On parle beaucoup aujourd'hui de crise de l'enseignement littéraire et de crise de la transmission. D'où vient ce sentiment de crise ? Est-il propre à l'enseignement français ? Est-ce un phénomène récent ? Est-il spécifique à tel ou tel niveau du cursus scolaire ou universitaire et peut-on désigner des coupables ? Mais d'abord comment définir cette notion de transmission, qui semble si transparente et dont les contours sont pourtant particulièrement difficiles à dessiner dès lors qu'on touche au domaine de la littérature. Et finalement, quel est cet objet qui est censé ne plus se transmettre ou mal se transmettre ? Que peut-on, que doit-on transmettre et comment ? Telles sont les questions abordées lors d'un colloque organisé en novembre 2002 à l'université de Cergy-Pontoise, par l'équipe " Lieux de littérature " du CRTH (Centre de recherche " texte/Histoire ") et reprises dans le présent ouvrage.
On parle beaucoup aujourd'hui de crise de l'enseignement littéraire et de crise de la transmission. D'où vient ce sentiment de crise ? Est-il propre à l'enseignement français ? Est-ce un phénomène récent ? Est-il spécifique à tel ou tel niveau du cursus scolaire ou universitaire et peut-on désigner des coupables ? Mais d'abord comment définir cette notion de transmission, qui semble si transparente et dont les contours sont pourtant particulièrement difficiles à dessiner dès lors qu'on touche au domaine de la littérature. Et finalement, quel est cet objet qui est censé ne plus se transmettre ou mal se transmettre ? Que peut-on, que doit-on transmettre et comment ? Telles sont les questions abordées lors d'un colloque organisé en novembre 2002 à l'université de Cergy-Pontoise, par l'équipe " Lieux de littérature " du CRTH (Centre de recherche " texte/Histoire ") et reprises dans le présent ouvrage.