Le Vallon des lucioles

Par : Isla Morley
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  • Nombre de pages480
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.255 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-7578-9435-4
  • EAN9782757894354
  • Date de parution10/06/2022
  • CollectionPoints. Grands Romans
  • ÉditeurPoints
  • TraducteurEmmanuelle Aronson

Résumé

1937, Kentucky. Clay Havens et Ulys Massey, deux jeunes photographe et journaliste, sont envoyés dans le cadre du New Deal réaliser un reportage sur un coin reculé des Appalaches. Dès leur arrivée, les habitants du village les mettent en garde sur une étrange famille qui vit au coeur de la forêt. Ce qu'ils découvrent va transformer à jamais la vie de Clay. A travers l'objectif de son appareil, se dévoile une jeune femme splendide, Jubilee Buford, dont la peau teintée d'un bleu prononcé le fascine et le bouleverse.
1937, Kentucky. Clay Havens et Ulys Massey, deux jeunes photographe et journaliste, sont envoyés dans le cadre du New Deal réaliser un reportage sur un coin reculé des Appalaches. Dès leur arrivée, les habitants du village les mettent en garde sur une étrange famille qui vit au coeur de la forêt. Ce qu'ils découvrent va transformer à jamais la vie de Clay. A travers l'objectif de son appareil, se dévoile une jeune femme splendide, Jubilee Buford, dont la peau teintée d'un bleu prononcé le fascine et le bouleverse.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Un livre qui transmet des messages de tolérance
Clayton Havens est photographe et Ulys Massey est journaliste. En 1937, ils se rendent, dans un petit village des Appalaches, à la demande du FSA, un organisme créé par le Président Roosevelt, chargé de « récolter des informations sur certaines populations afin que d’autres agences gouvernementales puissent les aider ». Dès leur arrivée à Chance, alors qu’ils sont installés dans un bar, pour être au plus près des habitants, un homme leur parle de la « chasse au raton bleu ». Il n’a pas le temps de préciser sa pensée, car ses amis le font sortir. La curiosité de Havens et de Massey est éveillée. Ils apprennent que ce sont des personnes qui sont désignées par ce terme et qu’elles vivent dans le vallon des lucioles. Qui sont ces hommes et ces femmes victimes d’ostracisme ? Ils pensent tenir le sujet de leur reportage et décident d’enquêter. C’est alors que Clayton voit la plus belle femme qu’il n’ait jamais vue : elle est petite, mince, délicate, ses longs cheveux roux masquent une partie de son visage et sa peau est bleue. Elle s’appelle Jubilee. Alors qu’elle se sauve, Clayton est mordu par un reptile. La jeune fille prévient son père qu’un « homme de la bonne couleur s’est fait mordre par un serpent » et qu’il lui faut des soins en urgence. Les deux reporters sont emmenés au domicile des Buford. Le temps de leur séjour, ils vont connaître l’histoire de leurs hôtes et être témoins de la haine qui leur est vouée. Les parents sont blancs et deux de leurs trois enfants, Jubilee et Levi, ont la peau bleue. L’histoire est inspirée de faits réels et nous découvrons, à la fin, les raisons médicales de cette pigmentation. Cependant, la famille, ainsi que les habitants de Chance, ignorent qu’une explication scientifique existe. Massey est certain de détenir le scoop qui va leur apporter la gloire : c’est le début des tirages couleur et ils possèdent une seule pellicule de ce type. Il ne cesse de presser son ami de prendre une photo de Jubilee de qui le photographe s’est rapproché. Ce dernier hésite, il pense aux conséquences pour la famille et pressent que cela la mettrait en danger. Son débat intérieur m’a fait réfléchir. En effet, lorsqu’une image montrant une différence est publiée, nous pensons, rarement, aux répercussions sur le sujet photographié, tels que la venue de curieux, la montée de l’intolérance, l’insécurité, la perte d’intimité, etc, et nous ne savons pas si le cliché a été volé ou accepté. Nous ne connaissons pas ce qui a précédé et ce qui a suivi ce moment immortalisé. La différence de Jubilee et de Levi mène à l’intolérance. Tous deux, comme leurs ancêtres, sont victimes de racisme, d’accusations de tous les maux, d’actes de malveillance, de violence, ils sont diabolisés, etc. Ce que vivent ceux qui se nomment, eux-mêmes, les bleus, peut être transposé dans d’autres situations de rejet. Les plus anciens du vallon ont abdiqué, Jubilee a une forme de résignation, teintée d’espérance, alors que Levi se révolte contre l’injustice et se bat. Hélas, la lutte est inégale… Impuissant, Clayton assiste à la montée de la haine qui va finir en tragédie. Le vallon des lucioles est, également, un roman d’amour. Une idylle est installée, solide et affirmée, alors que la deuxième est naissante, emplie de romantisme, cependant toutes deux déchaînent les passions et sont synonymes de danger. Ce livre est, aussi, une ode à la nature, au monde animal et à la vie. J’ai été très touchée par le respect et l’attachement de Jubilee envers les animaux et le soin qu’elle apporte à ceux qui sont blessés… à ceux qui sont différents et qui ont besoin de soutien. J’ai été émue par les valeurs des Buford. Ils offrent l’hospitalité à des inconnus, qui peuvent détruire leur vie. Leur gentillesse m’a attendrie. Ce livre transmet des messages de tolérance et de vivre-ensemble. Je l’ai adoré.
Clayton Havens est photographe et Ulys Massey est journaliste. En 1937, ils se rendent, dans un petit village des Appalaches, à la demande du FSA, un organisme créé par le Président Roosevelt, chargé de « récolter des informations sur certaines populations afin que d’autres agences gouvernementales puissent les aider ». Dès leur arrivée à Chance, alors qu’ils sont installés dans un bar, pour être au plus près des habitants, un homme leur parle de la « chasse au raton bleu ». Il n’a pas le temps de préciser sa pensée, car ses amis le font sortir. La curiosité de Havens et de Massey est éveillée. Ils apprennent que ce sont des personnes qui sont désignées par ce terme et qu’elles vivent dans le vallon des lucioles. Qui sont ces hommes et ces femmes victimes d’ostracisme ? Ils pensent tenir le sujet de leur reportage et décident d’enquêter. C’est alors que Clayton voit la plus belle femme qu’il n’ait jamais vue : elle est petite, mince, délicate, ses longs cheveux roux masquent une partie de son visage et sa peau est bleue. Elle s’appelle Jubilee. Alors qu’elle se sauve, Clayton est mordu par un reptile. La jeune fille prévient son père qu’un « homme de la bonne couleur s’est fait mordre par un serpent » et qu’il lui faut des soins en urgence. Les deux reporters sont emmenés au domicile des Buford. Le temps de leur séjour, ils vont connaître l’histoire de leurs hôtes et être témoins de la haine qui leur est vouée. Les parents sont blancs et deux de leurs trois enfants, Jubilee et Levi, ont la peau bleue. L’histoire est inspirée de faits réels et nous découvrons, à la fin, les raisons médicales de cette pigmentation. Cependant, la famille, ainsi que les habitants de Chance, ignorent qu’une explication scientifique existe. Massey est certain de détenir le scoop qui va leur apporter la gloire : c’est le début des tirages couleur et ils possèdent une seule pellicule de ce type. Il ne cesse de presser son ami de prendre une photo de Jubilee de qui le photographe s’est rapproché. Ce dernier hésite, il pense aux conséquences pour la famille et pressent que cela la mettrait en danger. Son débat intérieur m’a fait réfléchir. En effet, lorsqu’une image montrant une différence est publiée, nous pensons, rarement, aux répercussions sur le sujet photographié, tels que la venue de curieux, la montée de l’intolérance, l’insécurité, la perte d’intimité, etc, et nous ne savons pas si le cliché a été volé ou accepté. Nous ne connaissons pas ce qui a précédé et ce qui a suivi ce moment immortalisé. La différence de Jubilee et de Levi mène à l’intolérance. Tous deux, comme leurs ancêtres, sont victimes de racisme, d’accusations de tous les maux, d’actes de malveillance, de violence, ils sont diabolisés, etc. Ce que vivent ceux qui se nomment, eux-mêmes, les bleus, peut être transposé dans d’autres situations de rejet. Les plus anciens du vallon ont abdiqué, Jubilee a une forme de résignation, teintée d’espérance, alors que Levi se révolte contre l’injustice et se bat. Hélas, la lutte est inégale… Impuissant, Clayton assiste à la montée de la haine qui va finir en tragédie. Le vallon des lucioles est, également, un roman d’amour. Une idylle est installée, solide et affirmée, alors que la deuxième est naissante, emplie de romantisme, cependant toutes deux déchaînent les passions et sont synonymes de danger. Ce livre est, aussi, une ode à la nature, au monde animal et à la vie. J’ai été très touchée par le respect et l’attachement de Jubilee envers les animaux et le soin qu’elle apporte à ceux qui sont blessés… à ceux qui sont différents et qui ont besoin de soutien. J’ai été émue par les valeurs des Buford. Ils offrent l’hospitalité à des inconnus, qui peuvent détruire leur vie. Leur gentillesse m’a attendrie. Ce livre transmet des messages de tolérance et de vivre-ensemble. Je l’ai adoré.
Agréable, prenant et intéressant... mais un peu trop de bons sentiments
En 1937, le journaliste Ulys Massey et le photographe Clay Havens parcourent le Kentucky à la recherche d’un sujet de reportage. Les habitants d’un village isolé des Appalaches leur signalent une famille à la peau bleue, discrètement installée au coeur de la forêt. Alléchés par le scoop, les deux hommes se retrouvent rapidement face à un dilemme : oseront-ils révéler au monde l’existence de ces gens, qui tentent tant bien que mal de se faire oublier pour échapper aux persécutions de leurs voisins ? Le cas de conscience dépasse bientôt Clay, tombé amoureux de la fille aînée Jubilee… L’auteur s’est inspirée d’un fait réel pour imaginer cette histoire. A partir de 1800 et pendant près de deux cents ans en effet, une famille vivant en vase clos dans les collines du Kentucky s’est transmise, de génération en génération, le gêne de la méthémoglobinémie qui, par un défaut d’oxygénation du sang, bleuissait leur peau sans autre signe clinique. L’explication génétique et le remède ne furent trouvés que dans les années soixante, laissant dans l’intervalle ces hommes et femmes bleus dans une situation d’extrême isolement moral et social. C’est ce dernier aspect du sujet, développé avec la même violence qui sévit alors largement contre les Noirs dans une Amérique raciste aux préjugés ancrés, qui constitue l’intérêt majeur du roman. La communauté villageoise réagit avec toute sa peur d’une différence inexpliquée et n’hésite pas à exprimer sa haine dans d’indicibles déchaînements. Ne reste à Jubilee et aux siens que la discrétion d’un effacement au sein d’une nature foisonnante, évoquée avec lyrisme, notamment au travers des prises de vue d’un photographe qui nous fait partager sa passion de l’image. Le récit est aussi l’occasion d’un embryon de réflexion sur le rôle des media et le droit à la discrétion. Dommage toutefois que la romance, si jolie soit-elle, vienne globalement trop s’imposer, volant quasiment la vedette aux thèmes de fond de ce livre, et les noyant dans un déluge de bons sentiments. Le vallon des lucioles est au final une lecture agréable et prenante, sur un sujet original et intéressant, malheureusement traité sur un mode trop complaisamment romantique pour convaincre totalement.
En 1937, le journaliste Ulys Massey et le photographe Clay Havens parcourent le Kentucky à la recherche d’un sujet de reportage. Les habitants d’un village isolé des Appalaches leur signalent une famille à la peau bleue, discrètement installée au coeur de la forêt. Alléchés par le scoop, les deux hommes se retrouvent rapidement face à un dilemme : oseront-ils révéler au monde l’existence de ces gens, qui tentent tant bien que mal de se faire oublier pour échapper aux persécutions de leurs voisins ? Le cas de conscience dépasse bientôt Clay, tombé amoureux de la fille aînée Jubilee… L’auteur s’est inspirée d’un fait réel pour imaginer cette histoire. A partir de 1800 et pendant près de deux cents ans en effet, une famille vivant en vase clos dans les collines du Kentucky s’est transmise, de génération en génération, le gêne de la méthémoglobinémie qui, par un défaut d’oxygénation du sang, bleuissait leur peau sans autre signe clinique. L’explication génétique et le remède ne furent trouvés que dans les années soixante, laissant dans l’intervalle ces hommes et femmes bleus dans une situation d’extrême isolement moral et social. C’est ce dernier aspect du sujet, développé avec la même violence qui sévit alors largement contre les Noirs dans une Amérique raciste aux préjugés ancrés, qui constitue l’intérêt majeur du roman. La communauté villageoise réagit avec toute sa peur d’une différence inexpliquée et n’hésite pas à exprimer sa haine dans d’indicibles déchaînements. Ne reste à Jubilee et aux siens que la discrétion d’un effacement au sein d’une nature foisonnante, évoquée avec lyrisme, notamment au travers des prises de vue d’un photographe qui nous fait partager sa passion de l’image. Le récit est aussi l’occasion d’un embryon de réflexion sur le rôle des media et le droit à la discrétion. Dommage toutefois que la romance, si jolie soit-elle, vienne globalement trop s’imposer, volant quasiment la vedette aux thèmes de fond de ce livre, et les noyant dans un déluge de bons sentiments. Le vallon des lucioles est au final une lecture agréable et prenante, sur un sujet original et intéressant, malheureusement traité sur un mode trop complaisamment romantique pour convaincre totalement.
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