Le shakuhachi japonais. Une tradition réinventée

Par : Bruno Deschênes
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  • Nombre de pages256
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.376 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-343-11170-4
  • EAN9782343111704
  • Date de parution27/12/2016
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Cet ouvrage est la première publication ethnomusicologique française entièrement consacrée au shakuhachi, la flûte de bambou japonaise emblématique d'une secte de moines bouddhistes zen de l'ère Edo (1603-1868). Ces moines utilisaient cette flûte comme outil de discipline spirituelle dont le répertoire de pièces solos est unique. Suite à la chute du shogunat à la fin du XIXe siècle, le nouveau gouvernement les bannit en 1871.
Ils ont alors commencé à l'enseigner en plus de donner des concerts. Sous l'influence de la musique européenne, sa facture et son jeu ont été modernisés. Depuis les années 1960, le shokuhachi a acquis une grande popularité à l'extérieur du Japon. Un nombre croissant de musiciens non japonais obtiennent leur titre de maître, l'enseignent et l'utilisent dans des styles de musique les plus hétéroclites.
Un des intérêts premiers des musiciens non japonais à l'égard du shakuhachi est l'affiliation de cette secte au zen, à un point tel que ces pièces solos sont considérées par certains comme des oeuvres bouddhistes. Bien que le prétexte de cet ouvrage soit le shakuhachi, son propos déborde largement de son histoire, de son répertoire, de son jeu ou de sa modernisation. L'objectif de l'auteur est de placer cette flûte dans son contexte culturel tant traditionnel que moderne, portant par la même occasion un regard critique sur l'image orientaliste que se fait l'Occident de la culture japonaise.
Cet ouvrage est la première publication ethnomusicologique française entièrement consacrée au shakuhachi, la flûte de bambou japonaise emblématique d'une secte de moines bouddhistes zen de l'ère Edo (1603-1868). Ces moines utilisaient cette flûte comme outil de discipline spirituelle dont le répertoire de pièces solos est unique. Suite à la chute du shogunat à la fin du XIXe siècle, le nouveau gouvernement les bannit en 1871.
Ils ont alors commencé à l'enseigner en plus de donner des concerts. Sous l'influence de la musique européenne, sa facture et son jeu ont été modernisés. Depuis les années 1960, le shokuhachi a acquis une grande popularité à l'extérieur du Japon. Un nombre croissant de musiciens non japonais obtiennent leur titre de maître, l'enseignent et l'utilisent dans des styles de musique les plus hétéroclites.
Un des intérêts premiers des musiciens non japonais à l'égard du shakuhachi est l'affiliation de cette secte au zen, à un point tel que ces pièces solos sont considérées par certains comme des oeuvres bouddhistes. Bien que le prétexte de cet ouvrage soit le shakuhachi, son propos déborde largement de son histoire, de son répertoire, de son jeu ou de sa modernisation. L'objectif de l'auteur est de placer cette flûte dans son contexte culturel tant traditionnel que moderne, portant par la même occasion un regard critique sur l'image orientaliste que se fait l'Occident de la culture japonaise.