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  • Nombre de pages288
  • FormatePub
  • ISBN979-10-349-0114-2
  • EAN9791034901142
  • Date de parution28/03/2019
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille451 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLiana Levi
  • TraducteurFrançoise Brun

Résumé

À quoi rêve-t-on quand on a quatorze ans dans un bourg ouvrier de Toscane? Pour Sauro, la réponse a l'allure d'un dieu du rock en boa blanc découvert au début de l'été 1985. Avec le Docteur, Momo et le Trifo, ils vont chanter comme David Bowie et monter « le meilleur groupe de la région ». Qu'importe si personne ne sait jouer, s'il faut répéter dans la chambre froide d'un ancien abattoir. Bientôt, rien d'autre ne compte que leur premier concert pour impressionner la belle Bea Tempesti.
Vingt ans plus tard, Sauro, qui a coupé les ponts avec sa famille et avec le groupe, reçoit un appel l'informant que son père a disparu. De retour sur les lieux de son enfance, dans l'ombre suffocante de la NovaLago, la centrale géothermique qui étouffe toujours hommes et paysages, Sauro affronte enfin les démons de cet été tragique où sa vie a basculé. Un suspense brûlant, une construction remarquable pour un premier roman poignant sur l'envers du « miracle italien », la force de l'amitié et le poison de la trahison.
À quoi rêve-t-on quand on a quatorze ans dans un bourg ouvrier de Toscane? Pour Sauro, la réponse a l'allure d'un dieu du rock en boa blanc découvert au début de l'été 1985. Avec le Docteur, Momo et le Trifo, ils vont chanter comme David Bowie et monter « le meilleur groupe de la région ». Qu'importe si personne ne sait jouer, s'il faut répéter dans la chambre froide d'un ancien abattoir. Bientôt, rien d'autre ne compte que leur premier concert pour impressionner la belle Bea Tempesti.
Vingt ans plus tard, Sauro, qui a coupé les ponts avec sa famille et avec le groupe, reçoit un appel l'informant que son père a disparu. De retour sur les lieux de son enfance, dans l'ombre suffocante de la NovaLago, la centrale géothermique qui étouffe toujours hommes et paysages, Sauro affronte enfin les démons de cet été tragique où sa vie a basculé. Un suspense brûlant, une construction remarquable pour un premier roman poignant sur l'envers du « miracle italien », la force de l'amitié et le poison de la trahison.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
fabien b. - 1Decitre Grenoble
4/5
Le temps qui reste
Ils s’appelaient Sauro, le Trifo, le Docteur, Momo et Béa. Ils ne rêvaient que d’une chose : échapper à leur condition, jouer de la musique comme David Bowie et Led Zeppelin. Alors, ils montent leur groupe, répètent dans une chambre frigorifique désaffectée de l’Abattoir, ils jouent comme pour se perdre et se retrouver, différemment. Ils habitaient Badiascarna, petite ville ouvrière de Toscane. On y respire les vapeurs d’amiante rejetées par les murs de La Centrale, principal employeur des lieux. On y tombe malade jeune, on y meurt sans doute. Et puis, il y a le drame, un parmi d’autres, de ceux-là qui font que l’on se dit : partir ou crever / rester ou crever. Sauro s’en va, et ne revient que 20 ans plus tard, s’occuper de son père dont le corps se dérobe. L’apprentissage se fait au contact des autres plus qu’au contact de soi, la misère ouvrière gangrène un peu le tout, les tempéraments s’exacerbent, les volontés s’amaigrissent. Un premier roman d’une sensibilité et d’une âpreté rare. La violence sociale, la violence des adolescences, la violence des cellules familiales, la violence des premiers émois et des premières fièvres : toute une violence écrite et saupoudrée en nuances de gris et d’or. Un premier roman d’un auteur au talent assourdissant, qui sait comment disposer de nous et de nos vies afin de nous emmener sur ces terres où l’aride se débat avec le désir. Un texte d’une violente beauté !
Ils s’appelaient Sauro, le Trifo, le Docteur, Momo et Béa. Ils ne rêvaient que d’une chose : échapper à leur condition, jouer de la musique comme David Bowie et Led Zeppelin. Alors, ils montent leur groupe, répètent dans une chambre frigorifique désaffectée de l’Abattoir, ils jouent comme pour se perdre et se retrouver, différemment. Ils habitaient Badiascarna, petite ville ouvrière de Toscane. On y respire les vapeurs d’amiante rejetées par les murs de La Centrale, principal employeur des lieux. On y tombe malade jeune, on y meurt sans doute. Et puis, il y a le drame, un parmi d’autres, de ceux-là qui font que l’on se dit : partir ou crever / rester ou crever. Sauro s’en va, et ne revient que 20 ans plus tard, s’occuper de son père dont le corps se dérobe. L’apprentissage se fait au contact des autres plus qu’au contact de soi, la misère ouvrière gangrène un peu le tout, les tempéraments s’exacerbent, les volontés s’amaigrissent. Un premier roman d’une sensibilité et d’une âpreté rare. La violence sociale, la violence des adolescences, la violence des cellules familiales, la violence des premiers émois et des premières fièvres : toute une violence écrite et saupoudrée en nuances de gris et d’or. Un premier roman d’un auteur au talent assourdissant, qui sait comment disposer de nous et de nos vies afin de nous emmener sur ces terres où l’aride se débat avec le désir. Un texte d’une violente beauté !