Les dictionnaires et l'emprunt (XVIe-XXIe siècle)

Par : Agnès Steuckardt, Odile Leclercq, Aïno Niklas-Salminen, Mathilde Thorel

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  • Nombre de pages264
  • PrésentationBroché
  • Poids0.345 kg
  • Dimensions14,7 cm × 20,8 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-85399-785-0
  • EAN9782853997850
  • Date de parution27/05/2011
  • CollectionLangues et langage
  • ÉditeurPU de Provence

Résumé

Le dictionnaire n'est pas un livre comme les autres. On le consulte comme un code civil : aux mots venus d'ailleurs, il semble pouvoir donner, ou refuser, droit de cité. Pourtant, comme le montre l'essor récent de la "métalexicographie", il est passible d'une analyse critique, et ses décrets n'ont pas force de loi. Au carrefour de la linguistique, de l'histoire et de la sociologie, le présent ouvrage passe au crible le traitement lexicographique des emprunts depuis le XVIe siècle.
Les rédacteurs de dictionnaires, sans disposer - ni peut-être vouloir user - d'une terminologie linguistique il est vrai hésitante jusqu'à la fin du XIXe siècle, se sont montrés soucieux de transmettre le souvenir du transfert linguistique, qui explique telle particularité de prononciation, d'orthographe, de construction ou de sens. Ils ont, ce faisant, inscrit une part d'altérité dans les identités linguistiques qu'ils contribuaient à bâtir.
Tenant, dans le réglage des usages linguistiques, un rôle ambigu d'acteurs et de témoins, ils enregistrent, année après année, emprunt après emprunt, la peur et le goût, l'oubli et la mémoire de la langue des autres.
Le dictionnaire n'est pas un livre comme les autres. On le consulte comme un code civil : aux mots venus d'ailleurs, il semble pouvoir donner, ou refuser, droit de cité. Pourtant, comme le montre l'essor récent de la "métalexicographie", il est passible d'une analyse critique, et ses décrets n'ont pas force de loi. Au carrefour de la linguistique, de l'histoire et de la sociologie, le présent ouvrage passe au crible le traitement lexicographique des emprunts depuis le XVIe siècle.
Les rédacteurs de dictionnaires, sans disposer - ni peut-être vouloir user - d'une terminologie linguistique il est vrai hésitante jusqu'à la fin du XIXe siècle, se sont montrés soucieux de transmettre le souvenir du transfert linguistique, qui explique telle particularité de prononciation, d'orthographe, de construction ou de sens. Ils ont, ce faisant, inscrit une part d'altérité dans les identités linguistiques qu'ils contribuaient à bâtir.
Tenant, dans le réglage des usages linguistiques, un rôle ambigu d'acteurs et de témoins, ils enregistrent, année après année, emprunt après emprunt, la peur et le goût, l'oubli et la mémoire de la langue des autres.