Le soldat et le gramophone

Par : Sasa Stanisic

Disponible d'occasion :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages438
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.226 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-253-12786-4
  • EAN9782253127864
  • Date de parution31/03/2010
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche
  • TraducteurFrançoise Toraille

Résumé

Aleksandar grandit près de Višegrad, dans ce qui est encore la Yougoslavie, quand se produit un drame : la mort de son grand-père slavko. Celui dont les récits légendaires du communisme l’ont enchanté, et auquel il a fait le serment de transformer la réalité en histoires. Mais la guerre est proche. Viendra le temps de l’exil et d’une intégration difficile dans l’allemagne des années 1990. À travers le regard d’un enfant, une évocation inoubliable d’une guerre qui s’est jouée tout près de nos frontières, dans l’indifférence et l’incompréhension générales.
un grand écrivain est né…Un grand roman européen. J.-M. M., Livres hebdo.Il y a un ton, une ambiance à la Kusturica dans ce premier livre drôle, sensible, brillant, un livre qui passe comme une comète, vous ébranle de ses fulgurances, vous remplit la tête de musiques et de danses. Astrid Eliard, Le Figaro littéraire.
Aleksandar grandit près de Višegrad, dans ce qui est encore la Yougoslavie, quand se produit un drame : la mort de son grand-père slavko. Celui dont les récits légendaires du communisme l’ont enchanté, et auquel il a fait le serment de transformer la réalité en histoires. Mais la guerre est proche. Viendra le temps de l’exil et d’une intégration difficile dans l’allemagne des années 1990. À travers le regard d’un enfant, une évocation inoubliable d’une guerre qui s’est jouée tout près de nos frontières, dans l’indifférence et l’incompréhension générales.
un grand écrivain est né…Un grand roman européen. J.-M. M., Livres hebdo.Il y a un ton, une ambiance à la Kusturica dans ce premier livre drôle, sensible, brillant, un livre qui passe comme une comète, vous ébranle de ses fulgurances, vous remplit la tête de musiques et de danses. Astrid Eliard, Le Figaro littéraire.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.8/5
sur 4 notes dont 1 avis lecteur
Né en Yougoslavie à la fin des années 70, Sasa Stanisic doit fuir Visegrad et la guerre civile, en 1992, avec sa famille : son père serbe et sa mère bosniaque. Exilé en Allemagne, c'est dans une nouvelle langue qu'il écrit Le Soldat et le gramophone, un premier roman aux accents autobiographiques. Jeune garçon curieux, Aleksandar Krsmanovic -le narrateur- nous guide dans une étonnante épopée. Sa voix vive et impertinente traverse ce roman kaléidoscopique et nous expose le quotidien d'une famille de Visegrad sous de multiples facettes. La Yougoslavie des temps de paix, les déchirements de la guerre civile puis l'exil prennent corps dans son récit. A son grand-père paternel adoré, Aleksandar avait fait la promesse de ne jamais arrêter de raconter ; quelques heures avant sa mort, le vieil homme avait offert à l'enfant une baguette et un chapeau de magicien : "L'invention, c'est le don le plus précieux, l'imagination la plus grande des richesses, retiens bien ça, Aleksandar, avait dit grand-père d'un ton grave en me posant le chapeau sur la tête, retiens bien ça et imagine un monde plus beau." Mais que faire quand survient la violence des hommes ? Que voit un enfant d'une guerre où les soldats abattent les vieillards puis réparent les gramophones ? Les années d'exil à Essen seront un apprentissage -violent- pour l'adolescent apatride venant d' "un pays qui n'existe plus à l'endroit où [il a ]vécu." Dans cette ville où l'on remercierait presque les mauvaises herbes de pousser entre les pavés, Aleksandar va s'approprier un nouvel espace linguistique :" Je collectionne les mots de la langue allemande. Faire une collection, ça fait oublier les réponses qui me pèsent et les idées noires qui me viennent quand je pense à Visegrad (?) " Une des plus belles et fortes présences dans le roman est celle de la Drina. Nous lisons là un hommage à Ivo Andric * et découvrons un élément indissociable d'Aleksandar, fantasque et intrépide, comme l'a été ce cours d'eau qui baigne les rives de sa ville natale. " Face au chaos du monde, une écriture s'affirme qui n'enferme en rien le livre dans un mausolée nostalgique d'une enfance perdue. Bien au contraire. Multipliant les voix de la narration, elle ouvre tout un champ des possibles. " * Ivo Andric, Prix Nobel de littérature en 1961, auteur du roman Le Pont sur la Drina.  Bien au contraire. Multipliant les voix de la narration, elle ouvre tout un champ des possibles.
Né en Yougoslavie à la fin des années 70, Sasa Stanisic doit fuir Visegrad et la guerre civile, en 1992, avec sa famille : son père serbe et sa mère bosniaque. Exilé en Allemagne, c'est dans une nouvelle langue qu'il écrit Le Soldat et le gramophone, un premier roman aux accents autobiographiques. Jeune garçon curieux, Aleksandar Krsmanovic -le narrateur- nous guide dans une étonnante épopée. Sa voix vive et impertinente traverse ce roman kaléidoscopique et nous expose le quotidien d'une famille de Visegrad sous de multiples facettes. La Yougoslavie des temps de paix, les déchirements de la guerre civile puis l'exil prennent corps dans son récit. A son grand-père paternel adoré, Aleksandar avait fait la promesse de ne jamais arrêter de raconter ; quelques heures avant sa mort, le vieil homme avait offert à l'enfant une baguette et un chapeau de magicien : "L'invention, c'est le don le plus précieux, l'imagination la plus grande des richesses, retiens bien ça, Aleksandar, avait dit grand-père d'un ton grave en me posant le chapeau sur la tête, retiens bien ça et imagine un monde plus beau." Mais que faire quand survient la violence des hommes ? Que voit un enfant d'une guerre où les soldats abattent les vieillards puis réparent les gramophones ? Les années d'exil à Essen seront un apprentissage -violent- pour l'adolescent apatride venant d' "un pays qui n'existe plus à l'endroit où [il a ]vécu." Dans cette ville où l'on remercierait presque les mauvaises herbes de pousser entre les pavés, Aleksandar va s'approprier un nouvel espace linguistique :" Je collectionne les mots de la langue allemande. Faire une collection, ça fait oublier les réponses qui me pèsent et les idées noires qui me viennent quand je pense à Visegrad (?) " Une des plus belles et fortes présences dans le roman est celle de la Drina. Nous lisons là un hommage à Ivo Andric * et découvrons un élément indissociable d'Aleksandar, fantasque et intrépide, comme l'a été ce cours d'eau qui baigne les rives de sa ville natale. " Face au chaos du monde, une écriture s'affirme qui n'enferme en rien le livre dans un mausolée nostalgique d'une enfance perdue. Bien au contraire. Multipliant les voix de la narration, elle ouvre tout un champ des possibles. " * Ivo Andric, Prix Nobel de littérature en 1961, auteur du roman Le Pont sur la Drina.  Bien au contraire. Multipliant les voix de la narration, elle ouvre tout un champ des possibles.
Origines
Sasa Stanisic
E-book
15,99 €
Le soldat et le gramophone
5/5
4.8/5
Sasa Stanisic
E-book
7,99 €
Origines
Sasa Stanisic
Grand Format
23,00 €
Avant la fête
Sasa Stanisic
Poche
7,60 €
Herkunft
Sasa Stanisic
Grand Format
22,00 €
Vor dem Fest
Sasa Stanisic
Poche
13,00 €
Herkunft
Sasa Stanisic
Grand Format
13,00 €