Coup de coeur
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  • Nombre de pages372
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.203 kg
  • Dimensions10,9 cm × 17,9 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-7578-8143-9
  • EAN9782757881439
  • Date de parution17/10/2019
  • CollectionPoints
  • ÉditeurPoints
  • TraducteurAnna Gibson

Résumé

Fredrik Welin vit reclus sur une île de la Baltique. A soixante-six ans, sans femme ni amis, il a pour seule activité une baignade quotidienne dans un trou de glace. L'intrusion d'Harriet, l'amour de jeunesse abandonnée quarante ans plus tôt, brise sa routine. Mourante, elle exige qu'il tienne une promesse : lui montrer un lac forestier. Fredrik ne le sait pas, mais sa vie vient de recommencer. Henning Mankell (1948-2015), auteur suédois, un des maîtres incontestés du roman policier scandinave, s'est également imposé en littérature.
Tous ses ouvrages sont disponibles en Points. "Chef-d'oeuvre. Vraiment". L'Express Traduit du suédois par Anna Gibson
Fredrik Welin vit reclus sur une île de la Baltique. A soixante-six ans, sans femme ni amis, il a pour seule activité une baignade quotidienne dans un trou de glace. L'intrusion d'Harriet, l'amour de jeunesse abandonnée quarante ans plus tôt, brise sa routine. Mourante, elle exige qu'il tienne une promesse : lui montrer un lac forestier. Fredrik ne le sait pas, mais sa vie vient de recommencer. Henning Mankell (1948-2015), auteur suédois, un des maîtres incontestés du roman policier scandinave, s'est également imposé en littérature.
Tous ses ouvrages sont disponibles en Points. "Chef-d'oeuvre. Vraiment". L'Express Traduit du suédois par Anna Gibson

Avis libraires
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3 Coups de cœur
de nos libraires
  • Emouvant
  • XXIe siècle
  • Solitude
  • maladie
  • Attendrissant
  • ile suedoise
  • amour de jeunesse
Glaçant
Pas de commissaire Wallender dans ce roman, mais toujours le décor glacial de la Norvège, des personnages très typés et des sentiments ambigus. A lire bien au chaud ...
Pas de commissaire Wallender dans ce roman, mais toujours le décor glacial de la Norvège, des personnages très typés et des sentiments ambigus. A lire bien au chaud ...
  • Dépaysant
5/5
Epoustouflant
Une vie passée à fuir... A 66 ans fredrik ancien chirurgien vit isolé sur une île de la Baltique avec sa chienne et sa chatte. Son seul contact avec l'extérieur: Jansson le facteur et son hydrocoptère. Un jour Harriet son amour de jeunesse vient lui faire honorer une promesse jamais tenue. Rencontres inattendues, retrouvailles, et pardon...autant avec soi qu'avec les autres. Un roman superbe qui ne peut pas laisser indifférent. Henning Mankell possède une plume superbe et décrit les sentiments d'une façon extraordinaire.
Une vie passée à fuir... A 66 ans fredrik ancien chirurgien vit isolé sur une île de la Baltique avec sa chienne et sa chatte. Son seul contact avec l'extérieur: Jansson le facteur et son hydrocoptère. Un jour Harriet son amour de jeunesse vient lui faire honorer une promesse jamais tenue. Rencontres inattendues, retrouvailles, et pardon...autant avec soi qu'avec les autres. Un roman superbe qui ne peut pas laisser indifférent. Henning Mankell possède une plume superbe et décrit les sentiments d'une façon extraordinaire.
  • Passionnant
  • Emouvant
  • Eblouissant

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.9/5
sur 77 notes dont 11 avis lecteurs
Superbe roman
http://alombredunoyer.com/2015/11/05/les-chaussures-italiennes-henning-mankell/ Si Henning Mankell est connu et reconnu pour être l'un des maitres incontestés du roman policier (les fameuses enquêtes de Wallander), il était aussi un grand écrivain de littérature dans lequel il s'était également imposé. Son roman, Les chaussures italiennes, paru aux Editions Points en Février 2011, en est un très bel exemple. À soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus avec pour unique compagnie sa chienne et sa chatte depuis près de 12 ans sur une île balte dans la maison familiale. Chirurgien de profession, sa carrière fut stoppée net par une erreur tragique lors d'une opération: il amputa une jeune femme du mauvais bras. Après avoir reçu un avertissement de la profession, il a choisi de prendre une retraite anticipée et de fuir. Son quotidien est très routinier: il s’inflige chaque matin une immersion au fond d’un trou creusé dans la glace, il attend Jansson, le postier hypocondriaque qui ne lui apporte jamais rien et écrit son activité dans une sorte de journal de bord. "J’avais trahi parce que j’avais peur d’être trahi à mon tour. Cette peur du lien, cette peur de sentiments trop intenses pour pouvoir être contrôlés, m’avait toujours poussé à réagir d’une seule façon : l’esquive, la fuite. Pourquoi ? Je n’aurais pas su répondre à cette question. Mais je savais que je n’étais pas le seul. Je vivais dans un monde où beaucoup d’hommes passaient leur vie à avoir peur de la même façon que moi." Mais cette routine est interrompue un jour par l'arrivée d'une femme, l'intrusion d'Harriet sur son ile, femme qu'il a aimée et abandonnée trente-sept ans plus tôt. Sa vie va être totalement perturbée et durant deux hivers et un été, Fredrik va renouer avec le monde, les émotions, la vie tout simplement au travers de différentes femmes. Harriet, son amoureuse délaissée, Louise, sa fille inconnue, Agnès, la "victime" malheureuse de son erreur, Sima, une jeune femme perdue... "As-tu jamais cru que tu me reverrais un jour? L'as-tu jamais souhaité? Je n'ai pas répondu. Pour une personne qui en a abandonné une autre sans mot d'explication, il n'y a au fond rien à dire. Il existe des trahisons qui ne peuvent se pardonner, ni même s'expliquer de quelque manière que ce soit. Celle que j'avais infligée à Harriet était de celles-là. Donc je n'ai rien dit. J'ai attendu, en regardant la flamme de la bougie." Ce roman est superbe mais très émouvant. Henning Mankell excelle réellement dans son art d'écrivain mais l'atmosphère du livre est déconcertante: mélancolie, tristesse, remords et regrets, solitude, maladie, cancer, mort... "Il est aussi facile de se perdre à l'intérieur de soi que sur les chemins des bois ou dans les rues des villes." Ce récit est finalement un long (très long même tellement le déroulé du livre est lent) cheminement de deux êtres, Fredrik et Louise, rongés par le remord, leurs âmes meurtries à jamais de regrets. La plume de Mankell est subtile, très illustrative, merveilleusement évocatrice des sentiments et des pensées des personnages. On ne peut que ressentir de l'empathie pour ces derniers. Leurs histoires nous submergent, nous captivent et souvent nous bouleversent. Il y a dans les pages du livre, à l'instar des meilleurs thrillers ou polars, des moments oppressants qui nous prennent littéralement à la gorge mais aussi des moments d'intense douceur. De nombreuses phrases fortes, des dialogues incisifs entre Fredrik et sa fille ou sa "victime", mais surtout une atmosphère particulière dans laquelle on baigne avec bonheur. Les descriptions de la nature sont également superbes, ce qui fait que l'on voyage en tournant les pages. Et pourtant la mort est omniprésente tout au long de l'opus... "La mort ne me fait pas peur. Ce que je n'aime pas, c'est l'idée que je vais devoir rester morte si longtemps." Malgré cette noirceur et cette lenteur assumée, il n'y a que peu de longueur tout au long des 4 parties du livre. Cela se lit très facilement et relativement rapidement. On assiste avec "bonheur" mais le cœur serré et avec souvent les larmes proches, à la fin de vie d'Harriet retrouvant celui qu'elle n'a jamais oublié et mourant à ces côtés dans sa maison, de Fredrik assumant enfin ses mensonges, ses fuites et faisant face à ses peurs, regoutant à la vie en quelque sorte. Les personnages "secondaires" sont parfaitement intégrés au récit. De rebondissements en révélations , Mankell nous offre ici un récit touchant empreint d'une grande humanité. C'est bouleversant pour le lecteur (surtout en cette période qui suit son décès)! "J'attendais la lumière du jour pour entreprendre la traversée. Comment j'allais me débrouiller avec ma vie, après tout ce qui s'était passé, je n'en avais aucune idée. Là, tout à coup, sur la jetée, j'ai fondu en larmes. Chacune de mes portes intérieures battait au vent, et ce vent, me semblait-il, ne cessait de gagnait en puissance." Vous l'aurez compris, âmes sensibles s'abstenir. Vous ne ressortirez pas indemnes d'une telle lecture. Impossible en effet de rester de marbre face à ce beau récit, certes trop mélancolique mais si bien écrit... Si vous souhaitez découvrir le Mankell écrivain et non le père de Wallander, lisez les chaussures italiennes. 4/5
http://alombredunoyer.com/2015/11/05/les-chaussures-italiennes-henning-mankell/ Si Henning Mankell est connu et reconnu pour être l'un des maitres incontestés du roman policier (les fameuses enquêtes de Wallander), il était aussi un grand écrivain de littérature dans lequel il s'était également imposé. Son roman, Les chaussures italiennes, paru aux Editions Points en Février 2011, en est un très bel exemple. À soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus avec pour unique compagnie sa chienne et sa chatte depuis près de 12 ans sur une île balte dans la maison familiale. Chirurgien de profession, sa carrière fut stoppée net par une erreur tragique lors d'une opération: il amputa une jeune femme du mauvais bras. Après avoir reçu un avertissement de la profession, il a choisi de prendre une retraite anticipée et de fuir. Son quotidien est très routinier: il s’inflige chaque matin une immersion au fond d’un trou creusé dans la glace, il attend Jansson, le postier hypocondriaque qui ne lui apporte jamais rien et écrit son activité dans une sorte de journal de bord. "J’avais trahi parce que j’avais peur d’être trahi à mon tour. Cette peur du lien, cette peur de sentiments trop intenses pour pouvoir être contrôlés, m’avait toujours poussé à réagir d’une seule façon : l’esquive, la fuite. Pourquoi ? Je n’aurais pas su répondre à cette question. Mais je savais que je n’étais pas le seul. Je vivais dans un monde où beaucoup d’hommes passaient leur vie à avoir peur de la même façon que moi." Mais cette routine est interrompue un jour par l'arrivée d'une femme, l'intrusion d'Harriet sur son ile, femme qu'il a aimée et abandonnée trente-sept ans plus tôt. Sa vie va être totalement perturbée et durant deux hivers et un été, Fredrik va renouer avec le monde, les émotions, la vie tout simplement au travers de différentes femmes. Harriet, son amoureuse délaissée, Louise, sa fille inconnue, Agnès, la "victime" malheureuse de son erreur, Sima, une jeune femme perdue... "As-tu jamais cru que tu me reverrais un jour? L'as-tu jamais souhaité? Je n'ai pas répondu. Pour une personne qui en a abandonné une autre sans mot d'explication, il n'y a au fond rien à dire. Il existe des trahisons qui ne peuvent se pardonner, ni même s'expliquer de quelque manière que ce soit. Celle que j'avais infligée à Harriet était de celles-là. Donc je n'ai rien dit. J'ai attendu, en regardant la flamme de la bougie." Ce roman est superbe mais très émouvant. Henning Mankell excelle réellement dans son art d'écrivain mais l'atmosphère du livre est déconcertante: mélancolie, tristesse, remords et regrets, solitude, maladie, cancer, mort... "Il est aussi facile de se perdre à l'intérieur de soi que sur les chemins des bois ou dans les rues des villes." Ce récit est finalement un long (très long même tellement le déroulé du livre est lent) cheminement de deux êtres, Fredrik et Louise, rongés par le remord, leurs âmes meurtries à jamais de regrets. La plume de Mankell est subtile, très illustrative, merveilleusement évocatrice des sentiments et des pensées des personnages. On ne peut que ressentir de l'empathie pour ces derniers. Leurs histoires nous submergent, nous captivent et souvent nous bouleversent. Il y a dans les pages du livre, à l'instar des meilleurs thrillers ou polars, des moments oppressants qui nous prennent littéralement à la gorge mais aussi des moments d'intense douceur. De nombreuses phrases fortes, des dialogues incisifs entre Fredrik et sa fille ou sa "victime", mais surtout une atmosphère particulière dans laquelle on baigne avec bonheur. Les descriptions de la nature sont également superbes, ce qui fait que l'on voyage en tournant les pages. Et pourtant la mort est omniprésente tout au long de l'opus... "La mort ne me fait pas peur. Ce que je n'aime pas, c'est l'idée que je vais devoir rester morte si longtemps." Malgré cette noirceur et cette lenteur assumée, il n'y a que peu de longueur tout au long des 4 parties du livre. Cela se lit très facilement et relativement rapidement. On assiste avec "bonheur" mais le cœur serré et avec souvent les larmes proches, à la fin de vie d'Harriet retrouvant celui qu'elle n'a jamais oublié et mourant à ces côtés dans sa maison, de Fredrik assumant enfin ses mensonges, ses fuites et faisant face à ses peurs, regoutant à la vie en quelque sorte. Les personnages "secondaires" sont parfaitement intégrés au récit. De rebondissements en révélations , Mankell nous offre ici un récit touchant empreint d'une grande humanité. C'est bouleversant pour le lecteur (surtout en cette période qui suit son décès)! "J'attendais la lumière du jour pour entreprendre la traversée. Comment j'allais me débrouiller avec ma vie, après tout ce qui s'était passé, je n'en avais aucune idée. Là, tout à coup, sur la jetée, j'ai fondu en larmes. Chacune de mes portes intérieures battait au vent, et ce vent, me semblait-il, ne cessait de gagnait en puissance." Vous l'aurez compris, âmes sensibles s'abstenir. Vous ne ressortirez pas indemnes d'une telle lecture. Impossible en effet de rester de marbre face à ce beau récit, certes trop mélancolique mais si bien écrit... Si vous souhaitez découvrir le Mankell écrivain et non le père de Wallander, lisez les chaussures italiennes. 4/5
Invasion de femmes
C'est l'histoire d'un homme qui croyait avoir fui, et ne plus avoir besoin de personne. Et puis une femme surgit, qu'il a aimée... Et les femmes finissent par le rattraper. Quant aux chaussures, c'est en quelque sorte le fil rouge de sa vie.
C'est l'histoire d'un homme qui croyait avoir fui, et ne plus avoir besoin de personne. Et puis une femme surgit, qu'il a aimée... Et les femmes finissent par le rattraper. Quant aux chaussures, c'est en quelque sorte le fil rouge de sa vie.
  • Surprenant
  • Fredrik Welin
  • Agnès
  • Louise
  • Suède Baltique
  • Harriet
  • Sima
Réveil à la vie
Depuis plus de dix ans, Fredrik Welin joue les autruches misanthropes (est-ce possible ?) sur son île au bord de la Baltique et, le climat n’est pas propice à ces oiseaux, tout le monde le sait. Chaque matin, Monsieur Bougon prend son bain de mer après avoir creusé son trou dans la glace, puis vaque à quelques occupations. Bien qu’il rudoie le facteur, son seul interlocuteur, il l’attend à chaque passage, sur son ponton « Je l’attends, je me demande pourquoi et je sais que je n’aurais jamais de réponse »…. La vie pourrait continuer ainsi à écrire sa chronique d’une vie qui a tourné court, sauf que, un matin, « Il y avait quelqu’un sur la glace. Une silhouette noire sur fond de blancheur immense. » « C’était une femme. On aurait dit qu’elle marchait appuyée contre un vélo. Puis j’ai compris : c’était un déambulateur ». En y regardant de plus près, avec ses jumelles, il reconnait Harriet « la femme que j’avais aimée autrefois plus que n’importe quelle autre ». C’est le début de la fin ou la fin de l’ermite ? Toujours est-il que sa vie va changer radicalement. Il va faire de sacrés découvertes familiales et oser se retourner sur son passé, ne plus fuir ce pourquoi il a joué les autruches gelées pendant si longtemps. Petit à petit, la forteresse qu’est devenue son île, la carapace qu’il l’encombre va tomber, en respectant simplement « la seule promesse vraiment belle » que l’on n’ait jamais faite à Harriet. Le vieux bougon misanthrope qui s’isole et voit sa vie radicalement changer suite à un évènement extérieur est un thème souvent « exploité ». Le charme de l’écriture précise, teinté d’humour, de Henning Mankell, la description des couchers de soleil, du froid que l’on sent arriver, la neige qui tombe, les pas qui crissent dans la neige, le bruit des oiseaux, du vent…. les ambiances qu’il a créées font de ce livre un délicieux moment de lecture. Ce que j’ai aimé dans ce livre : tous ces personnages à la dérive qui se réinventent un monde. L’amour, ou pour le moins, la solidarité, le soin de l’autre qui les unit en ces terres, pour nous, hostiles, même Fredrik y succombe en sauvant un chien. Henning Mankell prend son temps pour nous amener au mot fin. Le temps qu’il faut à Monsieur Bougon pour récupérer le fil de sa vie, là où tout a basculé, le temps d’envisager un possible avec les autres, le temps d’envisager donner un sens à sa vie. Un livre que beaucoup ont lu donc voici quelques liens vers leurs blogues : Mimi – Asphodèle - Lilliba – Métaphore – vers la plateforme Entrée-Livre
Depuis plus de dix ans, Fredrik Welin joue les autruches misanthropes (est-ce possible ?) sur son île au bord de la Baltique et, le climat n’est pas propice à ces oiseaux, tout le monde le sait. Chaque matin, Monsieur Bougon prend son bain de mer après avoir creusé son trou dans la glace, puis vaque à quelques occupations. Bien qu’il rudoie le facteur, son seul interlocuteur, il l’attend à chaque passage, sur son ponton « Je l’attends, je me demande pourquoi et je sais que je n’aurais jamais de réponse »…. La vie pourrait continuer ainsi à écrire sa chronique d’une vie qui a tourné court, sauf que, un matin, « Il y avait quelqu’un sur la glace. Une silhouette noire sur fond de blancheur immense. » « C’était une femme. On aurait dit qu’elle marchait appuyée contre un vélo. Puis j’ai compris : c’était un déambulateur ». En y regardant de plus près, avec ses jumelles, il reconnait Harriet « la femme que j’avais aimée autrefois plus que n’importe quelle autre ». C’est le début de la fin ou la fin de l’ermite ? Toujours est-il que sa vie va changer radicalement. Il va faire de sacrés découvertes familiales et oser se retourner sur son passé, ne plus fuir ce pourquoi il a joué les autruches gelées pendant si longtemps. Petit à petit, la forteresse qu’est devenue son île, la carapace qu’il l’encombre va tomber, en respectant simplement « la seule promesse vraiment belle » que l’on n’ait jamais faite à Harriet. Le vieux bougon misanthrope qui s’isole et voit sa vie radicalement changer suite à un évènement extérieur est un thème souvent « exploité ». Le charme de l’écriture précise, teinté d’humour, de Henning Mankell, la description des couchers de soleil, du froid que l’on sent arriver, la neige qui tombe, les pas qui crissent dans la neige, le bruit des oiseaux, du vent…. les ambiances qu’il a créées font de ce livre un délicieux moment de lecture. Ce que j’ai aimé dans ce livre : tous ces personnages à la dérive qui se réinventent un monde. L’amour, ou pour le moins, la solidarité, le soin de l’autre qui les unit en ces terres, pour nous, hostiles, même Fredrik y succombe en sauvant un chien. Henning Mankell prend son temps pour nous amener au mot fin. Le temps qu’il faut à Monsieur Bougon pour récupérer le fil de sa vie, là où tout a basculé, le temps d’envisager un possible avec les autres, le temps d’envisager donner un sens à sa vie. Un livre que beaucoup ont lu donc voici quelques liens vers leurs blogues : Mimi – Asphodèle - Lilliba – Métaphore – vers la plateforme Entrée-Livre
  • Passionnant
  • Surprenant
Henning Mankell
Suédois d'origine, la vie d'Henning Mankell est faite de découvertes et de voyages. A 16 ans, il quitte son pays natal pour s'installer à Paris. Puis, quelques années plus tard, il part pour l'Afrique et tombe amoureux de ce continent au charme mystérieux. C'est cet amour du voyage qui lui donne le recul nécessaire pour critiquer, à travers ses œuvres, les dérives du monde actuel. Miroir de notre société selon lui, il choisit le genre policier pour donner vie à son personnage fétiche, Kurt Wallander. Profondément humain, cet inspecteur désabusé et mélancolique se fait observateur de la violence contemporaine. Avec Le Chinois ou L'œil du léopard, découvrez un style d'écriture unique. En véritable amoureux du genre descriptif et régionaliste, situé à mille lieux de la frénésie des romans américains, prenez plaisir à suivre l'équipe de policiers aux personnalités distinctes dans des enquêtes tragiques et sinistres. Poursuivez votre découverte de la littérature scandinave avec Betty d'Arnaldur Indridason, Millenium tome 1 de Stieg Larsson ou Cyanure de Camilla Läckberg. Pour vous aider dans votre choix, fiez-vous aux avis de notre communauté d'utilisateurs. A travers la livraison à 1 centime et les meilleurs prix sur tous nos livres, nous faisons notre possible pour partager avec vous notre passion de la lecture.
Les chaussures italiennes
4.4/5
3.9/5
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7,99 €
Meurtriers sans visage
4/5
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Les morts de la Saint-Jean
4.5/5
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Les bottes suédoises
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