Le Vercors Et La Zone Libre De L'Alto Tortonese. Recits, Memoire, Histoire

Par : Anna Balzarro

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  • Nombre de pages447
  • PrésentationBroché
  • Poids0.605 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 3,4 cm
  • ISBN2-7475-3349-2
  • EAN9782747533492
  • Date de parution03/01/2003
  • CollectionLogiques historiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Ce travail établit un parallèle entre l'histoire et la mémoire de la " république du Vercors " (1944) et l'histoire et la mémoire de la zone libre de l'Alto Tortonese (1944-1945), territoire situé dans la province d'Alexandrie (Piémont). L'auteur se penche attentivement sur les aspects utopiques et leurs liens avec l'imaginaire comme sur les aspects concrets que présente la vie à l'intérieur d'une " zone libre ". Etudier la mémoire signifie également étudier son contraire, c'est-à-dire le refoulement individuel ou collectif d'un événement. C'est pourquoi cette étude aborde la violence qui a bouleversé les deux zones : les massacres du Vercors, les partisans morts et les victimes civiles de la guerre, les viols qui ont frappé les femmes de l'Apennin de la Ligurie et du Piémont comme celles du plateau français. Il faut donc que le chercheur affronte comment se fait le travail de deuil, s'intéresse aux formes publiques (commémorations, plaques, cimetières) choisies pour surmonter la douleur et conserver la mémoire, aux institutions qui s'y sont engagées (les Associations, l'État, les institutions administratives) et au " refoulement " qui empêche de raconter la violence sexuelle subie : violence reléguée dans le " non-dit " et qu'il est difficile de commémorer dans les manifestations officielles.
Ce travail établit un parallèle entre l'histoire et la mémoire de la " république du Vercors " (1944) et l'histoire et la mémoire de la zone libre de l'Alto Tortonese (1944-1945), territoire situé dans la province d'Alexandrie (Piémont). L'auteur se penche attentivement sur les aspects utopiques et leurs liens avec l'imaginaire comme sur les aspects concrets que présente la vie à l'intérieur d'une " zone libre ". Etudier la mémoire signifie également étudier son contraire, c'est-à-dire le refoulement individuel ou collectif d'un événement. C'est pourquoi cette étude aborde la violence qui a bouleversé les deux zones : les massacres du Vercors, les partisans morts et les victimes civiles de la guerre, les viols qui ont frappé les femmes de l'Apennin de la Ligurie et du Piémont comme celles du plateau français. Il faut donc que le chercheur affronte comment se fait le travail de deuil, s'intéresse aux formes publiques (commémorations, plaques, cimetières) choisies pour surmonter la douleur et conserver la mémoire, aux institutions qui s'y sont engagées (les Associations, l'État, les institutions administratives) et au " refoulement " qui empêche de raconter la violence sexuelle subie : violence reléguée dans le " non-dit " et qu'il est difficile de commémorer dans les manifestations officielles.