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  • Nombre de pages912
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.47 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 3,9 cm
  • ISBN978-2-264-08315-9
  • EAN9782264083159
  • Date de parution07/03/2024
  • CollectionLittérature étrangère
  • Éditeur10/18
  • TraducteurPierre Guglielmina

Résumé

Los Angeles, 1981. Le jeune Bret entre en terminale dans le très chic lycée Buckley. Avec ses amis, il expérimente les rites de passage à l'âge adulte : alcool, drogue, sexe et jeux de dupes. Mais l'arrivée d'un nouvel élève et l'entrée en scène d'un tueur en série va faire voler leur vie en éclats... Los Angeles, 1981. Bret, 17 ans, alors en pleine écriture de Moins que zéro, entre en terminale au lycée privé de Buckley.
Avec Tom et Susan - le couple phare du lycée -, et Debbie, sa petite amie, ils forment un clan hyper fermé. Bret y occupe la place d'écrivain en herbe, ce qui lui donne la liberté de jouer avec la vérité et de mentir sur sa vie privée. Mais l'arrivée d'un nouvel élève fait voler en éclats les non-dits et les mensonges qui lient le groupe depuis toujours. Robert Mallory est extrêmement beau et charismatique, et assez vite il s'insinue dans leur petit clan.
Or il a un secret. Pour Bret, ce secret le lie au Trawler, un tueur en série qui sévit à L. A. et qui commence à menacer Bret et ses amis par des actes violents et grotesques. Vivant seul dans sa grande maison de Mulholland en l'absence prolongée de ses parents, terrorisé et assailli d'obsessions malsaines, Bret se met à suivre Robert. Mais peut-il se fier à son esprit paranoïaque pour affronter le danger, alors que la confrontation avec le Trawler se rapproche inexorablement ? Porté par une écriture acérée mêlant le réalisme hypermnésique au délire d'un esprit malade, Les Eclats épouse les méandres de personnages faisant et défaisant la réalité de leur époque au gré de leurs désirs et de leurs pulsions.
Los Angeles, 1981. Le jeune Bret entre en terminale dans le très chic lycée Buckley. Avec ses amis, il expérimente les rites de passage à l'âge adulte : alcool, drogue, sexe et jeux de dupes. Mais l'arrivée d'un nouvel élève et l'entrée en scène d'un tueur en série va faire voler leur vie en éclats... Los Angeles, 1981. Bret, 17 ans, alors en pleine écriture de Moins que zéro, entre en terminale au lycée privé de Buckley.
Avec Tom et Susan - le couple phare du lycée -, et Debbie, sa petite amie, ils forment un clan hyper fermé. Bret y occupe la place d'écrivain en herbe, ce qui lui donne la liberté de jouer avec la vérité et de mentir sur sa vie privée. Mais l'arrivée d'un nouvel élève fait voler en éclats les non-dits et les mensonges qui lient le groupe depuis toujours. Robert Mallory est extrêmement beau et charismatique, et assez vite il s'insinue dans leur petit clan.
Or il a un secret. Pour Bret, ce secret le lie au Trawler, un tueur en série qui sévit à L. A. et qui commence à menacer Bret et ses amis par des actes violents et grotesques. Vivant seul dans sa grande maison de Mulholland en l'absence prolongée de ses parents, terrorisé et assailli d'obsessions malsaines, Bret se met à suivre Robert. Mais peut-il se fier à son esprit paranoïaque pour affronter le danger, alors que la confrontation avec le Trawler se rapproche inexorablement ? Porté par une écriture acérée mêlant le réalisme hypermnésique au délire d'un esprit malade, Les Eclats épouse les méandres de personnages faisant et défaisant la réalité de leur époque au gré de leurs désirs et de leurs pulsions.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
fabien b. - 1Decitre Grenoble
5/5
Les éclats
Torpeur. Angoisse. Los Angeles 1981. Des gosses de riches, déglingués à longueur de journée, à coup de Valium, Quaalude, herbe et cocaïne. Zombie nation. Surgit alors l'ombre d'un tueur en série. Le Trawley. Trame flippante d'un roman marqué par l'ennui, l'angoisse et la paranoïa. Bret Easton Ellis, ange noir d'une littérature californienne calfeutrée psychique, rectangles bleus des piscines, 17 ans voiture privée roulant sur les serpents de Mulholland, sexualité qui se déhanche dans les sons New wave, rock, alternatif. Récit empirique d'une génération à la dérive, Les Éclats éclabousse de fantasmes creux, de faux semblants et de vrais fuyants. Tout le génie d'Ellis tient à cela de faire d'un rien un Empire. Impressionnant, génial, furieusement désenchanté.
Torpeur. Angoisse. Los Angeles 1981. Des gosses de riches, déglingués à longueur de journée, à coup de Valium, Quaalude, herbe et cocaïne. Zombie nation. Surgit alors l'ombre d'un tueur en série. Le Trawley. Trame flippante d'un roman marqué par l'ennui, l'angoisse et la paranoïa. Bret Easton Ellis, ange noir d'une littérature californienne calfeutrée psychique, rectangles bleus des piscines, 17 ans voiture privée roulant sur les serpents de Mulholland, sexualité qui se déhanche dans les sons New wave, rock, alternatif. Récit empirique d'une génération à la dérive, Les Éclats éclabousse de fantasmes creux, de faux semblants et de vrais fuyants. Tout le génie d'Ellis tient à cela de faire d'un rien un Empire. Impressionnant, génial, furieusement désenchanté.

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4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Un pavé-fleuve dans la mare woke
1980. Le narrateur Bret a dix-sept ans et entre en terminale au très sélect lycée privé de Buckley, à Los Angeles. Tout en écrivant son premier roman Moins que zéro qui paraîtra quelques années plus tard, il s’adonne à la frénésie d’alcool, de drogue et de sexe avec laquelle la jeunesse dorée californienne meuble le vide laissé par des parents bien trop accaparés par les paillettes et les dollars de l’industrie cinématographique. Mais l’arrivée d’un nouvel élève, le séduisant et charismatique Robert Mallory dont Bret se convainc bientôt qu’il pourrait bien avoir partie liée avec le tueur en série de jeunes filles qui sévit dans la ville, transforme ce qui semblait une autofiction en un thriller noir et paranoïaque. Aujourd’hui presque sexagénaire, l’auteur du très controversé livre-culte American Psycho revient après treize ans de silence avec un coup de maître : le voilà qui, à quatre décennies d’intervalle, revisite son premier roman et, obsédé par son introspection jusqu’à réinventer sans cesse son histoire sous une nouvelle forme, enrichie et exagérée par son imagination débridée d’écrivain, se joue de son lecteur, mais également de lui-même, en une vraie-fausse autobiographie délibérément confondante, un collage libre des fragments d’un passé dont il ne reste aujourd’hui que des éclats de mémoire distordue. L’on pourra aimer ou détester l’écriture sans concession, directe et crue, qui ne s’embarrasse d’aucune pudeur pour décrire précisément les scènes de sexe et de meurtre. L’on restera immanquablement fasciné par cette fresque générationnelle qui restitue sans fard la Californie clinquante des années quatre-vingts, cachant, sous son faste ensoleillé et ses strass hollywoodiens, le vertige d’un vide existentiel, affectif et moral que l’individualisme et le matérialisme les plus effrénés ne réussissent qu’à fort mal exorciser dans une surenchère de plaisirs luxueux et une orgie de tranquillisants, d’alcool et de stupéfiants. L’écrivain s’en donne à coeur joie dans les réminiscences, exhumant marques et objets emblématiques de l’époque, sonorisant son texte de références musicales, usant du name-dropping autant que d’une topologie précise des lieux pour mieux revivre une jeunesse et une époque disparues. De tout cela sourd une incommensurable nostalgie, celle d’un homme de presque soixante ans qui se souvient, comme d’un paradis perdu, de ses apprentissages de jeune adulte en un temps de liberté, sans téléphones portables ni réseaux sociaux, sans fusillades de masse ni politisation à outrance des moindres enjeux. Ne manque pas même au tableau, sans que cela semble choquer le jeune Bret, ce producteur de cinéma à la Weinstein, secrètement homosexuel et usant sans vergogne de ses promesses de scénarios pour parvenir à ses fins. Bret est gay lui aussi et doit cacher ses tensions sexuelles adolescentes derrière un personnage de façade et la couverture d’une petite amie. En même temps que cet empêchement à être lui-même finit par susciter une certaine compassion chez le lecteur, il participe au climat d’étrangeté paranoïaque qu’en admirateur de Stephen King le narrateur entretient en un suspense longtemps latent, avant qu’il n’explose en l’on ne sait s’il s’agit vraiment d’une réalité dans l’intrigue ou des fantasmes d’un Bret emporté jusqu'à la psychose par son imagination d’écrivain. Travaillant ses obsessions avec une inlassable minutie, Bret Easton Ellis réussit un nouveau roman aussi malsain et sulfureux que brillant et virtuose : un pavé-fleuve dans la mare woke et un défi à la tyrannie de la censure et de la « cancel culture », comme on aimerait en voir davantage.
1980. Le narrateur Bret a dix-sept ans et entre en terminale au très sélect lycée privé de Buckley, à Los Angeles. Tout en écrivant son premier roman Moins que zéro qui paraîtra quelques années plus tard, il s’adonne à la frénésie d’alcool, de drogue et de sexe avec laquelle la jeunesse dorée californienne meuble le vide laissé par des parents bien trop accaparés par les paillettes et les dollars de l’industrie cinématographique. Mais l’arrivée d’un nouvel élève, le séduisant et charismatique Robert Mallory dont Bret se convainc bientôt qu’il pourrait bien avoir partie liée avec le tueur en série de jeunes filles qui sévit dans la ville, transforme ce qui semblait une autofiction en un thriller noir et paranoïaque. Aujourd’hui presque sexagénaire, l’auteur du très controversé livre-culte American Psycho revient après treize ans de silence avec un coup de maître : le voilà qui, à quatre décennies d’intervalle, revisite son premier roman et, obsédé par son introspection jusqu’à réinventer sans cesse son histoire sous une nouvelle forme, enrichie et exagérée par son imagination débridée d’écrivain, se joue de son lecteur, mais également de lui-même, en une vraie-fausse autobiographie délibérément confondante, un collage libre des fragments d’un passé dont il ne reste aujourd’hui que des éclats de mémoire distordue. L’on pourra aimer ou détester l’écriture sans concession, directe et crue, qui ne s’embarrasse d’aucune pudeur pour décrire précisément les scènes de sexe et de meurtre. L’on restera immanquablement fasciné par cette fresque générationnelle qui restitue sans fard la Californie clinquante des années quatre-vingts, cachant, sous son faste ensoleillé et ses strass hollywoodiens, le vertige d’un vide existentiel, affectif et moral que l’individualisme et le matérialisme les plus effrénés ne réussissent qu’à fort mal exorciser dans une surenchère de plaisirs luxueux et une orgie de tranquillisants, d’alcool et de stupéfiants. L’écrivain s’en donne à coeur joie dans les réminiscences, exhumant marques et objets emblématiques de l’époque, sonorisant son texte de références musicales, usant du name-dropping autant que d’une topologie précise des lieux pour mieux revivre une jeunesse et une époque disparues. De tout cela sourd une incommensurable nostalgie, celle d’un homme de presque soixante ans qui se souvient, comme d’un paradis perdu, de ses apprentissages de jeune adulte en un temps de liberté, sans téléphones portables ni réseaux sociaux, sans fusillades de masse ni politisation à outrance des moindres enjeux. Ne manque pas même au tableau, sans que cela semble choquer le jeune Bret, ce producteur de cinéma à la Weinstein, secrètement homosexuel et usant sans vergogne de ses promesses de scénarios pour parvenir à ses fins. Bret est gay lui aussi et doit cacher ses tensions sexuelles adolescentes derrière un personnage de façade et la couverture d’une petite amie. En même temps que cet empêchement à être lui-même finit par susciter une certaine compassion chez le lecteur, il participe au climat d’étrangeté paranoïaque qu’en admirateur de Stephen King le narrateur entretient en un suspense longtemps latent, avant qu’il n’explose en l’on ne sait s’il s’agit vraiment d’une réalité dans l’intrigue ou des fantasmes d’un Bret emporté jusqu'à la psychose par son imagination d’écrivain. Travaillant ses obsessions avec une inlassable minutie, Bret Easton Ellis réussit un nouveau roman aussi malsain et sulfureux que brillant et virtuose : un pavé-fleuve dans la mare woke et un défi à la tyrannie de la censure et de la « cancel culture », comme on aimerait en voir davantage.
Bret Easton Ellis
Né le 7 mars 1964 à Los Angeles, Ellis Bret Easton est un des écrivains américains contemporains les plus lus. Ses livres sont traduits dans le monde entier et témoignent des dérives existant dans une certaine partie de la société américaine trop gâtée. Son premier roman : "Moins que zéro" (1985) a été traduit en France dès 1986, il a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1987 sous le titre "Neige sur Beverly Hills" et a connu un énorme succès. Depuis il y a eu : "Les lois de l'attraction" (1987), adapté au cinéma en 2002, où l'on fait la connaissance de son personnage Patrick Bateman, que l'on retrouve dans "American Psycho" (1991) adapté au cinéma en 2000. Puis, "Zombies" (1994), a été traduit en 1996 par les éditions Robert Laffont et a servi de trame au film "Informers" en 2009. Ont suivi : "Glamorama" (1998 aux USA et 2005 en France), "Lunar Park" (2005), élu meilleur livre de l'année par le magazine Lire et "Suite(s) impériale(s)" en 2010, dans lequel on retrouve Clay, le personnage principal du tout premier roman.
Les éclats
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Bret Easton Ellis, Brice Matthieussent
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Lunar Park
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