On connaît la chanson. En voici les couplets. Les personnages des nouvelles de Claire Castillon parlent d'eux-mêmes. « Je suis lucide, un gilet rose pâle quand on est moche est beaucoup moins sensuel qu'une robe moulante quand on est belle », « Elle aime sa famille, son ouf est bien complet et je suis sa coquille », « Avant, les hommes étaient bien », « Quand ma femme apparaît, mes érections retombent », « Puisque je n'ai aucune mystère, autant garder pour moi mes noirceurs ».
On reconnaît le refrain, il a déjà croisé nos vies, n'avons-nous pas voulu l'entendre ? Claire Castillon nous écrit un chant de vérités. Il donne une polyphonie étonnante, entre étouffement, solitudes à plusieurs, ruptures, sexe virtuel, amours frigides, familles nombreuses, travers exemplaires. Ces personnages, en quête d'eux-mêmes, acrobates suspendus pompeusement au-dessus de leur propre vide l'avouent : J'ai envie d'aimer les gens, mais je ne sais plus comment.
Un talent singulier, mais universel
On connaît la chanson. En voici les couplets. Les personnages des nouvelles de Claire Castillon parlent d'eux-mêmes. « Je suis lucide, un gilet rose pâle quand on est moche est beaucoup moins sensuel qu'une robe moulante quand on est belle », « Elle aime sa famille, son ouf est bien complet et je suis sa coquille », « Avant, les hommes étaient bien », « Quand ma femme apparaît, mes érections retombent », « Puisque je n'ai aucune mystère, autant garder pour moi mes noirceurs ».
On reconnaît le refrain, il a déjà croisé nos vies, n'avons-nous pas voulu l'entendre ? Claire Castillon nous écrit un chant de vérités. Il donne une polyphonie étonnante, entre étouffement, solitudes à plusieurs, ruptures, sexe virtuel, amours frigides, familles nombreuses, travers exemplaires. Ces personnages, en quête d'eux-mêmes, acrobates suspendus pompeusement au-dessus de leur propre vide l'avouent : J'ai envie d'aimer les gens, mais je ne sais plus comment.
Un talent singulier, mais universel