Camille Charvet est psychiatre et addictologue. Elle a grandi entre Paris et New-York et a d'abord fait des études littéraires et de philosophie avant d'entreprendre des études de médecine. Actuellement, elle exerce à l'hôpital Marmottan à Paris en addictologie, et reçoit dans son cabinet libéral en psychiatrie et psychothérapie.
À paraître
Les assoiffés
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- Nombre de pages320
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 0,0 cm
- ISBN978-2-246-84220-0
- EAN9782246842200
- Date de parution07/01/2026
- ÉditeurGrasset
Résumé
" Sous le grand porche du centre d'addictologie où je travaille, des jeunes couverts de piercings côtoient des mères de famille. D'anciens détenus partagent une cigarette avec des hommes en costume aux cheveux bien peignés. Plusieurs langues se mêlent, toutes les corpulences, tous les genres et tous les styles. Les patients que j'accompagne vont de l'alcoolique mondain cocaïnomane à l'adepte de pornographie compulsive, en passant par le fumeur de crack du quartier Stalingrad à Paris.
Dans mon cabinet, j'entends parler de plaisir, mais surtout de honte, d'anxiété sociale, de solitude. A l'hôpital, je ne cesse d'être témoin de tentatives, parfois désespérées, pour rester vivant. " Camille Charvet est psychiatre. En s'appuyant sur l'histoire des patients qu'elle reçoit, elle montre que l'addiction ne peut plus être envisagée comme un simple désordre comportemental ou une maladie du cerveau.
Recherche effrénée du plaisir, appui pour affronter la vie sociale, tentative de se supporter soi-même, médicament contre des souffrances, expérience-limite, ou paravent face à l'effondrement intérieur... l'addiction est protéiforme. Pour la comprendre, elle s'intéresse au circuit de la récompense comme à la philosophie antique, aux traumatismes de l'enfance et aux injonctions contemporaines de performance, à notre besoin de lien.
" L'addiction m'est apparue non seulement comme un trouble, mais aussi comme un miroir. Un miroir de la souffrance psychique, bien sûr, mais aussi de notre époque, de ses injonctions, de ses dénis, de ses failles collectives. Elle est, peut-être, son symptôme le plus sincère. La personnalité addict, excessive, toujours trop, assoiffée et insatiable, nous parle de nous tous " .
Dans mon cabinet, j'entends parler de plaisir, mais surtout de honte, d'anxiété sociale, de solitude. A l'hôpital, je ne cesse d'être témoin de tentatives, parfois désespérées, pour rester vivant. " Camille Charvet est psychiatre. En s'appuyant sur l'histoire des patients qu'elle reçoit, elle montre que l'addiction ne peut plus être envisagée comme un simple désordre comportemental ou une maladie du cerveau.
Recherche effrénée du plaisir, appui pour affronter la vie sociale, tentative de se supporter soi-même, médicament contre des souffrances, expérience-limite, ou paravent face à l'effondrement intérieur... l'addiction est protéiforme. Pour la comprendre, elle s'intéresse au circuit de la récompense comme à la philosophie antique, aux traumatismes de l'enfance et aux injonctions contemporaines de performance, à notre besoin de lien.
" L'addiction m'est apparue non seulement comme un trouble, mais aussi comme un miroir. Un miroir de la souffrance psychique, bien sûr, mais aussi de notre époque, de ses injonctions, de ses dénis, de ses failles collectives. Elle est, peut-être, son symptôme le plus sincère. La personnalité addict, excessive, toujours trop, assoiffée et insatiable, nous parle de nous tous " .
" Sous le grand porche du centre d'addictologie où je travaille, des jeunes couverts de piercings côtoient des mères de famille. D'anciens détenus partagent une cigarette avec des hommes en costume aux cheveux bien peignés. Plusieurs langues se mêlent, toutes les corpulences, tous les genres et tous les styles. Les patients que j'accompagne vont de l'alcoolique mondain cocaïnomane à l'adepte de pornographie compulsive, en passant par le fumeur de crack du quartier Stalingrad à Paris.
Dans mon cabinet, j'entends parler de plaisir, mais surtout de honte, d'anxiété sociale, de solitude. A l'hôpital, je ne cesse d'être témoin de tentatives, parfois désespérées, pour rester vivant. " Camille Charvet est psychiatre. En s'appuyant sur l'histoire des patients qu'elle reçoit, elle montre que l'addiction ne peut plus être envisagée comme un simple désordre comportemental ou une maladie du cerveau.
Recherche effrénée du plaisir, appui pour affronter la vie sociale, tentative de se supporter soi-même, médicament contre des souffrances, expérience-limite, ou paravent face à l'effondrement intérieur... l'addiction est protéiforme. Pour la comprendre, elle s'intéresse au circuit de la récompense comme à la philosophie antique, aux traumatismes de l'enfance et aux injonctions contemporaines de performance, à notre besoin de lien.
" L'addiction m'est apparue non seulement comme un trouble, mais aussi comme un miroir. Un miroir de la souffrance psychique, bien sûr, mais aussi de notre époque, de ses injonctions, de ses dénis, de ses failles collectives. Elle est, peut-être, son symptôme le plus sincère. La personnalité addict, excessive, toujours trop, assoiffée et insatiable, nous parle de nous tous " .
Dans mon cabinet, j'entends parler de plaisir, mais surtout de honte, d'anxiété sociale, de solitude. A l'hôpital, je ne cesse d'être témoin de tentatives, parfois désespérées, pour rester vivant. " Camille Charvet est psychiatre. En s'appuyant sur l'histoire des patients qu'elle reçoit, elle montre que l'addiction ne peut plus être envisagée comme un simple désordre comportemental ou une maladie du cerveau.
Recherche effrénée du plaisir, appui pour affronter la vie sociale, tentative de se supporter soi-même, médicament contre des souffrances, expérience-limite, ou paravent face à l'effondrement intérieur... l'addiction est protéiforme. Pour la comprendre, elle s'intéresse au circuit de la récompense comme à la philosophie antique, aux traumatismes de l'enfance et aux injonctions contemporaines de performance, à notre besoin de lien.
" L'addiction m'est apparue non seulement comme un trouble, mais aussi comme un miroir. Un miroir de la souffrance psychique, bien sûr, mais aussi de notre époque, de ses injonctions, de ses dénis, de ses failles collectives. Elle est, peut-être, son symptôme le plus sincère. La personnalité addict, excessive, toujours trop, assoiffée et insatiable, nous parle de nous tous " .