Les filles de la section Caméléon
Edition en gros caractères

Par : Martine-Marie Muller
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  • Nombre de pages856
  • PrésentationPack
  • FormatEdition en gros caractères
  • Poids1.085 kg
  • Dimensions15,6 cm × 24,0 cm × 6,0 cm
  • ISBN979-10-269-0625-4
  • EAN9791026906254
  • Date de parution05/01/2023
  • Collection18
  • ÉditeurA Vue d'Oeil

Résumé

3 août 1914. Le premier mort français de la guerre ne fut pas le fait d'un Allemand, mais d'une femme qui repoussait les assauts de son mari ! Sous le nom de Colline La Chance, celle-ci se réfugie à Amiens. Et elle sera la chance de la Citadelle, village abandonné que vont peupler deux cents femmes rejetées, filles mères, veuves, qui vont former la section Caméléon, des expertes dans l'art naissant du camouflage qui doit épargner la vie des soldats.
C'est la vie de cette communauté d'ouvrières solidaires, gouailleuses, émouvantes que l'on découvre autour de Colline. Une histoire vraie, magnifique, qui célèbre des oubliées de l'Histoire.
3 août 1914. Le premier mort français de la guerre ne fut pas le fait d'un Allemand, mais d'une femme qui repoussait les assauts de son mari ! Sous le nom de Colline La Chance, celle-ci se réfugie à Amiens. Et elle sera la chance de la Citadelle, village abandonné que vont peupler deux cents femmes rejetées, filles mères, veuves, qui vont former la section Caméléon, des expertes dans l'art naissant du camouflage qui doit épargner la vie des soldats.
C'est la vie de cette communauté d'ouvrières solidaires, gouailleuses, émouvantes que l'on découvre autour de Colline. Une histoire vraie, magnifique, qui célèbre des oubliées de l'Histoire.

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5/5
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Des femmes émouvantes
Le 2 août 1914, le tocsin sonne. Une femme se fige. Elle refuse, qu’avant de partir à la guerre, son mari lui impose un viol de plus. Alors qu’il s’approche d’elle, le pantalon baissé, elle le menace de le tuer. Il continue à s’avancer. « Elle saisit le Christ, en croix sur son pied de bronze. […] Coup de massue sur la tempe gauche. » (p. 14) Elle prend quelques bagages et s’enfuit. Arrivée à Amiens, à 200 km de chez elle, elle se fait embaucher à l’usine des Velours Cosserat, sous le nom de Colline La Chance. Le 24 août, des réfugiés déferlent dans la ville et l’entreprise ferme. Après des mois de survie difficile, le 20 avril 1915, elle se présente à la Citadelle, avec une trentaine de ses anciennes collègues. Dans ce village abandonné, deux cents femmes ont été recrutées pour effectuer un travail de peinture et de moulage pour une arme secrète. Elles sont veuves, filles mères, rejetées ou elles fuient leur passé. Elles sont venues parce que la paye est « supérieure d’un franc par jour au salaire des manufactures et que le logement (est) gratuit. » (p. 94) Elles intègrent la section Caméléon chargée, sous la direction du peintre Scévola et de deux décorateurs de théâtre, de fabriquer des faux éléments de paysage pour tromper l’ennemi allemand. Elles fabriquent des faux arbres, des fausses vaches, etc. pour cacher les soldats. Alors qu’elles prennent possession des lieux, elles découvrent que le confort est spartiate. Elles se regroupent alors en communauté. Au départ, elles réclament des matelas, une pièce pour se laver, etc. Ensuite, guidées par Colline, elles font revivre le village. Leurs personnalités sont différentes, mais elles sont toutes motivées par le désir de survivre et d’aider à la protection de leurs fils, de leurs pères ou de leurs frères qui se battent sur le front. Timides ou au caractère affirmé, elles trouvent toutes leur place. Elles sont solidaires et malgré la guerre, certaines vivent les plus beaux moments de leur vie. Leur mission leur redonne confiance en elle et l’amitié les réconforte. Lorsque l’une est menacée, elles font front. Quand le chagrin s’abat sur une autre, elles l’entourent de soutien. Elles se réjouissent des bonheurs des unes et espèrent pour les autres. Elles sont très attachantes. Les sections Caméléon sont méconnues de l’Histoire. Les filles de la section Caméléon raconte l’histoire de ces femmes qui ont œuvré secrètement pour l’effort de guerre. Lucien Scévola, Louis Bérard, Émile Bertin et Joseph Pinchon, le créateur de Bécassine, mais aussi le chien Rintintin ont véritablement existé. Dans ce roman, ces hommes encadrent le travail des personnages imaginaires de la Citadelle. Martine Marie Muller a brillamment mêlé la réalité à la fiction. Elle rend hommage à ces femmes et à ces hommes, parfois considérés comme « planqués » après la guerre, mais qui ont, par leur art, permis d’épargner des vies. J’ai été passionnée par le récit de cette mission de camouflage que je ne connaissais pas. Ce roman est, également, une très belle histoire de femmes. Colline et ses amies sont émouvantes et leur parcours montre la domination masculine, que seule la guerre a permis d’éloigner. J’ai été touchée par leur solidarité, j’ai applaudi leurs talents d’organisation, j’ai été saisie par leurs espoirs, leurs doutes et leurs épreuves et j’ai été emportée par leurs joies. J’ai adoré Les filles de la section Caméléon.
Le 2 août 1914, le tocsin sonne. Une femme se fige. Elle refuse, qu’avant de partir à la guerre, son mari lui impose un viol de plus. Alors qu’il s’approche d’elle, le pantalon baissé, elle le menace de le tuer. Il continue à s’avancer. « Elle saisit le Christ, en croix sur son pied de bronze. […] Coup de massue sur la tempe gauche. » (p. 14) Elle prend quelques bagages et s’enfuit. Arrivée à Amiens, à 200 km de chez elle, elle se fait embaucher à l’usine des Velours Cosserat, sous le nom de Colline La Chance. Le 24 août, des réfugiés déferlent dans la ville et l’entreprise ferme. Après des mois de survie difficile, le 20 avril 1915, elle se présente à la Citadelle, avec une trentaine de ses anciennes collègues. Dans ce village abandonné, deux cents femmes ont été recrutées pour effectuer un travail de peinture et de moulage pour une arme secrète. Elles sont veuves, filles mères, rejetées ou elles fuient leur passé. Elles sont venues parce que la paye est « supérieure d’un franc par jour au salaire des manufactures et que le logement (est) gratuit. » (p. 94) Elles intègrent la section Caméléon chargée, sous la direction du peintre Scévola et de deux décorateurs de théâtre, de fabriquer des faux éléments de paysage pour tromper l’ennemi allemand. Elles fabriquent des faux arbres, des fausses vaches, etc. pour cacher les soldats. Alors qu’elles prennent possession des lieux, elles découvrent que le confort est spartiate. Elles se regroupent alors en communauté. Au départ, elles réclament des matelas, une pièce pour se laver, etc. Ensuite, guidées par Colline, elles font revivre le village. Leurs personnalités sont différentes, mais elles sont toutes motivées par le désir de survivre et d’aider à la protection de leurs fils, de leurs pères ou de leurs frères qui se battent sur le front. Timides ou au caractère affirmé, elles trouvent toutes leur place. Elles sont solidaires et malgré la guerre, certaines vivent les plus beaux moments de leur vie. Leur mission leur redonne confiance en elle et l’amitié les réconforte. Lorsque l’une est menacée, elles font front. Quand le chagrin s’abat sur une autre, elles l’entourent de soutien. Elles se réjouissent des bonheurs des unes et espèrent pour les autres. Elles sont très attachantes. Les sections Caméléon sont méconnues de l’Histoire. Les filles de la section Caméléon raconte l’histoire de ces femmes qui ont œuvré secrètement pour l’effort de guerre. Lucien Scévola, Louis Bérard, Émile Bertin et Joseph Pinchon, le créateur de Bécassine, mais aussi le chien Rintintin ont véritablement existé. Dans ce roman, ces hommes encadrent le travail des personnages imaginaires de la Citadelle. Martine Marie Muller a brillamment mêlé la réalité à la fiction. Elle rend hommage à ces femmes et à ces hommes, parfois considérés comme « planqués » après la guerre, mais qui ont, par leur art, permis d’épargner des vies. J’ai été passionnée par le récit de cette mission de camouflage que je ne connaissais pas. Ce roman est, également, une très belle histoire de femmes. Colline et ses amies sont émouvantes et leur parcours montre la domination masculine, que seule la guerre a permis d’éloigner. J’ai été touchée par leur solidarité, j’ai applaudi leurs talents d’organisation, j’ai été saisie par leurs espoirs, leurs doutes et leurs épreuves et j’ai été emportée par leurs joies. J’ai adoré Les filles de la section Caméléon.
L'Histoire et l'oubli !
3 août 1914, la guerre est déclarée et Colette assomme son mari alors qu’il s’apprêtait à la violer une fois de plus, la fois de trop ! Croyant l’avoir tué, elle s’enfuit jusqu’à Amiens sur sa bicyclette pour changer vie, rencontrer la misère jusqu’à ce qu’elle soit embauchée dans la section camouflage de l’armée française. Les français se battaient encore en pantalon garance et capote bleue, les armes astiquées, de vraies cibles ambulantes ! Enfin quelqu’un a bien voulu croire que se camoufler n’est pas de la lâcheté mais du bon sens. La Section Camouflage était née et allait se développer sur les bases des décors de théâtre sous la direction d’un peintre avec le concours du “père” de Bécassine et de deux décorateurs de théâtre. Ils vont amener 200 femmes dans un village abandonné, construit autour de grands bâtiments et qui sera renommé la Citadelle. Ces travailleuses de filatures de velours n’ont que leur misère et rien n’a été prévu pour leur installation. Colette s’est présentée comme Colline la Chance et sera celle qui saura organiser leur vie au milieu des tâtonnements de l’invention du camouflage ! Un roman historique qui n’épargne pas le lecteur, les conditions de vie de ces femmes sont abominables ; l’invention, la création et l’usage du matériel de camouflage sont pétris de difficultés mais l’urgence est là, les hommes de troupes se font tirer comme des lapins ! Toute une partie de la grande Histoire et de l’histoire de l’armée méconnue et surtout de ces femmes qui ont dû se réinventer à partir de rien pour permettre aux hommes au front de survivre ! Un bon roman, agréable à lire, mais pas toujours facile, avec son côté qui fait la part belle à l’humain mais s’attache aussi au développement technique de cette période charnière pour notre société ! #LesFillesdelasectionCaméléon #NetGalleyFrance
3 août 1914, la guerre est déclarée et Colette assomme son mari alors qu’il s’apprêtait à la violer une fois de plus, la fois de trop ! Croyant l’avoir tué, elle s’enfuit jusqu’à Amiens sur sa bicyclette pour changer vie, rencontrer la misère jusqu’à ce qu’elle soit embauchée dans la section camouflage de l’armée française. Les français se battaient encore en pantalon garance et capote bleue, les armes astiquées, de vraies cibles ambulantes ! Enfin quelqu’un a bien voulu croire que se camoufler n’est pas de la lâcheté mais du bon sens. La Section Camouflage était née et allait se développer sur les bases des décors de théâtre sous la direction d’un peintre avec le concours du “père” de Bécassine et de deux décorateurs de théâtre. Ils vont amener 200 femmes dans un village abandonné, construit autour de grands bâtiments et qui sera renommé la Citadelle. Ces travailleuses de filatures de velours n’ont que leur misère et rien n’a été prévu pour leur installation. Colette s’est présentée comme Colline la Chance et sera celle qui saura organiser leur vie au milieu des tâtonnements de l’invention du camouflage ! Un roman historique qui n’épargne pas le lecteur, les conditions de vie de ces femmes sont abominables ; l’invention, la création et l’usage du matériel de camouflage sont pétris de difficultés mais l’urgence est là, les hommes de troupes se font tirer comme des lapins ! Toute une partie de la grande Histoire et de l’histoire de l’armée méconnue et surtout de ces femmes qui ont dû se réinventer à partir de rien pour permettre aux hommes au front de survivre ! Un bon roman, agréable à lire, mais pas toujours facile, avec son côté qui fait la part belle à l’humain mais s’attache aussi au développement technique de cette période charnière pour notre société ! #LesFillesdelasectionCaméléon #NetGalleyFrance
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