Thomas Hardy (1840-1928), poète et romancier.
Les forestiers
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- Nombre de pages407
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.48 kg
- Dimensions13,9 cm × 20,6 cm × 2,7 cm
- ISBN2-85940-445-7
- EAN9782859404451
- Date de parution01/10/1996
- CollectionDomaine romanesque
- ÉditeurPhébus (Editions)
Résumé
Les Forestiers (1887) forme avec Tess d'Uberville (1891) et Jude l'Obscur (1895) le point d'orgue de l'œuvre romanesque de Thomas Hardy. Tout culmine dans ces trois livres où se concentre le meilleur, c'est-à-dire le plus sombre de l'imaginaire du grand romancier anglais : une œuvre que Proust, Powys, Gide, parmi quelques autres, placeront au plus haut de leurs admirations.
Comme dans Jude, comme dans Tess, les personnages n'ont ici à invoquer aucun dieu, sinon l'obscur daimon qui habite en eux, et la solitude est la seule possession qui leur soit accordée. Quant à l'amour, au désir, inquiétant moteur de cette machinerie absurde, il n'est jamais qu'un moyen, le plus efficace, de parvenir à la souffrance, au malentendu, à la défaite.
Une fois de plus, nous voici jetés sur les mauvais chemins de cette Angleterre des friches et des landes, terre sauvage battue par tous les vents du ciel, que la civilisation n'a pas encore pénétrée. Et, comme toujours, la nature est l'unique consolation qui s'offre aux âmes blessées. Hardy ne croyait pas aux " bienfaits " du progrès. A l'industrie et au commerce des hommes il préférait le silence des forêts. Un siècle ayant passé, nous avons quelques motifs de plus de lui donner raison.
A propos des Forestiers, Gide écrit dans son Journal : " Hardy n'a rien écrit de plus intelligent, de plus ému, de plus parfait. "
Les Forestiers (1887) forme avec Tess d'Uberville (1891) et Jude l'Obscur (1895) le point d'orgue de l'œuvre romanesque de Thomas Hardy. Tout culmine dans ces trois livres où se concentre le meilleur, c'est-à-dire le plus sombre de l'imaginaire du grand romancier anglais : une œuvre que Proust, Powys, Gide, parmi quelques autres, placeront au plus haut de leurs admirations.
Comme dans Jude, comme dans Tess, les personnages n'ont ici à invoquer aucun dieu, sinon l'obscur daimon qui habite en eux, et la solitude est la seule possession qui leur soit accordée. Quant à l'amour, au désir, inquiétant moteur de cette machinerie absurde, il n'est jamais qu'un moyen, le plus efficace, de parvenir à la souffrance, au malentendu, à la défaite.
Une fois de plus, nous voici jetés sur les mauvais chemins de cette Angleterre des friches et des landes, terre sauvage battue par tous les vents du ciel, que la civilisation n'a pas encore pénétrée. Et, comme toujours, la nature est l'unique consolation qui s'offre aux âmes blessées. Hardy ne croyait pas aux " bienfaits " du progrès. A l'industrie et au commerce des hommes il préférait le silence des forêts. Un siècle ayant passé, nous avons quelques motifs de plus de lui donner raison.
A propos des Forestiers, Gide écrit dans son Journal : " Hardy n'a rien écrit de plus intelligent, de plus ému, de plus parfait. "