Si vous n'habitez pas sur une autre planète vous connaissez peut-être G.R.R. Martin, l'auteur du Trône de fer, immense fresque de Fantasy (lecture en cours, c'est trop bon !)), dérivé actuellement en série télévisée par HBO. Par contre j'ai lu cette petite perle, polie au cynisme, et d'un humour ravageur, qui détourne un genre particulier, parfois un peu boursouflé, de la SF : le... Space Opera !
Haviland Tuf est comme un bloc de marbre, misanthrope qui n'aime que la compagnie de ses chats, marchand dont les affaires s'essoufflent il croise la route de quatre pirates interstellaires.
Ces derniers lui propose de participer à un gros coup, prendre possession de l'Arche, un vaisseau gigantesque, aux capacités technologiques démesurées. La première nouvelle qui compose ce recueil, vaut à elle seule l'achat du bouquin, c'est une sorte d'"aliens slasher", une tuerie incroyable qui provoque une délectation gourmande et avide à chaque phrases, des éclats de rire nerveux alors que nos mercenaires vont apprendre ce que le mot massacre veut dire. Haviland Tuf devient, presque malgré lui, le seul maître à bord, impassible, implacable dans son détachement même, avare de paroles, désormais toutes ses répliques seront comme des stylets balancés en plein coeur. Les voyages qui forment son odyssée d'une planète l'autre, nous montre comment il va prendre toute la maîtrise des biotechnologies qui donnent à l'Arche des capacités qui vont faire de lui l'égal d'un dieu. Il peut changer un écosystème à une échelle planètaire, il possède des cuves génétiques capables d'engendrer toutes sortes de créatures. Haviland Tuf possède une intelligence supérieure, il est pragmatique et implacable, d'une logique sans faille et d'un flegme à toute épreuve ; et son apparence physique dit tout le contraire, ce qui peut devenir un piège redoutable. Il n'a pas besoin d'utiliser la force, il n'y pense même pas, il n'existe pas de contre pouvoir à lui opposer. Dernier détail, il a nommé un de ses chats Dévastation...
L'illustration de Caza pour l'édition Mnémos est magnifique, celle de la version poche est répulsive.
Tuf Voyaging
Si vous n'habitez pas sur une autre planète vous connaissez peut-être G.R.R. Martin, l'auteur du Trône de fer, immense fresque de Fantasy (lecture en cours, c'est trop bon !)), dérivé actuellement en série télévisée par HBO. Par contre j'ai lu cette petite perle, polie au cynisme, et d'un humour ravageur, qui détourne un genre particulier, parfois un peu boursouflé, de la SF : le... Space Opera !
Haviland Tuf est comme un bloc de marbre, misanthrope qui n'aime que la compagnie de ses chats, marchand dont les affaires s'essoufflent il croise la route de quatre pirates interstellaires. Ces derniers lui propose de participer à un gros coup, prendre possession de l'Arche, un vaisseau gigantesque, aux capacités technologiques démesurées. La première nouvelle qui compose ce recueil, vaut à elle seule l'achat du bouquin, c'est une sorte d'"aliens slasher", une tuerie incroyable qui provoque une délectation gourmande et avide à chaque phrases, des éclats de rire nerveux alors que nos mercenaires vont apprendre ce que le mot massacre veut dire. Haviland Tuf devient, presque malgré lui, le seul maître à bord, impassible, implacable dans son détachement même, avare de paroles, désormais toutes ses répliques seront comme des stylets balancés en plein coeur. Les voyages qui forment son odyssée d'une planète l'autre, nous montre comment il va prendre toute la maîtrise des biotechnologies qui donnent à l'Arche des capacités qui vont faire de lui l'égal d'un dieu. Il peut changer un écosystème à une échelle planètaire, il possède des cuves génétiques capables d'engendrer toutes sortes de créatures. Haviland Tuf possède une intelligence supérieure, il est pragmatique et implacable, d'une logique sans faille et d'un flegme à toute épreuve ; et son apparence physique dit tout le contraire, ce qui peut devenir un piège redoutable. Il n'a pas besoin d'utiliser la force, il n'y pense même pas, il n'existe pas de contre pouvoir à lui opposer. Dernier détail, il a nommé un de ses chats Dévastation...
L'illustration de Caza pour l'édition Mnémos est magnifique, celle de la version poche est répulsive.