Depuis que son mari a demandé le divorce et est parti sans plus s’occuper de leur fils en bas âge, la narratrice se retrouve en situation de « famille monoparentale » : entre son travail, l’enfant, l’absence de solution de garde et les tâches domestiques, sa vie explose en un chaos bien vite inextricable, où tout la contraint à faire des choix inacceptables.
Cri de rage et coup de gueule, ce livre est un uppercut plein de colère envoyé à la face du monde, façonné par les hommes et pour les hommes. Définitivement féministe, mais aussi proche de tous les mouvements de contestation
récents, l’auteur exprime sa révolte avec virulence, sans mâcher ses mots, plaçant le lecteur dans les chaussures de cette mère-célibataire en galère en rédigeant le récit à la seconde personne du singulier.
Son constat est amer : en matière parentale et familiale, les femmes n’ont dans les faits quasiment que des devoirs et les hommes que des droits. Le partage n’est pas équitable : si certains pères doivent s’enchaîner à des grues pour pouvoir jouer leur rôle, il est facile pour d’autres de s’en tirer avec le minimum de présence requise, voire d’échapper à toute pension alimentaire. A la mère d'assumer ce qu’il est convenu de considérer comme sa fonction naturelle, et tant pis si elle doit en plus subvenir aux besoins du foyer. De toute façon, même en couple, n’a-t-elle pas pris l’habitude de tout assumer de front, offrant à son mari « le pack femme à tout faire + enfants en forfait illimité » ?
Rédigé en une succession de saynètes croquées sur le vif, ce récit militant est écrit avec autant d’humour que de passion, insistant justement sur les combats qu’il reste à mener pour l’émancipation féminine, mais réduisant un peu trop à mon goût le rôle de l’enfant à celui d’un boulet.
Un récit féministe écrit avec autant d’humour que de passion
Depuis que son mari a demandé le divorce et est parti sans plus s’occuper de leur fils en bas âge, la narratrice se retrouve en situation de « famille monoparentale » : entre son travail, l’enfant, l’absence de solution de garde et les tâches domestiques, sa vie explose en un chaos bien vite inextricable, où tout la contraint à faire des choix inacceptables.
Cri de rage et coup de gueule, ce livre est un uppercut plein de colère envoyé à la face du monde, façonné par les hommes et pour les hommes. Définitivement féministe, mais aussi proche de tous les mouvements de contestation récents, l’auteur exprime sa révolte avec virulence, sans mâcher ses mots, plaçant le lecteur dans les chaussures de cette mère-célibataire en galère en rédigeant le récit à la seconde personne du singulier.
Son constat est amer : en matière parentale et familiale, les femmes n’ont dans les faits quasiment que des devoirs et les hommes que des droits. Le partage n’est pas équitable : si certains pères doivent s’enchaîner à des grues pour pouvoir jouer leur rôle, il est facile pour d’autres de s’en tirer avec le minimum de présence requise, voire d’échapper à toute pension alimentaire. A la mère d'assumer ce qu’il est convenu de considérer comme sa fonction naturelle, et tant pis si elle doit en plus subvenir aux besoins du foyer. De toute façon, même en couple, n’a-t-elle pas pris l’habitude de tout assumer de front, offrant à son mari « le pack femme à tout faire + enfants en forfait illimité » ?
Rédigé en une succession de saynètes croquées sur le vif, ce récit militant est écrit avec autant d’humour que de passion, insistant justement sur les combats qu’il reste à mener pour l’émancipation féminine, mais réduisant un peu trop à mon goût le rôle de l’enfant à celui d’un boulet.