Ils s’appelaient Sauro, le Trifo, le Docteur, Momo et Béa.
Ils ne rêvaient que d’une chose : échapper à leur condition, jouer de la musique comme David Bowie et Led Zeppelin.
Alors, ils montent leur groupe, répètent dans une chambre frigorifique désaffectée de l’Abattoir, ils jouent comme pour se perdre et se retrouver, différemment.
Ils habitaient Badiascarna, petite ville ouvrière de Toscane. On y respire les vapeurs d’amiante rejetées par les murs de La Centrale, principal employeur des lieux. On y tombe malade jeune, on y meurt sans doute.
Et puis, il y a le drame, un parmi d’autres, de ceux-là qui font que l’on se dit : partir ou crever / rester ou crever.
Sauro s’en va, et ne revient que 20 ans plus tard, s’occuper de son père dont le corps se dérobe.
L’apprentissage se fait au contact des autres plus qu’au contact de soi, la misère ouvrière gangrène un peu le tout, les tempéraments s’exacerbent, les volontés s’amaigrissent.
Un premier roman d’une sensibilité et d’une âpreté rare. La violence sociale, la violence des adolescences, la violence des cellules familiales, la violence des premiers émois et des premières fièvres : toute une violence écrite et saupoudrée en nuances de gris et d’or.
Un premier roman d’un auteur au talent assourdissant, qui sait comment disposer de nous et de nos vies afin de nous emmener sur ces terres où l’aride se débat avec le désir.
Un texte d’une violente beauté !
Ils s’appelaient Sauro, le Trifo, le Docteur, Momo et Béa.
Ils ne rêvaient que d’une chose : échapper à leur condition, jouer de la musique comme David Bowie et Led Zeppelin.
Alors, ils montent leur groupe, répètent dans une chambre frigorifique désaffectée de l’Abattoir, ils jouent comme pour se perdre et se retrouver, différemment.
Ils habitaient Badiascarna, petite ville ouvrière de Toscane. On y respire les vapeurs d’amiante rejetées par les murs de La Centrale, principal employeur des lieux. On y tombe malade jeune, on y meurt sans doute.
Et puis, il y a le drame, un parmi d’autres, de ceux-là qui font que l’on se dit : partir ou crever / rester ou crever.
Sauro s’en va, et ne revient que 20 ans plus tard, s’occuper de son père dont le corps se dérobe.
L’apprentissage se fait au contact des autres plus qu’au contact de soi, la misère ouvrière gangrène un peu le tout, les tempéraments s’exacerbent, les volontés s’amaigrissent.
Un premier roman d’une sensibilité et d’une âpreté rare. La violence sociale, la violence des adolescences, la violence des cellules familiales, la violence des premiers émois et des premières fièvres : toute une violence écrite et saupoudrée en nuances de gris et d’or.
Un premier roman d’un auteur au talent assourdissant, qui sait comment disposer de nous et de nos vies afin de nous emmener sur ces terres où l’aride se débat avec le désir.
Un texte d’une violente beauté !