Les Compagnons de l'Université nouvelle. Histoire, mémoire et postérité

Par : Bruno Garnier, Martine Safra
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  • Nombre de pages319
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.645 kg
  • Dimensions17,3 cm × 24,5 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-7535-9324-4
  • EAN9782753593244
  • Date de parution25/05/2023
  • ÉditeurPU Rennes
  • PréfacierJean-Paul Delahaye

Résumé

Les Compagnons - combattants de la Grande Guerre, auteurs d'un manifeste intitulé L'Université nouvelle paru en 1918-1919 - espéraient que l'Union sacrée, acquise dans les tranchées, prolongerait ses effets dans la paix en faveur d'une réforme démocratique de l'école. Cette réforme devait mettre fin à la séparation des scolarités entre deux ordres : l'école primaire gratuite et ses prolongements, pour les enfants du peuple, et l'ordre secondaire payant, autour du lycée, pour les enfants de la bourgeoisie.
Ils voulaient fonder l' "école unique" pour tous, jusqu'aux formations supérieures. L'équité sociale servirait ainsi l'efficacité économique en faveur de la patrie à reconstruire. Si leur projet a connu de profondes transformations ultérieures, jusqu'au début des années1930, au profit de la culture scientifique et de l'émancipation des masses, il est resté jusqu'à la fin fidèle à l'horizon tracé en 1918.
L'ouvrage revisite ce mouvement de quatre manières. Premièrement, par la mise à jour des connaissances historiques sur certains points, tels la laïcité ou l'enseignement des sciences ; deuxièmement, par la comparaison internationale avec d'autres systèmes éducatifs de la même époque ; troisièmement, par l'élargissement de l'empan historique du mouvement, mettant au jour ses racines au XIXe siècle et ses avatars ultérieurs ; quatrièmement, par une approche biographique mettant l'accent sur quelques figures attachées à la cause des femmes, à celle de la méritocratie, à celle de la fraternité.
Il s'agit ici d'inviter le lecteur à s'interroger sur les critères par lesquels on a pu reconnaître ce qu'était une école démocratique, depuis 1918 jusqu'à nos jours. Avec le soutien du CUIP
Les Compagnons - combattants de la Grande Guerre, auteurs d'un manifeste intitulé L'Université nouvelle paru en 1918-1919 - espéraient que l'Union sacrée, acquise dans les tranchées, prolongerait ses effets dans la paix en faveur d'une réforme démocratique de l'école. Cette réforme devait mettre fin à la séparation des scolarités entre deux ordres : l'école primaire gratuite et ses prolongements, pour les enfants du peuple, et l'ordre secondaire payant, autour du lycée, pour les enfants de la bourgeoisie.
Ils voulaient fonder l' "école unique" pour tous, jusqu'aux formations supérieures. L'équité sociale servirait ainsi l'efficacité économique en faveur de la patrie à reconstruire. Si leur projet a connu de profondes transformations ultérieures, jusqu'au début des années1930, au profit de la culture scientifique et de l'émancipation des masses, il est resté jusqu'à la fin fidèle à l'horizon tracé en 1918.
L'ouvrage revisite ce mouvement de quatre manières. Premièrement, par la mise à jour des connaissances historiques sur certains points, tels la laïcité ou l'enseignement des sciences ; deuxièmement, par la comparaison internationale avec d'autres systèmes éducatifs de la même époque ; troisièmement, par l'élargissement de l'empan historique du mouvement, mettant au jour ses racines au XIXe siècle et ses avatars ultérieurs ; quatrièmement, par une approche biographique mettant l'accent sur quelques figures attachées à la cause des femmes, à celle de la méritocratie, à celle de la fraternité.
Il s'agit ici d'inviter le lecteur à s'interroger sur les critères par lesquels on a pu reconnaître ce qu'était une école démocratique, depuis 1918 jusqu'à nos jours. Avec le soutien du CUIP