Les communautés.. Une question posée à la France

Par : Michel Michel

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Nombre de pages215
  • PrésentationBroché
  • Poids0.325 kg
  • Dimensions15,5 cm × 22,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-8251-1636-X
  • EAN9782825116364
  • Date de parution25/06/2002
  • ÉditeurL'Age d'Homme

Résumé

Ce début du XXIe siècle est animé par un extraordinaire mouvement de quête d'identité. Avant de dénoncer ou d'approuver ce phénomène, il conviendrait d'abord de mieux le connaître. L'incompréhension entre les communautés est-elle une fatalité ? L'enracinement dans une tradition est-il incompatible avec la conscience de l'Universel ? Au contraire, n'est-ce pas dans la mesure où nous avons reçu une langue, un héritage culturel particulier, que nous avons quelques moyens de comprendre les hommes des autres cultures ? L'humanité évolue-t-elle nécessairement vers la dissolution des particularismes au sein d'une société uniforme et atomisée ? L'attachement à une communauté d'origine ou de destin, si petite soit-elle, provinciale ou étrangère, ethnique ou religieuse, est-elle contradictoire avec la loyauté du citoyen ? Et si la Patrie n'est plus perçue comme une fédération de communautés, ne se réduit-elle pas à une abstraction idéologique ou administrative ? La législation, en France, ne reconnaît que des individus et ignore largement cette réalité communautaire que les responsables institutionnels sont à la fois obligés de prendre en compte et tenus de ne pas nommer. Poser la question de la communauté, c'est enfin reconnaître qu'une part de la vie sociale, le " local ", le " quotidien ", le " familier ", le " coutumier " ne peuvent, sans mutilation, se réduire à la logique formelle des institutions juridiques, des fictions bureaucratiques ou des mécanismes du marché.
Ce début du XXIe siècle est animé par un extraordinaire mouvement de quête d'identité. Avant de dénoncer ou d'approuver ce phénomène, il conviendrait d'abord de mieux le connaître. L'incompréhension entre les communautés est-elle une fatalité ? L'enracinement dans une tradition est-il incompatible avec la conscience de l'Universel ? Au contraire, n'est-ce pas dans la mesure où nous avons reçu une langue, un héritage culturel particulier, que nous avons quelques moyens de comprendre les hommes des autres cultures ? L'humanité évolue-t-elle nécessairement vers la dissolution des particularismes au sein d'une société uniforme et atomisée ? L'attachement à une communauté d'origine ou de destin, si petite soit-elle, provinciale ou étrangère, ethnique ou religieuse, est-elle contradictoire avec la loyauté du citoyen ? Et si la Patrie n'est plus perçue comme une fédération de communautés, ne se réduit-elle pas à une abstraction idéologique ou administrative ? La législation, en France, ne reconnaît que des individus et ignore largement cette réalité communautaire que les responsables institutionnels sont à la fois obligés de prendre en compte et tenus de ne pas nommer. Poser la question de la communauté, c'est enfin reconnaître qu'une part de la vie sociale, le " local ", le " quotidien ", le " familier ", le " coutumier " ne peuvent, sans mutilation, se réduire à la logique formelle des institutions juridiques, des fictions bureaucratiques ou des mécanismes du marché.