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Les Fils Aymon, Les Amours de la belle Maguelone et de Pierre de Provence et Mélusine appartiennent à la première période de Tieck. Ces trois contes réécrivent des oeuvres médiévales d'origine française : le premier se fonde sur une chanson de geste de plus de 18 000 vers, le second se réfère à un poème de la fin du XIIe siècle, dû à Bernard de Trêves, chanoine de la cathédrale de Maguelonne, près Montpellier, tandis que le troisième renvoie à deux romans contemporains de la guerre de Cent ans, l'un dû à Jean d'Arras, l'autre à Coudrette.
Mais ces réécritures s'avèrent toujours libres et sélectives, Tieck n'hésitant pas à infléchir ses modèles, au nom du pathétique, de l'humour ou du merveilleux.