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12 juillet 1515. Dioneo, apprenti imprimeur de 15 ans, assiste à l'Entrée Royale du nouveau roi François 1er à Lyon, ville frontière du Royaume de France. Témoin et héros inconscient et provocateur d'un incident banal, il ne peut deviner que cette journée va sceller son destin. La Colline aux corbeaux, premier volet des "Dents noires", est un roman librement inspiré de l'Histoire de l'imprimerie entre Lyon et Venise au début du XVIe siècle.
Il relate les amours et le destin tragique d'un jeune homme, né pauvre, qui se révèle fou de savoirs, d'aventures et de liberté, et dont l'ascension fulgurante va se trouver broyée, par la rumeur qui enflamme les esprits et l'intolérance religieuse qui déchire son temps. Un roman initiatique, véritable thriller machiavélique qui nous fait arpenter les rues et les secrets de deux grandes villes de la Renaissance, dans un temps où l'imprimerie, technologie révolutionnaire, joue un rôle majeur, bouleversant les valeurs et les mentalités.
Un roman historique qui fait écho aux interrogations et débats actuels, et qui n'est pas sans évoquer notre époque en pleine mutation.
Un peu d'histoire lyonnaise
Le roman s'ouvre sur l'arrivée de François 1er à Lyon. Nous faisons la connaissance de Dioneo, un jeune apprenti imprimeur de 15 ans plein de talents, dont nous allons suivre le parcours.
L'histoire de Dioneo est le fils d'une servante qui va découvrir la littérature grâce à Pariette, la fille de la riche famille dans laquelle travaille sa mère. Il deviendra le protéger du père de Pariette, le banquier Albizzi, qui saura voir ses capacités et le placera chez Maître Aymée, libraire.
Ayant soif de connaissances Dioneo part pour Venise afin d'apprendre l'hébreux... Il reviendra à Lyon où son destin rencontrera celui de l'Histoire...
Ce roman est certes un roman historique sur la Renaissance et plus particulièrement sur l'histoire de l'imprimerie à Lyon et à Venise, mais c'est aussi un thriller politique qui fait écho au monde d'aujourd'hui. Le lecteur qui ouvre ce roman ne peut être que captivé, car on s'attache au personnage de Dioneo mais aussi à ceux qui vont croiser sa route pour le meilleur ou pour le pire. Enfin, ce roman est un bel objet avec des gravures de l'époque parsemées tout au long du roman.
Un véritable coup de coeur.