J'ai attaqué ce roman après avoir lu Refuge, ce que je déconseille. Le cancer s'y invite, une fois de plus, en compagnon du personnage principal, figure légendaire, tueur impitoyable pour certains, et qui vient d'apprendre sa mort prochaine. Ayant si souvent fait face à la mort ce dernier demande à son médecin de ne lui cacher aucun détails et de lui décrire ce que sera sa fin ; les premières notes d'une fugue impitoyable s'engage alors... Les comptes se soldent de manière tranchante, et la valse des profiteurs de tout poils est traitée avec beaucoup d'humour et quelques coups de pied au cul mémorables. L'histoire se termine en un crescendo, attendu certes, mais d'une telle précision chirurgicale, qu'on en reste un peu sonné, et c'est tant mieux. J'ai pas eu l'occasion de voir le film de Don Siegel, avec John Wayne, je me demande, je souhaite, connaissant un peu ce réalisateur, qu'il ait su préserver la tonalité crépusculaire du roman.
J'ai attaqué ce roman après avoir lu Refuge, ce que je déconseille. Le cancer s'y invite, une fois de plus, en compagnon du personnage principal, figure légendaire, tueur impitoyable pour certains, et qui vient d'apprendre sa mort prochaine. Ayant si souvent fait face à la mort ce dernier demande à son médecin de ne lui cacher aucun détails et de lui décrire ce que sera sa fin ; les premières notes d'une fugue impitoyable s'engage alors... Les comptes se soldent de manière tranchante, et la valse des profiteurs de tout poils est traitée avec beaucoup d'humour et quelques coups de pied au cul mémorables. L'histoire se termine en un crescendo, attendu certes, mais d'une telle précision chirurgicale, qu'on en reste un peu sonné, et c'est tant mieux. J'ai pas eu l'occasion de voir le film de Don Siegel, avec John Wayne, je me demande, je souhaite, connaissant un peu ce réalisateur, qu'il ait su préserver la tonalité crépusculaire du roman.