Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel

Par : Marianne Rubinstein

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  • Nombre de pages196
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.258 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-226-24298-3
  • EAN9782226242983
  • Date de parution22/08/2012
  • ÉditeurAlbin Michel

Résumé

"C'est quoi, pour toi, la quarantaine ?" demande-t-elle obstinément à ses amies. Elle pour qui le "milieu du chemin de la vie" a commencé par une rupture et la garde alternée de son petit garçon. Après l'effondrement, vient pourtant le temps de la reconstruction, des amitiés fondatrices, des amours éphémères, et d'une certaine douceur de vivre. Dans Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, Marianne Rubinstein évoque tout en subtilité cet ébranlement intime de la quarantaine.
D'un ton juste et lumineux, l'auteur de Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin et du Journal de Yaël Koppman, analyse les découvertes, les effrois, les bonheurs et la liberté qui peut en résulter.
"C'est quoi, pour toi, la quarantaine ?" demande-t-elle obstinément à ses amies. Elle pour qui le "milieu du chemin de la vie" a commencé par une rupture et la garde alternée de son petit garçon. Après l'effondrement, vient pourtant le temps de la reconstruction, des amitiés fondatrices, des amours éphémères, et d'une certaine douceur de vivre. Dans Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, Marianne Rubinstein évoque tout en subtilité cet ébranlement intime de la quarantaine.
D'un ton juste et lumineux, l'auteur de Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin et du Journal de Yaël Koppman, analyse les découvertes, les effrois, les bonheurs et la liberté qui peut en résulter.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.1/5
sur 7 notes dont 5 avis lecteurs
La quarantaine analysée
Yaël a bientôt 41 ans, son petit Simon, lui, en a 3 et entre en maternelle et Yann l'a quittée sans préavis. En ce 3 septembre, Yaël va mal... Seule, abandonnée, malheureuse, elle vit au gré de la garde partagée de son fils, une semaine sans presque quitter son lit alterne avec une semaine à donner le change à Simon. La blessure est profonde, le désespoir abyssal mais la vie reprend le dessus. Après le chagrin, vient la colère, salvatrice, puis le questionnement et finalement l'apaisement, la conscience d'une nouvelle vie, libre et pourquoi pas heureuse... Des amies, des liaisons, la reprise de ses cours d'économie, peu à peu les choses s'améliorent et Yaël consigne dans son journal son cheminement, son évolution. Ecrire devient la thérapie qui la sauve du naufrage. La situation de départ n'a rien d'original. Un homme quitte sa femme pour une plus jeune qu'elle et la femme délaissée sombre dans l'auto-apitoiement. Mais passées ces premières pages, on assiste à la renaissance d'une quarantenaire qui s'interroge sur sa vie et ses sentiments avec beaucoup de lucidité. Le quotidien bouleversé lui permet de redevenir mère après une semaine de séparation, de redevenir femme dans les bras d'un amant de passage, de retrouver ses amies, de confronter son expérience à celles d'autres femmes de son âge. Yaël s'interroge et interroge ses amies: que signifie avoir 40 ans? Peut-on être encore désirée par un homme ou faut-il se résigner à ne plus plaire? Arrivée à mi-chemin entre la naissance et la mort, faut-il craindre le pire -la fin, la maladie, ou peut-on enfin respirer, libérée des contingences de la jeunesse? Questionnements, réflexions, travail sur soi...Yaël prend conscience que sa vie n'est pas finie, que l'avenir lui sourit. Pourquoi se cantonner à l'économie quand la littérature l'appelle depuis toujours? Ecrire pour faire de son cas personnel quelque chose de plus grand, de plus universel... Au fil des saisons, l'histoire d'une femme qui se reconstruit sur les ruines de son couple, servie par une écriture entraînante et finement ciselée...le souffle de Virginia Woolf sans doute.
Yaël a bientôt 41 ans, son petit Simon, lui, en a 3 et entre en maternelle et Yann l'a quittée sans préavis. En ce 3 septembre, Yaël va mal... Seule, abandonnée, malheureuse, elle vit au gré de la garde partagée de son fils, une semaine sans presque quitter son lit alterne avec une semaine à donner le change à Simon. La blessure est profonde, le désespoir abyssal mais la vie reprend le dessus. Après le chagrin, vient la colère, salvatrice, puis le questionnement et finalement l'apaisement, la conscience d'une nouvelle vie, libre et pourquoi pas heureuse... Des amies, des liaisons, la reprise de ses cours d'économie, peu à peu les choses s'améliorent et Yaël consigne dans son journal son cheminement, son évolution. Ecrire devient la thérapie qui la sauve du naufrage. La situation de départ n'a rien d'original. Un homme quitte sa femme pour une plus jeune qu'elle et la femme délaissée sombre dans l'auto-apitoiement. Mais passées ces premières pages, on assiste à la renaissance d'une quarantenaire qui s'interroge sur sa vie et ses sentiments avec beaucoup de lucidité. Le quotidien bouleversé lui permet de redevenir mère après une semaine de séparation, de redevenir femme dans les bras d'un amant de passage, de retrouver ses amies, de confronter son expérience à celles d'autres femmes de son âge. Yaël s'interroge et interroge ses amies: que signifie avoir 40 ans? Peut-on être encore désirée par un homme ou faut-il se résigner à ne plus plaire? Arrivée à mi-chemin entre la naissance et la mort, faut-il craindre le pire -la fin, la maladie, ou peut-on enfin respirer, libérée des contingences de la jeunesse? Questionnements, réflexions, travail sur soi...Yaël prend conscience que sa vie n'est pas finie, que l'avenir lui sourit. Pourquoi se cantonner à l'économie quand la littérature l'appelle depuis toujours? Ecrire pour faire de son cas personnel quelque chose de plus grand, de plus universel... Au fil des saisons, l'histoire d'une femme qui se reconstruit sur les ruines de son couple, servie par une écriture entraînante et finement ciselée...le souffle de Virginia Woolf sans doute.
La quarantaine
Yaël est complètement abattue lorsque son mari lui annonce qu'il la quitte. La solitude, la garde alternée de leur fils, le rejet qui lui rappelle celui de ses parents la font sombrer dans l'isolement et la déprime. Mais j'ai apprécié que ce noir tableau se limite aux premières pages et que l'auteur sache ouvrir les portes grâce à une richesse des références et à une réflexion plus large sur le couple et la quarantaine. Car Yaël est professeur d'économie et écrivain. ses références littéraires et sa vision sur l'économie moderne sont donc pertinentes et riches. J'ai particulièrement adoré cette petite satire caricaturale sur l'entreprise de la fourmi. (Une fourmi productive et heureuse se voit alors entourer de bons nombre d'incapables toujours plus nombreux qui viennent grever la performance de 'entreprise. Lorsque la baisse de performance est avérée par un audit, c'est pas la petite fourmi qui est virée et non les incompétents.) Yaël tente alors d'écrire et s'efforce de rencontrer des anciens amis et de nouvelles opportunités. " L'écriture n'est pas un hobby (Anne Frank), elle polit la souffrance et empêche de sombrer (Virginia Woolf), mais ce n'est pas mon métier." Marianne Rubinstein écrit avec un grand naturel, elle rend  " le désir, la crudité du sexe sans abdiquer la tenue du langage". C'est grâce au naturel et à la richesse du récit que ce livre devient un vrai sujet de réflexion sur le couple et la quarantaine, mais c'est aussi, peut-être à cause de cela que l'émotion est moins présente.
Yaël est complètement abattue lorsque son mari lui annonce qu'il la quitte. La solitude, la garde alternée de leur fils, le rejet qui lui rappelle celui de ses parents la font sombrer dans l'isolement et la déprime. Mais j'ai apprécié que ce noir tableau se limite aux premières pages et que l'auteur sache ouvrir les portes grâce à une richesse des références et à une réflexion plus large sur le couple et la quarantaine. Car Yaël est professeur d'économie et écrivain. ses références littéraires et sa vision sur l'économie moderne sont donc pertinentes et riches. J'ai particulièrement adoré cette petite satire caricaturale sur l'entreprise de la fourmi. (Une fourmi productive et heureuse se voit alors entourer de bons nombre d'incapables toujours plus nombreux qui viennent grever la performance de 'entreprise. Lorsque la baisse de performance est avérée par un audit, c'est pas la petite fourmi qui est virée et non les incompétents.) Yaël tente alors d'écrire et s'efforce de rencontrer des anciens amis et de nouvelles opportunités. " L'écriture n'est pas un hobby (Anne Frank), elle polit la souffrance et empêche de sombrer (Virginia Woolf), mais ce n'est pas mon métier." Marianne Rubinstein écrit avec un grand naturel, elle rend  " le désir, la crudité du sexe sans abdiquer la tenue du langage". C'est grâce au naturel et à la richesse du récit que ce livre devient un vrai sujet de réflexion sur le couple et la quarantaine, mais c'est aussi, peut-être à cause de cela que l'émotion est moins présente.
Rencontre manquée
Sous forme de journal intime, de quelques lignes à deux ou trois pages par entrée, ce roman reprend le personnage de Yaël Koppman, sorte de double de l'auteur, présentée dans un précédent roman. On entre toutefois très facilement dans ce texte sans avoir lu le précédent, trop aisément peut-être. Le style n'est guère marquant, cela pourrait être le journal de ma petite cousine ou de ma collègue de travail. Les interrogations de Yaël, ses atermoiements, sonnent avec justesse, mais aussi avec une impression de déjà-lu, qu'il s'agisse de la déprime, de la mère peu aimante, de la cousine malade, de l'ex-compagnon indécis, des rencontres frustrantes... Et citer Virginia Woolf, Montaigne ou Sénèque, ou s'égarer occasionnellement dans des digressions sur l'économie n'ajoute pas grand chose au roman. C'est d'une lecture agréable, il faut l'admettre, mais si l'identification ne se fait pas avec le personnage, ce qui a été mon cas, je crains bien qu'il n'en reste pas grand chose.
Sous forme de journal intime, de quelques lignes à deux ou trois pages par entrée, ce roman reprend le personnage de Yaël Koppman, sorte de double de l'auteur, présentée dans un précédent roman. On entre toutefois très facilement dans ce texte sans avoir lu le précédent, trop aisément peut-être. Le style n'est guère marquant, cela pourrait être le journal de ma petite cousine ou de ma collègue de travail. Les interrogations de Yaël, ses atermoiements, sonnent avec justesse, mais aussi avec une impression de déjà-lu, qu'il s'agisse de la déprime, de la mère peu aimante, de la cousine malade, de l'ex-compagnon indécis, des rencontres frustrantes... Et citer Virginia Woolf, Montaigne ou Sénèque, ou s'égarer occasionnellement dans des digressions sur l'économie n'ajoute pas grand chose au roman. C'est d'une lecture agréable, il faut l'admettre, mais si l'identification ne se fait pas avec le personnage, ce qui a été mon cas, je crains bien qu'il n'en reste pas grand chose.
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