Gens ordinaires dans la Grande Guerre. Correspondances, récits, témoignages

Par : Agnès Steuckardt, Corinne Gomila, Chantal Wionet
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  • Nombre de pages304
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.442 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-7351-2957-7
  • EAN9782735129577
  • Date de parution20/06/2024
  • Collection54
  • ÉditeurMaison des Sciences de l'Homme

Résumé

De la Grande Guerre, que disent les femmes et les hommes qui la vivent ? Que s'écrivent-ils ? Lettres, carnets de guerre, journaux intimes, testaments, enregistrements sonores : à travers les archives retrouvées de la Première Guerre mondiale, l'ouvrage explore les multiples résonances de la parole vive, écoutant les voix discrètes des gens ordinaires. Si l'histoire moderne a parfois contesté la qualité d'"ordinaire" à celles et ceux qui furent capables d'écrire, les milliers de documents rassemblés par les explorateurs du for privé ont révélé que, dès avant la Révolution, l'écriture était une activité plus banale qu'on ne l'avait supposé.
Le XIXe siècle en a démocratisé la pratique, et, avec le recours massif à l'écrit qu'elle a suscité, la Grande Guerre représente un moment majeur pour comprendre et décrire les gens ordinaires, leurs pratiques langagières, leur existence, leur subjectivité. Linguistes et historiens, littéraires, archivistes, anthropologues se rencontrent ici pour questionner leurs archives : comment ont-elles été découvertes ? Quel rapport entretiennent-elles avec les discours déjà connus de la Première Guerre mondiale ? Comment, dans ce contexte, se construit le discours ordinaire ? Des mots de tendresse aux murmures de révolte, de l'égrenage du quotidien aux dernières volontés, de l'espérance de la victoire au récit de l'attente collective, il dit l'impatience que "ça finisse" et que reprenne le cours des vies singulières.
De la Grande Guerre, que disent les femmes et les hommes qui la vivent ? Que s'écrivent-ils ? Lettres, carnets de guerre, journaux intimes, testaments, enregistrements sonores : à travers les archives retrouvées de la Première Guerre mondiale, l'ouvrage explore les multiples résonances de la parole vive, écoutant les voix discrètes des gens ordinaires. Si l'histoire moderne a parfois contesté la qualité d'"ordinaire" à celles et ceux qui furent capables d'écrire, les milliers de documents rassemblés par les explorateurs du for privé ont révélé que, dès avant la Révolution, l'écriture était une activité plus banale qu'on ne l'avait supposé.
Le XIXe siècle en a démocratisé la pratique, et, avec le recours massif à l'écrit qu'elle a suscité, la Grande Guerre représente un moment majeur pour comprendre et décrire les gens ordinaires, leurs pratiques langagières, leur existence, leur subjectivité. Linguistes et historiens, littéraires, archivistes, anthropologues se rencontrent ici pour questionner leurs archives : comment ont-elles été découvertes ? Quel rapport entretiennent-elles avec les discours déjà connus de la Première Guerre mondiale ? Comment, dans ce contexte, se construit le discours ordinaire ? Des mots de tendresse aux murmures de révolte, de l'égrenage du quotidien aux dernières volontés, de l'espérance de la victoire au récit de l'attente collective, il dit l'impatience que "ça finisse" et que reprenne le cours des vies singulières.