L'Histoire ne se répète jamais à l'identique et force est de constater, écrit Philippe Corcuff, qu'il flotte dans le climat actuel des effluves des années 30. Si tout n'est pas identique, le maître de conférence en Sciences Politiques perçoit « des affinités périlleuses avec des moments sombres de notre histoire" qui "donnent corps à un nouveau "postfascisme" ». On assiste actuellement à l'émergence d'un néoconservatisme xénophobe-sexiste-homophobe-nationaliste dont les représentants les plus médiatiques ou les plus suivis sur Internet ne sont autre que Zemmour et Soral.
Paradoxalement,
ce sont ces personnalités « médiatiques » qui s'affirment « tyrannisées » par le « politiquement correct ».
Selon Philippe Corcuff, le risque « postfasciste » se trouve renforcé par « des interférences et des parasitages dommageable au niveau intellectuel venant de la gauche ». Il faudrait alors tendre vers une « éthique de la responsabilité » des intellectuels de gauche dans l'acceptation de Weber. Puisque ceux-ci sur certains aspects font involontairement le jeu du néoconservatisme. C'est notamment le cas avec la laïcité où « les usages laïcards, à l'extrême droite, à droite et même à gauche, du bel idéal de laïcité (séparation des pouvoirs politiques et religieux, ainsi que garantie de la liberté de croyance et d'incroyance) ont contribué à l'extension de l'islamophobie ».
On se trouve donc en présence d'un courant de pensées qui souhaite « une homogénéité mortifère sociale », « d'entrepreneurs d'une identité fermée » alors que « chaque individu se présente comme une unicité métissant des ressources et des appartenances collectives diverses ».
Peut-être comme l'écrit Philippe Corcuff que les solutions peuvent se trouver dans la relance d'un Internationalisme populaire.
Un pamphlet très intéressant.
Les années 30 reviennent et la gauche est dans le brouillard
L'Histoire ne se répète jamais à l'identique et force est de constater, écrit Philippe Corcuff, qu'il flotte dans le climat actuel des effluves des années 30. Si tout n'est pas identique, le maître de conférence en Sciences Politiques perçoit « des affinités périlleuses avec des moments sombres de notre histoire" qui "donnent corps à un nouveau "postfascisme" ». On assiste actuellement à l'émergence d'un néoconservatisme xénophobe-sexiste-homophobe-nationaliste dont les représentants les plus médiatiques ou les plus suivis sur Internet ne sont autre que Zemmour et Soral.
Paradoxalement, ce sont ces personnalités « médiatiques » qui s'affirment « tyrannisées » par le « politiquement correct ».
Selon Philippe Corcuff, le risque « postfasciste » se trouve renforcé par « des interférences et des parasitages dommageable au niveau intellectuel venant de la gauche ». Il faudrait alors tendre vers une « éthique de la responsabilité » des intellectuels de gauche dans l'acceptation de Weber. Puisque ceux-ci sur certains aspects font involontairement le jeu du néoconservatisme. C'est notamment le cas avec la laïcité où « les usages laïcards, à l'extrême droite, à droite et même à gauche, du bel idéal de laïcité (séparation des pouvoirs politiques et religieux, ainsi que garantie de la liberté de croyance et d'incroyance) ont contribué à l'extension de l'islamophobie ».
On se trouve donc en présence d'un courant de pensées qui souhaite « une homogénéité mortifère sociale », « d'entrepreneurs d'une identité fermée » alors que « chaque individu se présente comme une unicité métissant des ressources et des appartenances collectives diverses ».
Peut-être comme l'écrit Philippe Corcuff que les solutions peuvent se trouver dans la relance d'un Internationalisme populaire.
Un pamphlet très intéressant.