Meilleure vente
Prix Première (RTBF)
Coup de coeur
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Disponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages248
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.142 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,9 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-253-24830-9
  • EAN9782253248309
  • Date de parution06/03/2024
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Au tournant des années 1980, alors qu'une partie de la jeunesse sombre dans l'héroïne, un étrange syndrome fait son apparition dans les hôpitaux français et américains. Les Enfants endormis retrace cette double histoire, intime et collective. A travers un prisme inédit, Anthony Passeron rouvre les archives de la lutte contre le sida, entre roman familial et épopée scientifique. Un grand roman sur l'oubli, porté par une langue précise et sobre.
Lire Magazine littéraire. Anthony Passeron frappe au plexus solaire. Le Figaro Magazine. Un texte important, très maîtrisé et d'une immense pudeur. Les Inrockuptibles.
Au tournant des années 1980, alors qu'une partie de la jeunesse sombre dans l'héroïne, un étrange syndrome fait son apparition dans les hôpitaux français et américains. Les Enfants endormis retrace cette double histoire, intime et collective. A travers un prisme inédit, Anthony Passeron rouvre les archives de la lutte contre le sida, entre roman familial et épopée scientifique. Un grand roman sur l'oubli, porté par une langue précise et sobre.
Lire Magazine littéraire. Anthony Passeron frappe au plexus solaire. Le Figaro Magazine. Un texte important, très maîtrisé et d'une immense pudeur. Les Inrockuptibles.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

6 Coups de cœur
de nos libraires
Sophie E. - 1Decitre Confluence
5/5
Un premier roman maîtrisé
Autant qu'un témoignage familial et un documentaire journalistique, ce livre est surtout un récit bouleversant. Celui d'une famille installée au fin fond d'une vallée de l'arrière-pays niçois depuis plusieurs générations, qui a su, à force de travail, se créer une place et une respectabilité dans le village, mais que l'épidémie de sida va faire vaciller. Anthony Passeron nous partage ses souvenirs d'enfant témoin partiel des événements, et ses découvertes d'adulte perçant les secrets qui avaient fini par figer sa famille en glissant sous le tapis cette histoire "honteuse". Nous comprenons que chacun de ses membres a simplement fait comme il ou elle a pu pour s'en accommoder. Anthony, lui, a passé le balai, ouvert les fenêtres, et permis à ses proches de prendre vie sous nos yeux, dans toute leur complexité, et surtout leur impuissance. Ce récit alterne avec l'histoire chronologique de la découverte de l'épidémie et des recherches subséquentes d'un traitement, par les scientifiques internationaux. Un exposé nécessaire pour bien comprendre le contexte de l'époque, surtout pour les plus jeunes générations qui ne l'ont pas vécue en temps réel. Et pour les autres, le rappel n'est pas inutile ! Un livre nécessaire, poignant, à lire sans plus tarder.
Autant qu'un témoignage familial et un documentaire journalistique, ce livre est surtout un récit bouleversant. Celui d'une famille installée au fin fond d'une vallée de l'arrière-pays niçois depuis plusieurs générations, qui a su, à force de travail, se créer une place et une respectabilité dans le village, mais que l'épidémie de sida va faire vaciller. Anthony Passeron nous partage ses souvenirs d'enfant témoin partiel des événements, et ses découvertes d'adulte perçant les secrets qui avaient fini par figer sa famille en glissant sous le tapis cette histoire "honteuse". Nous comprenons que chacun de ses membres a simplement fait comme il ou elle a pu pour s'en accommoder. Anthony, lui, a passé le balai, ouvert les fenêtres, et permis à ses proches de prendre vie sous nos yeux, dans toute leur complexité, et surtout leur impuissance. Ce récit alterne avec l'histoire chronologique de la découverte de l'épidémie et des recherches subséquentes d'un traitement, par les scientifiques internationaux. Un exposé nécessaire pour bien comprendre le contexte de l'époque, surtout pour les plus jeunes générations qui ne l'ont pas vécue en temps réel. Et pour les autres, le rappel n'est pas inutile ! Un livre nécessaire, poignant, à lire sans plus tarder.
Fanny E.Decitre Ecully
5/5
Un Prix Première Plume bien mérité !
Anthony Passeron nous raconte ici une histoire intime, au milieu de la grande Histoire. L'histoire de la découverte du SIDA, oui, mais surtout le diagnostic de la maladie chez son oncle, Désiré. Désiré le premier né, l'enfant prodige qui fait des études et la grande fierté de Louise, la grand-mère d'Anthony. Louise qui a connu l'immigration depuis l'Italie, qui a appris la discrétion, l'intégration, ne jamais faire de vague et qui est percutée par les frasques de son fils chéri. Parce que Désiré attrape le SIDA à cause des seringues d'héroïnes que lui et ses amis s'échangent lors de leurs folles soirées, le monde de Louise change. Ce roman est un bel hommage à cette grand-mère si attachante, à cette famille qui a su rester unie quoi qu'il arrive mais aussi aux scientifiques, qui n'ont jamais abandonné leurs recherches.
Anthony Passeron nous raconte ici une histoire intime, au milieu de la grande Histoire. L'histoire de la découverte du SIDA, oui, mais surtout le diagnostic de la maladie chez son oncle, Désiré. Désiré le premier né, l'enfant prodige qui fait des études et la grande fierté de Louise, la grand-mère d'Anthony. Louise qui a connu l'immigration depuis l'Italie, qui a appris la discrétion, l'intégration, ne jamais faire de vague et qui est percutée par les frasques de son fils chéri. Parce que Désiré attrape le SIDA à cause des seringues d'héroïnes que lui et ses amis s'échangent lors de leurs folles soirées, le monde de Louise change. Ce roman est un bel hommage à cette grand-mère si attachante, à cette famille qui a su rester unie quoi qu'il arrive mais aussi aux scientifiques, qui n'ont jamais abandonné leurs recherches.
Marie-Léonie B.Decitre Bezons
5/5
Un roman autobiographique important
Anthony Passeron évoque dans ce roman autobiographie son passé familiale et particulièrement le bouleversement qu'à connu sa famille dans les années 80 suite à la maladie de son oncle victime du sida. En alternant ces chapitres autobiographiques ainsi que des chapitres sur la découverte de la maladie et l'acharnement d'une poignée de médecins à comprendre et traiter ce virus, l'auteur met en exergue l'incompréhension et le déni venant aussi bien de la population que des professionnels de la santé face à un virus qui, pensait-on, ne touchait que les hommes homosexuels. C'est un roman extrêmement touchant et important, notamment pour les personnes qui, comme moi, n'ont pas vécu l'arrivée dévastatrice de cette maladie. En espérant qu'il pourra également éveiller les consciences sur la sérophobie.
Anthony Passeron évoque dans ce roman autobiographie son passé familiale et particulièrement le bouleversement qu'à connu sa famille dans les années 80 suite à la maladie de son oncle victime du sida. En alternant ces chapitres autobiographiques ainsi que des chapitres sur la découverte de la maladie et l'acharnement d'une poignée de médecins à comprendre et traiter ce virus, l'auteur met en exergue l'incompréhension et le déni venant aussi bien de la population que des professionnels de la santé face à un virus qui, pensait-on, ne touchait que les hommes homosexuels. C'est un roman extrêmement touchant et important, notamment pour les personnes qui, comme moi, n'ont pas vécu l'arrivée dévastatrice de cette maladie. En espérant qu'il pourra également éveiller les consciences sur la sérophobie.
  • Autobiographie
  • famille
  • sida
  • maladie
  • VIH

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Récit personnel et rétrospective historique
Enfant, Anthony Passeron a vu mourir du sida son oncle, sa tante et sa cousine, née séropositive. Depuis, cela fait plus de trente ans que sa famille vit repliée dans le silence du déni et de la honte. Alors, décidé à mettre des mots sur ces vies pour les rendre à la lumière, il entreprend de reconstituer leur histoire, entremêlant son récit d’une rétrospective, soigneusement documentée, du combat des chercheurs pour identifier, puis vaincre le virus. « Les archives familiales ont censuré la fin de sa vie. Tout ce qui se dirait désormais, c’est qu’il est mort un matin d’avril 1987 d’une embolie pulmonaire. » Désiré, l’oncle de l’auteur, était le fils aîné d’un couple de petits commerçants, enrichis à la force du poignet et devenus les notables d’un village de l’arrière-pays niçois. Lui qui aimait la fête et les copains goûta à l’héroïne lors d’un voyage à Amsterdam. Ce fut le début d’une addiction dont le jeune homme ne put jamais se défaire, et qui, en ces années quatre-vingts où l’usage des seringues ne faisait l’objet d’aucune précaution, devait précéder l’apparition d’étranges symptômes, alors inexplicables. Leur fils ayant rejoint les rangs de ces « enfants endormis » retrouvés défoncés au petit matin dans la rue, les parents déjà frappés de stupeur par ce qui signifiait pour eux une incompréhensible et honteuse déchéance, resteraient à jamais stigmatisés, par-delà le chagrin, par la marque d’infamie portée à cette époque par le sida, et tenteraient longtemps de se réfugier dans le déni et dans la préservation des apparences. Alors qu’à la souffrance et au désarroi des malades, pestiférés suspendus aux tâtonnements de la recherche, répond la détresse de leurs proches – combative, taiseuse ou colérique, terrorisée chez l’auteur enfant – face à l’atroce avancée de la maladie et de la mort, rien mieux que l’histoire de cette famille meurtrie dans sa chair ne pouvait souligner les terribles enjeux de l’interminable course contre la montre livrée par les chercheurs. Depuis plus de quarante ans que l’on a pris conscience de son existence, le virus du sida a tué plus de 36 millions de personnes. La narration qui, en parallèle du récit familial, suit les espoirs, les impasses et les rivalités qui jalonnent les progrès de la recherche contre le sida, est aussi un hommage à la ténacité des hommes et des femmes engagés dans ce combat longtemps déconsidéré, souvent décourageant, mais qui suscite ces mots bouleversants : « ‘’Merci.’’ La jeune femme est déconcertée : ‘’Mais pourquoi ? On n’a pas réussi à vous sauver.‘’ Les yeux mi-clos, entre deux mondes, le moribond trouve encore la force de répondre : ’’Pas pour moi. Pour les autres.’’ » Un très beau livre, sensible et touchant, qui restitue parole et dignité à tous ces malades morts en parias et à leurs proches traumatisés par l’infamie d’une maladie longtemps jugée honteuse. Coup de coeur.
Enfant, Anthony Passeron a vu mourir du sida son oncle, sa tante et sa cousine, née séropositive. Depuis, cela fait plus de trente ans que sa famille vit repliée dans le silence du déni et de la honte. Alors, décidé à mettre des mots sur ces vies pour les rendre à la lumière, il entreprend de reconstituer leur histoire, entremêlant son récit d’une rétrospective, soigneusement documentée, du combat des chercheurs pour identifier, puis vaincre le virus. « Les archives familiales ont censuré la fin de sa vie. Tout ce qui se dirait désormais, c’est qu’il est mort un matin d’avril 1987 d’une embolie pulmonaire. » Désiré, l’oncle de l’auteur, était le fils aîné d’un couple de petits commerçants, enrichis à la force du poignet et devenus les notables d’un village de l’arrière-pays niçois. Lui qui aimait la fête et les copains goûta à l’héroïne lors d’un voyage à Amsterdam. Ce fut le début d’une addiction dont le jeune homme ne put jamais se défaire, et qui, en ces années quatre-vingts où l’usage des seringues ne faisait l’objet d’aucune précaution, devait précéder l’apparition d’étranges symptômes, alors inexplicables. Leur fils ayant rejoint les rangs de ces « enfants endormis » retrouvés défoncés au petit matin dans la rue, les parents déjà frappés de stupeur par ce qui signifiait pour eux une incompréhensible et honteuse déchéance, resteraient à jamais stigmatisés, par-delà le chagrin, par la marque d’infamie portée à cette époque par le sida, et tenteraient longtemps de se réfugier dans le déni et dans la préservation des apparences. Alors qu’à la souffrance et au désarroi des malades, pestiférés suspendus aux tâtonnements de la recherche, répond la détresse de leurs proches – combative, taiseuse ou colérique, terrorisée chez l’auteur enfant – face à l’atroce avancée de la maladie et de la mort, rien mieux que l’histoire de cette famille meurtrie dans sa chair ne pouvait souligner les terribles enjeux de l’interminable course contre la montre livrée par les chercheurs. Depuis plus de quarante ans que l’on a pris conscience de son existence, le virus du sida a tué plus de 36 millions de personnes. La narration qui, en parallèle du récit familial, suit les espoirs, les impasses et les rivalités qui jalonnent les progrès de la recherche contre le sida, est aussi un hommage à la ténacité des hommes et des femmes engagés dans ce combat longtemps déconsidéré, souvent décourageant, mais qui suscite ces mots bouleversants : « ‘’Merci.’’ La jeune femme est déconcertée : ‘’Mais pourquoi ? On n’a pas réussi à vous sauver.‘’ Les yeux mi-clos, entre deux mondes, le moribond trouve encore la force de répondre : ’’Pas pour moi. Pour les autres.’’ » Un très beau livre, sensible et touchant, qui restitue parole et dignité à tous ces malades morts en parias et à leurs proches traumatisés par l’infamie d’une maladie longtemps jugée honteuse. Coup de coeur.
Les enfants endormis
Un roman coup de poing, une autobiographie de l'auteur, qui nous raconte, un pan de sa vie familiale, à travers la maladie du sida, Le sida a travers son oncle Desiré, un drogué notoire prêt à tout pour assouvir sa consommation, ainsi que sa compagne, Deux personnes atteintes de ce fléau , l'utilisation de la même aiguille , ne les ont pas épargnés, En état de manque ,ils décident de se marier, dans l'optique, non par un véritable mariage d' amour, mais dans l'espoir de recevoir des biens, qu'ils pourront utiliser pour obtenir de la drogue, Désiré devient papa, une chance sur deux que son enfant soit diagnostiquer positive, Le résultat vient de tomber , elle est séropositive, mais ne déclare pas les pathologie, Son père et sa mère lui sont arrachés très vite, au sommet d'une jeunesse gagée, Sa grand mère la prend en charge , et lui donne tout l'amour qu'elle a besoin, Une famille , vivant dans un milieu rural, tenant un commerce , de père en fils, ils deviennent des parias, on les évite , on ne les touche pas, En effet dans le début des années 80, le sida reste une maladie totalement inconnu,les personnes ne savent vraiment pas comment se comporter , la seule façon pour eux, et de les éviter ,, La source de bonheur est de voir leur petite fille grandir, autour de ses amis , ses cousins et sa famille, Les villageois la rejette dés qu'ils apprennent, sa séropositive, U n bonheur de courte durée, la mort là rattrape, Des souvenirs de l'auteur qu'ils nous retransmet à travers sa mémoire, cette histoire bouleversante L'auteur alterne les chapitres avec la maladie qui touche sa famille, et les recherches faites pour eratiquer, trouver le bon remède pour stopper l’évolution de la maladie, Les chercheurs travaillent énormément et sans relâcher un récit très documenté, qui nous apprend des choses essentielles qui aurait pu nous échapper, De nos jours, nombreuses trouvailles ont avancées pour savoir comment se protéger , diminuer l’évolution et ses maux, se protéger, avoir le sida n'est pas une tare en soit même Les personnes atteintes ne sont pas et plus des parias, Un roman intense en émotion tant par l'histoire et les recherches effectuées, L'auteur , nous raconte ce récit sans pathos, un roman court où l'essentiel est dit. L'humanité ressort de cette histoire une ode à l'amour , à la vie, à la maladie. Il faut absolument, lire, découvrir ce roman.
Un roman coup de poing, une autobiographie de l'auteur, qui nous raconte, un pan de sa vie familiale, à travers la maladie du sida, Le sida a travers son oncle Desiré, un drogué notoire prêt à tout pour assouvir sa consommation, ainsi que sa compagne, Deux personnes atteintes de ce fléau , l'utilisation de la même aiguille , ne les ont pas épargnés, En état de manque ,ils décident de se marier, dans l'optique, non par un véritable mariage d' amour, mais dans l'espoir de recevoir des biens, qu'ils pourront utiliser pour obtenir de la drogue, Désiré devient papa, une chance sur deux que son enfant soit diagnostiquer positive, Le résultat vient de tomber , elle est séropositive, mais ne déclare pas les pathologie, Son père et sa mère lui sont arrachés très vite, au sommet d'une jeunesse gagée, Sa grand mère la prend en charge , et lui donne tout l'amour qu'elle a besoin, Une famille , vivant dans un milieu rural, tenant un commerce , de père en fils, ils deviennent des parias, on les évite , on ne les touche pas, En effet dans le début des années 80, le sida reste une maladie totalement inconnu,les personnes ne savent vraiment pas comment se comporter , la seule façon pour eux, et de les éviter ,, La source de bonheur est de voir leur petite fille grandir, autour de ses amis , ses cousins et sa famille, Les villageois la rejette dés qu'ils apprennent, sa séropositive, U n bonheur de courte durée, la mort là rattrape, Des souvenirs de l'auteur qu'ils nous retransmet à travers sa mémoire, cette histoire bouleversante L'auteur alterne les chapitres avec la maladie qui touche sa famille, et les recherches faites pour eratiquer, trouver le bon remède pour stopper l’évolution de la maladie, Les chercheurs travaillent énormément et sans relâcher un récit très documenté, qui nous apprend des choses essentielles qui aurait pu nous échapper, De nos jours, nombreuses trouvailles ont avancées pour savoir comment se protéger , diminuer l’évolution et ses maux, se protéger, avoir le sida n'est pas une tare en soit même Les personnes atteintes ne sont pas et plus des parias, Un roman intense en émotion tant par l'histoire et les recherches effectuées, L'auteur , nous raconte ce récit sans pathos, un roman court où l'essentiel est dit. L'humanité ressort de cette histoire une ode à l'amour , à la vie, à la maladie. Il faut absolument, lire, découvrir ce roman.
Les enfants endormis
4.4/5
5/5
Anthony Passeron
E-book
7,99 €
Jacky
Anthony Passeron
Grand Format
19,50 €
Le fil
Christophe Bourdin
Poche
11,00 €
Le fil
Christophe Bourdin
E-book
10,99 €
Sleeping Children
Anthony Passeron, Frank Wynne
E-book
15,99 €
Les enfants endormis
4.4/5
5/5
Anthony Passeron
Audiobook
19,95 €