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Habu, après avoir sauvé la vie de Fukamachi, continue son ascension clandestine de l'Everest. En levant les yeux, Fukamachi aperçoit la silhouette de Habu, minuscule, loin au-dessus de lui. Ses mouvements sont prodigieux... Pourtant, Fukamachi sent que pour lui, l'aventure s'arrête là, il a frôlé la mort. Les hallucinations se sont calmées mais la migraine ne le lâche pas, Il est redescendu en dessous des 7000 mètres où l'air est plus dense et Habu et son formidable exploit ne quitte pas son esprit...
Voici l'épilogue de cette magnifique série qui atteint des sommets dans l'art du dessin et de la narration !
La montagne, ça vous gagne
Sur la trace des grands alpinistes japonais et des pionniers de l'Everest, le sommet des dieux nous emmène dans les pas des deux héros, un alpiniste hors pair et un photographe alpiniste dont la recherche d'eux-mêmes et du sens de leur vie les entraîne sur les pentes de l'Everest. Ajoutez à cela une intrigue sur l'appareil photo perdu de l'expédition Mallory de 1924 et voilà le décor planté.
Et du coup, ce mélange, intéressant, ne m'a pas complètement convaincu, ajouté à cela quelques situations rocambolesques et voilà mon avis renforcé.
Le dessin est vraiment beau mais plutôt sur la deuxième moitié de la série. Même en dessin, la montagne nécessite un temps d'approche.
Pour ceux qui sont intéressés par le sujet de l'alpinisme, je vous invite à aller voir du côté de Jon Krakauer "Into the Wild" et "Tragédie à l'Everest". Bonnes lectures.