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  • Nombre de pages288
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.176 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-07-309483-4
  • EAN9782073094834
  • Date de parution16/01/2025
  • CollectionFolio
  • ÉditeurFolio

Résumé

"Dans mon nouveau collège, j'étais excellent, comme le sont les élèves qui portent des lunettes. Le niveau moyen était cependant faible et certains élèves très jaloux. Ils me demandaient des réponses sans politesse : "Eh, le nouveau, c'est quand Clovis, enculé ? " Ils m'étonnaient par leur ignorance. Alors je leur disais d'en faire plus, que c'était pas compliqué l'histoire de France. Rapidement j'ai donc pris des baffes".
A dix ans, Skander atterrit à Courseine, en banlieue parisienne. L'Aide sociale à l'enfance lui a trouvé une famille d'accueil : la mystérieuse Madame Khadija. Là-bas, il comprend vite que sa passion pour le dictionnaire ou ses bons résultats scolaires ne l'aideront pas à s'intégrer. Entraîné par les jeunes du Grand Quartier, il parvient à faire de la rue son royaume, mais s'éloigne chaque jour davantage de son rêve de devenir quelqu'un...
"Dans mon nouveau collège, j'étais excellent, comme le sont les élèves qui portent des lunettes. Le niveau moyen était cependant faible et certains élèves très jaloux. Ils me demandaient des réponses sans politesse : "Eh, le nouveau, c'est quand Clovis, enculé ? " Ils m'étonnaient par leur ignorance. Alors je leur disais d'en faire plus, que c'était pas compliqué l'histoire de France. Rapidement j'ai donc pris des baffes".
A dix ans, Skander atterrit à Courseine, en banlieue parisienne. L'Aide sociale à l'enfance lui a trouvé une famille d'accueil : la mystérieuse Madame Khadija. Là-bas, il comprend vite que sa passion pour le dictionnaire ou ses bons résultats scolaires ne l'aideront pas à s'intégrer. Entraîné par les jeunes du Grand Quartier, il parvient à faire de la rue son royaume, mais s'éloigne chaque jour davantage de son rêve de devenir quelqu'un...

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Sasha M.Decitre Levallois-Perret
4/5
Les conditions idéales
Les conditions idéales est un roman rempli d'espoir, de tristesse et de douleur. Ce roman a un côté authentique et sincère, qui ne tombe pas dans la pitié ou le misérabilisme. Une lecture unique et intéressante !
Les conditions idéales est un roman rempli d'espoir, de tristesse et de douleur. Ce roman a un côté authentique et sincère, qui ne tombe pas dans la pitié ou le misérabilisme. Une lecture unique et intéressante !

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Un premier roman pudique et attachant, singulièrement subtil dans l’expression de sa révolte
On ne peut pas dire que les fées se sont penchées sur le berceau de Skander. Abandonné très jeune par une mère dysfonctionnelle et placé en familles d’accueil, le voilà qui atterrit dans le 9-3, chez Madame Khadija, bien occupée à joindre les deux bouts avec l’argent que lui rapportent les enfants de l’Aide Sociale à l’Enfance. Lui, le bon élève rêvant d’études supérieures, se retrouve au beau milieu des caïds de banlieue, des bagarres et de la délinquance, à deux doigts des filets tendus, d’un côté par l’idéologie salafiste, de l’autre, par l’argent facile de la drogue. Alors, succombera-t-il, lui aussi, à ces conditions si peu idéales ? Caméra sur l’épaule de ce personnage en partie inspiré de sa propre histoire, Mokhtar Amoudi pose, avec une lucidité côtoyant avec mélancolie la fraîcheur candide et spontanée de son regard d’enfant, la question du déterminisme social. Habitué à s’accommoder d’un environnement affectif défaillant, Skandar doit maintenant résister à la pente, où, pour avoir la paix, il lui serait facile de suivre les autres jeunes. De petits trafics en actes de délinquance de plus en plus lourds, l’engrenage est insidieux et la dérive de plus en plus franche. Sans pour autant de complaisance ni lui chercher d’excuse, la narration observe les tiraillements de l’adolescent, entretenant la tension née de la certitude de le voir vaciller sur une ligne de crête décisive. Pour lutter contre les forces de gravité qui menacent de l’enfermer lui aussi dans le vase clos de ce milieu, il dépendra de sa propre capacité de résilience, mais aussi – l’hommage transpire du texte – de l’accompagnement de l’ASE et du soutien exigeant et bienveillant de quelques adultes soucieux de son évolution. L’on pourrait être tenté de ne voir dans ce récit que l’accumulation à satiété des stéréotypes et des clichés habituels sur la banlieue. Ce serait sans compter la voix sincère et désarmante, délaissant pathos et misérabilisme pour une bienveillance teintée d’un humour tendre, qui fait toute la fraîcheur et le charme de ce premier roman pudique et attachant, si singulièrement subtil dans l’expression de sa révolte.
On ne peut pas dire que les fées se sont penchées sur le berceau de Skander. Abandonné très jeune par une mère dysfonctionnelle et placé en familles d’accueil, le voilà qui atterrit dans le 9-3, chez Madame Khadija, bien occupée à joindre les deux bouts avec l’argent que lui rapportent les enfants de l’Aide Sociale à l’Enfance. Lui, le bon élève rêvant d’études supérieures, se retrouve au beau milieu des caïds de banlieue, des bagarres et de la délinquance, à deux doigts des filets tendus, d’un côté par l’idéologie salafiste, de l’autre, par l’argent facile de la drogue. Alors, succombera-t-il, lui aussi, à ces conditions si peu idéales ? Caméra sur l’épaule de ce personnage en partie inspiré de sa propre histoire, Mokhtar Amoudi pose, avec une lucidité côtoyant avec mélancolie la fraîcheur candide et spontanée de son regard d’enfant, la question du déterminisme social. Habitué à s’accommoder d’un environnement affectif défaillant, Skandar doit maintenant résister à la pente, où, pour avoir la paix, il lui serait facile de suivre les autres jeunes. De petits trafics en actes de délinquance de plus en plus lourds, l’engrenage est insidieux et la dérive de plus en plus franche. Sans pour autant de complaisance ni lui chercher d’excuse, la narration observe les tiraillements de l’adolescent, entretenant la tension née de la certitude de le voir vaciller sur une ligne de crête décisive. Pour lutter contre les forces de gravité qui menacent de l’enfermer lui aussi dans le vase clos de ce milieu, il dépendra de sa propre capacité de résilience, mais aussi – l’hommage transpire du texte – de l’accompagnement de l’ASE et du soutien exigeant et bienveillant de quelques adultes soucieux de son évolution. L’on pourrait être tenté de ne voir dans ce récit que l’accumulation à satiété des stéréotypes et des clichés habituels sur la banlieue. Ce serait sans compter la voix sincère et désarmante, délaissant pathos et misérabilisme pour une bienveillance teintée d’un humour tendre, qui fait toute la fraîcheur et le charme de ce premier roman pudique et attachant, si singulièrement subtil dans l’expression de sa révolte.
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