Maupassant voyageur, Maupassant poète, Maupassant voyageur-poète Un aspect de l'écrivain qui n'a pas échappé au critique, mais qu'on n'a pas saisi dans son exigeante totalité.
En fractionnant les études, on ne donnait qu'une face du voyageur qui a parcouru la Normandie, la Bretagne, la Côte d'Azur, l'Auvergne et l'Italie, l'Algérie et la Tunisie, les plaines et les montagnes, le désert et les fleuves, la mer et toutes les eaux qu'il aime sentir et toucher...
Et puis, marcher, naviguer, voir et raconter pour écrire en meublant sa solitude. Ecrire Au Soleil, publié en 1884, Sur l'Eau, publié en 1888, dans un ailleurs lointain pour La Vie Errante, publié en 1890
Une riche moisson de paysages, de portraits, d'anecdotes, saisis dans une prose en apparence facile, mais proche du lecteur: n II me reste à demander pardon pour avoir parlé de moi J'avais écrit pour moi seul ce journal de rêvasseries, ou plutôt, j'avais profité de ma solitude flottante pour arrêter des idées errantes qui traversent notre esprit comme des oiseaux.
[...] J'ai peut-être tort ". Mallarmé cherchait plus loin que cette facilité apparente. Plus loin, ce sont les pages peintes de l'écrivain impressionniste, c'est l'homme qui se découvre lui-même avec sa mélancolie de solitaire, la vie qu'Il découvre dans ses sites et ses portraits. Vivre avec Maupassant voyageur, c'est retrouver Heine et Monet, Montaigne et Paul Morand. Le prix de sa diversité, de l'extrême complexité de son art.
Un art déjà longuement présenté au travers des Chroniques de l'auteur, une édition critique parue dans nos éditions qui permit à Gérard Delaisement d'obtenir de l'Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Rouen, le Prix Dumanoir 2005 " pour l'ensemble de son oeuvre sur Guy de Maupassant"
Maupassant voyageur, Maupassant poète, Maupassant voyageur-poète Un aspect de l'écrivain qui n'a pas échappé au critique, mais qu'on n'a pas saisi dans son exigeante totalité.
En fractionnant les études, on ne donnait qu'une face du voyageur qui a parcouru la Normandie, la Bretagne, la Côte d'Azur, l'Auvergne et l'Italie, l'Algérie et la Tunisie, les plaines et les montagnes, le désert et les fleuves, la mer et toutes les eaux qu'il aime sentir et toucher...
Et puis, marcher, naviguer, voir et raconter pour écrire en meublant sa solitude. Ecrire Au Soleil, publié en 1884, Sur l'Eau, publié en 1888, dans un ailleurs lointain pour La Vie Errante, publié en 1890
Une riche moisson de paysages, de portraits, d'anecdotes, saisis dans une prose en apparence facile, mais proche du lecteur: n II me reste à demander pardon pour avoir parlé de moi J'avais écrit pour moi seul ce journal de rêvasseries, ou plutôt, j'avais profité de ma solitude flottante pour arrêter des idées errantes qui traversent notre esprit comme des oiseaux.
[...] J'ai peut-être tort ". Mallarmé cherchait plus loin que cette facilité apparente. Plus loin, ce sont les pages peintes de l'écrivain impressionniste, c'est l'homme qui se découvre lui-même avec sa mélancolie de solitaire, la vie qu'Il découvre dans ses sites et ses portraits. Vivre avec Maupassant voyageur, c'est retrouver Heine et Monet, Montaigne et Paul Morand. Le prix de sa diversité, de l'extrême complexité de son art.
Un art déjà longuement présenté au travers des Chroniques de l'auteur, une édition critique parue dans nos éditions qui permit à Gérard Delaisement d'obtenir de l'Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Rouen, le Prix Dumanoir 2005 " pour l'ensemble de son oeuvre sur Guy de Maupassant"
