Les formes de causalité dans les sciences de la vie et de la terre. Approche didactique : représentation, conceptualisation, modélisation

Par : Guy Rumelhard
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  • Nombre de pages168
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.45 kg
  • Dimensions21,0 cm × 29,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-7342-0681-1
  • EAN9782734206811
  • Date de parution01/11/2000
  • CollectionDocuments et travaux recherch
  • ÉditeurINRP

Résumé

La question du déterminisme reste à la pointe de l'actualité dans divers domaines des sciences physiques, biologiques et géologiques. Mais si les débats sur la thermodynamique statistique ou les théories du chaos peuvent sembler bien lointains pour l'enseignement secondaire, les discussions autour de la complexité nous plongent au coeur de l'écologie et semblent parfois annuler toute idée de causalité.
Les termes qui désignent des relations causales sont nombreux, et pourtant on continue aussi à parler de la causalité au singulier, car, depuis Laplace (1749-1827), la question concerne aussi le paradigme de toute scientificité. Il n'y a de science d'un objet que s'il admet l'explication causale. Ceci étant affirmé, le physicien cherche habituellement des lois, des invariants ou des modèles et non pas des causes.
Qu'en est-il en sciences de la vie et de la terre ? En physiologie et en médecine ce principe déterministe importé par Claude Bernard a permis de lutter contre le finalisme, le vitalisme et l'empirisme médical, mais également contre un matérialisme trop réducteur. Et aucune de ces questions n'est définitivement réglée dans l'enseignement du moins. Par ailleurs, le vocabulaire social fait couramment usage de relations causales dans un but pseudo explicatif, ce qui est source de confusion.
Il est donc important d'aider les enseignants des sciences de la vie et de la terre à concevoir des formes de causalité spécifiques à chaque domaine de la biologie, de la médecine et de la géologie.
La question du déterminisme reste à la pointe de l'actualité dans divers domaines des sciences physiques, biologiques et géologiques. Mais si les débats sur la thermodynamique statistique ou les théories du chaos peuvent sembler bien lointains pour l'enseignement secondaire, les discussions autour de la complexité nous plongent au coeur de l'écologie et semblent parfois annuler toute idée de causalité.
Les termes qui désignent des relations causales sont nombreux, et pourtant on continue aussi à parler de la causalité au singulier, car, depuis Laplace (1749-1827), la question concerne aussi le paradigme de toute scientificité. Il n'y a de science d'un objet que s'il admet l'explication causale. Ceci étant affirmé, le physicien cherche habituellement des lois, des invariants ou des modèles et non pas des causes.
Qu'en est-il en sciences de la vie et de la terre ? En physiologie et en médecine ce principe déterministe importé par Claude Bernard a permis de lutter contre le finalisme, le vitalisme et l'empirisme médical, mais également contre un matérialisme trop réducteur. Et aucune de ces questions n'est définitivement réglée dans l'enseignement du moins. Par ailleurs, le vocabulaire social fait couramment usage de relations causales dans un but pseudo explicatif, ce qui est source de confusion.
Il est donc important d'aider les enseignants des sciences de la vie et de la terre à concevoir des formes de causalité spécifiques à chaque domaine de la biologie, de la médecine et de la géologie.