Lectures de Délie. Maurice Scève

Par : Emmanuel Buron

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  • PrésentationBroché
  • Poids0.348 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-7535-2062-2
  • EAN9782753520622
  • Date de parution02/11/2012
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Le recueil de Maurice Scève, Délie. Object de plus haulte vertu (1544), compte parmi les plus énigmatiques de la poésie française. Il marque d'abord une rupture dans la poésie du XVIe s. Le recueil se compose de quatre-cent quarante-huit dizains de décasyllabes, organisé en cinquante séquences de neuf poèmes par autant d'emblèmes dont le rapport aux poèmes doit généralement être interprété. Toutefois, l'énigme majeure du recueil tient au projet de Scève et aux raisons qui le poussent à un tel montage.
Si chaque aspect du recueil peut en partie s'expliquer par le contexte culturel lyonnais de la première moitié du XVIe s., il reste que leur organisation en une poétique de l'obscurité constitue l'apport propre de Scève. L'introduction de ce volume propose un décryptage de l'entreprise scévienne à partir des cadres poétiques et culturels dans lesquels elle s'inscrit et de la manière dont le poète s'en approprie les éléments et les réinterprète.
Les articles réunis dans ce volume s'attachent à un aspect particulier de la poétique de Scève, un modèle, un thème, un type d'image, voire une expression ou un tour grammatical récurrent, pour en éclaircir les enjeux et jeter quelque lumière sur l'obscurité poétique du recueil.
Le recueil de Maurice Scève, Délie. Object de plus haulte vertu (1544), compte parmi les plus énigmatiques de la poésie française. Il marque d'abord une rupture dans la poésie du XVIe s. Le recueil se compose de quatre-cent quarante-huit dizains de décasyllabes, organisé en cinquante séquences de neuf poèmes par autant d'emblèmes dont le rapport aux poèmes doit généralement être interprété. Toutefois, l'énigme majeure du recueil tient au projet de Scève et aux raisons qui le poussent à un tel montage.
Si chaque aspect du recueil peut en partie s'expliquer par le contexte culturel lyonnais de la première moitié du XVIe s., il reste que leur organisation en une poétique de l'obscurité constitue l'apport propre de Scève. L'introduction de ce volume propose un décryptage de l'entreprise scévienne à partir des cadres poétiques et culturels dans lesquels elle s'inscrit et de la manière dont le poète s'en approprie les éléments et les réinterprète.
Les articles réunis dans ce volume s'attachent à un aspect particulier de la poétique de Scève, un modèle, un thème, un type d'image, voire une expression ou un tour grammatical récurrent, pour en éclaircir les enjeux et jeter quelque lumière sur l'obscurité poétique du recueil.