Les eaux troubles du mojito. Et autres belles raisons d'habiter sur terre

Par : Philippe Delerm

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  • Nombre de pages128
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.148 kg
  • Dimensions13,0 cm × 18,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-02-105650-1
  • EAN9782021056501
  • Date de parution20/08/2015
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Sans doute, ce nouveau recueil est-il particulièrement "solaire", invités que nous sommes à goûter au plaisir transgressif du mojito, à se faire surprendre par une averse, à tremper nos lèvres dans la perfection transparente de la pastèque... Mais chez Philippe Delerm, le soleil ne va jamais sans pluie, et le bonheur sans mélancolie. Grand lecteur de Jules Renard, l'auteur le cite en exergue : "Le vrai bonheur serait de se souvenir du présent".
Ce présent qui ne cesse de s'échapper, bien sûr, et dont nous avons déjà la nostalgie alors même que nous le vivons. Voici quelques exemples de ces textes. "Tendre est la vie cruelle" : sur l'amour fragile de deux personnes qui, à près de 60 ans, ont plus de passé que d'avenir à vivre ensemble, mais qu'un baiser volé va rappeler à leur adolescence. "On ne peut pas être plus près, plus chauds, plus confondus.
Et pourtant c'est le fragile qu'on sent." Le bonheur de "Danser sans savoir danser" : on n'a jamais été de ceux qui fréquentent les boîtes de nuit. On admirait ceux qui, sur les pistes de danse, évoluaient si facilement. Mais un jour, à un mariage, "on choisit de danser. Danser, c'est un grand mot. On bouge comme un ours. Mais ce n'est pas grave. On a passé l'âge des susceptibilités. Chance, ça commence par un twist.
On peut jouer son insuffisance au deuxième degré, en pliant les genoux, avec un mouvement de bras qui ne donne pas le change, mais semble se moquer de toute une époque - la nôtre. "Le mensonge de la pastèque" : "Elle est trop belle. Etrange. Est-ce qu'on la boit, est-ce qu'on la mange ? Elle est comme une fausse piste du désir. (...) La mangue et la goyave ont goût de mangue et de goyave. La pastèque n'a goût de rien et c'est donc elle qu'on désire en vain.
Elle est la perfection de son mensonge (...) Elle n'est qu'un mirage de la chaleur et de l'été. "
Sans doute, ce nouveau recueil est-il particulièrement "solaire", invités que nous sommes à goûter au plaisir transgressif du mojito, à se faire surprendre par une averse, à tremper nos lèvres dans la perfection transparente de la pastèque... Mais chez Philippe Delerm, le soleil ne va jamais sans pluie, et le bonheur sans mélancolie. Grand lecteur de Jules Renard, l'auteur le cite en exergue : "Le vrai bonheur serait de se souvenir du présent".
Ce présent qui ne cesse de s'échapper, bien sûr, et dont nous avons déjà la nostalgie alors même que nous le vivons. Voici quelques exemples de ces textes. "Tendre est la vie cruelle" : sur l'amour fragile de deux personnes qui, à près de 60 ans, ont plus de passé que d'avenir à vivre ensemble, mais qu'un baiser volé va rappeler à leur adolescence. "On ne peut pas être plus près, plus chauds, plus confondus.
Et pourtant c'est le fragile qu'on sent." Le bonheur de "Danser sans savoir danser" : on n'a jamais été de ceux qui fréquentent les boîtes de nuit. On admirait ceux qui, sur les pistes de danse, évoluaient si facilement. Mais un jour, à un mariage, "on choisit de danser. Danser, c'est un grand mot. On bouge comme un ours. Mais ce n'est pas grave. On a passé l'âge des susceptibilités. Chance, ça commence par un twist.
On peut jouer son insuffisance au deuxième degré, en pliant les genoux, avec un mouvement de bras qui ne donne pas le change, mais semble se moquer de toute une époque - la nôtre. "Le mensonge de la pastèque" : "Elle est trop belle. Etrange. Est-ce qu'on la boit, est-ce qu'on la mange ? Elle est comme une fausse piste du désir. (...) La mangue et la goyave ont goût de mangue et de goyave. La pastèque n'a goût de rien et c'est donc elle qu'on désire en vain.
Elle est la perfection de son mensonge (...) Elle n'est qu'un mirage de la chaleur et de l'été. "

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Delphine VuaillatDecitre Annecy
5/5
Petits plaisirs du quotidien
C'est toujours un bonheur de lire Delerm…Avec ces mots, sa tendresse il sait mieux que quiconque nous parler de ces petits instants magiques du quotidien, de ces gestes, ces instants suspendus, ces regards… 20 ans après "La première gorgée de bière", Delerm nous invite à nouveau à partager moments de bonheur, de mélancolie et de tendresse avec sensibilité et justesse. De très jolis textes courts à consommer sans modération.
C'est toujours un bonheur de lire Delerm…Avec ces mots, sa tendresse il sait mieux que quiconque nous parler de ces petits instants magiques du quotidien, de ces gestes, ces instants suspendus, ces regards… 20 ans après "La première gorgée de bière", Delerm nous invite à nouveau à partager moments de bonheur, de mélancolie et de tendresse avec sensibilité et justesse. De très jolis textes courts à consommer sans modération.
  • poétique
  • mélancolie

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 3 notes dont 1 avis lecteur
Une demi-déception...
http://alombredunoyer.com/2015/12/14/les-eaux-troubles-du-mojito-philippe-delerm/ Après avoir découvert la première gorgée de bière, j'ai récidivé avec "Les eaux trouble du mojito et autres belles raisons d'habiter sur terre", dernier ouvrage de Philippe Delerm paru à l'occasion de la rentrée littéraire de Septembre 2015. Et je dois reconnaitre d'emblée que je reste un peu sur ma faim... L'auteur réutilise la formule précédente en augmentant légèrement le nombre de pages (110 cette fois) et celui des petits moments instantanés de la vie (il y a 40 très courtes histoires de deux à trois pages). Toutefois, j'ai trouvé que certaines manquaient de consistance (Le mensonge de la pastèque,...), d'autres carrément d'intérêt (je pense par exemple à Vive le Quorum...). Cela fait toujours appel à nos souvenirs avec des thèmes plus modernes, contemporains que le précédent opus. "Sourire en recevant un SMS, cela paraît normal, presque banal. Mais sourire en l'écrivant, c'est donner à l'espace une texture différente. En opposition avec le tapotement fébrile, on saisit dans l'effraction une connivence virtuelle, expectante et différée, qui se met à planer dans la touffeur hostile du trajet. Blague, ou tendresse? On ne saura pas le contenu, mais on envie la jubilation d'avoir à le transmettre. " Certes on retrouve la plume délicieusement poétique de l'auteur. C'est toujours un régal de déguster chaque phrase, chaque page. C'est fluide, agréable, plein de belles rimes et donc souvent beau. A l'instar du précédent ouvrage, cela fait un bien fou sur le moment mais je ne pense pas que j'en garde grand-chose une fois le livre refermé. "On fête la convivialité de se retrouver en terrasse, de parler sans restriction. Prendre un cocktail, c'est chaud. IL y a souvent des couleurs d'îles, des rouges tropicaux, des saveurs de noix de coco, un petit côté soleil Club Med à boire au deuxième degré, en se moquant de sa propre soif, d'une gourmandise enfantine que le rhum va créoliser. Et puis il y a le mojito. Trrrr ouille ouille! Le mot est sud-américain. Mais on attend bien autre chose. On a beau continuer à suivre la conversation, feindre l'indifférence, quand le serveur dépose le verre sur la table , on sent qu'une aventure commence. C'est tellement pervers, tellement trouble. D'emblée, une invite à plonger, à s'embarquer vers des fonds sous-marins qu'on aura bien du mal à maîtriser. On va nager à la recherche d'une épave, peut-être, ou bien pour caresser des algues étranges, qui veulent emprisonner ou caresser, l'équivoque est tentante." Ce livre permet de passer un moment très agréable de lecture, de calme et de zénitude. C'est parfait certainement dans une rame de métro ou un wagon de train pour s'isoler et décompresser, sur une plage ou dans une chaise longue pour s'évader et rêver, ou tout simplement pour un après-midi sympa et léger. Mais selon moi, il ne faut guère en attendre davantage... "Oui, la vie est une comédie légère, avec des gags, beaucoup de ridicules sociaux et de la solitude. Oui, les gens se dévoilent et ne commencent à s'aimer qu'à la fin, comme dans les pièces de Marivaux. Oui, l'été se ressemble. Oui le matin la vie est neuve; si bonne à boire quand on se lève le premier. On marche, on regarde la mer, on attend le café. On fait son film" C'est un livre qui plaira, c'est un livre que je conseille aux amoureux des mots et ceux qui souhaitent lire n'importe où dès qu'ils ont un peu de temps ou aux pressés. Et c'est un livre qui sera jugé non indispensable par d'autres. Je vous laisse libre choix... 2,5/5
http://alombredunoyer.com/2015/12/14/les-eaux-troubles-du-mojito-philippe-delerm/ Après avoir découvert la première gorgée de bière, j'ai récidivé avec "Les eaux trouble du mojito et autres belles raisons d'habiter sur terre", dernier ouvrage de Philippe Delerm paru à l'occasion de la rentrée littéraire de Septembre 2015. Et je dois reconnaitre d'emblée que je reste un peu sur ma faim... L'auteur réutilise la formule précédente en augmentant légèrement le nombre de pages (110 cette fois) et celui des petits moments instantanés de la vie (il y a 40 très courtes histoires de deux à trois pages). Toutefois, j'ai trouvé que certaines manquaient de consistance (Le mensonge de la pastèque,...), d'autres carrément d'intérêt (je pense par exemple à Vive le Quorum...). Cela fait toujours appel à nos souvenirs avec des thèmes plus modernes, contemporains que le précédent opus. "Sourire en recevant un SMS, cela paraît normal, presque banal. Mais sourire en l'écrivant, c'est donner à l'espace une texture différente. En opposition avec le tapotement fébrile, on saisit dans l'effraction une connivence virtuelle, expectante et différée, qui se met à planer dans la touffeur hostile du trajet. Blague, ou tendresse? On ne saura pas le contenu, mais on envie la jubilation d'avoir à le transmettre. " Certes on retrouve la plume délicieusement poétique de l'auteur. C'est toujours un régal de déguster chaque phrase, chaque page. C'est fluide, agréable, plein de belles rimes et donc souvent beau. A l'instar du précédent ouvrage, cela fait un bien fou sur le moment mais je ne pense pas que j'en garde grand-chose une fois le livre refermé. "On fête la convivialité de se retrouver en terrasse, de parler sans restriction. Prendre un cocktail, c'est chaud. IL y a souvent des couleurs d'îles, des rouges tropicaux, des saveurs de noix de coco, un petit côté soleil Club Med à boire au deuxième degré, en se moquant de sa propre soif, d'une gourmandise enfantine que le rhum va créoliser. Et puis il y a le mojito. Trrrr ouille ouille! Le mot est sud-américain. Mais on attend bien autre chose. On a beau continuer à suivre la conversation, feindre l'indifférence, quand le serveur dépose le verre sur la table , on sent qu'une aventure commence. C'est tellement pervers, tellement trouble. D'emblée, une invite à plonger, à s'embarquer vers des fonds sous-marins qu'on aura bien du mal à maîtriser. On va nager à la recherche d'une épave, peut-être, ou bien pour caresser des algues étranges, qui veulent emprisonner ou caresser, l'équivoque est tentante." Ce livre permet de passer un moment très agréable de lecture, de calme et de zénitude. C'est parfait certainement dans une rame de métro ou un wagon de train pour s'isoler et décompresser, sur une plage ou dans une chaise longue pour s'évader et rêver, ou tout simplement pour un après-midi sympa et léger. Mais selon moi, il ne faut guère en attendre davantage... "Oui, la vie est une comédie légère, avec des gags, beaucoup de ridicules sociaux et de la solitude. Oui, les gens se dévoilent et ne commencent à s'aimer qu'à la fin, comme dans les pièces de Marivaux. Oui, l'été se ressemble. Oui le matin la vie est neuve; si bonne à boire quand on se lève le premier. On marche, on regarde la mer, on attend le café. On fait son film" C'est un livre qui plaira, c'est un livre que je conseille aux amoureux des mots et ceux qui souhaitent lire n'importe où dès qu'ils ont un peu de temps ou aux pressés. Et c'est un livre qui sera jugé non indispensable par d'autres. Je vous laisse libre choix... 2,5/5
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