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À découvrir
Comme le dit lui-même l’auteur, il s’agit de l’écriture d’un premier « roman noir » et le dernier à être publié…Tel ce serpent hideux et abject qui répand son venin autour de lui, la violence et l’horreur sont omniprésentes et accompagnent Mathilde dans sa folie meurtrière, dictée principalement par une certaine forme de démence. La noirceur de ce récit angoissant et haletant nous fait plonger dans un climat où la mort rôde inexorablement. D’un trait de plume parfois caustique, l’auteur réussit à captiver l’attention du lecteur qui se laisse surprendre et sursaute
à chaque détonation d’arme à feu qui retentit au fil des pages. L’hémoglobine coule à flot dans ce livre qui se lit d’une seule traite, un peu à la façon d’une rafale de mitraillette. Ce polar au goût de sang prononcé n’en est pas moins original dans la forme, surtout dans l’épilogue pour le moins surprenant. Ames sensibles s’abstenir…
Le premier ET le dernier polar de Pierre Lemaitre
Mathilde à 63 ans, c’est une tueuse à gages d’une efficacité exceptionnelle, toujours professionnelle, toujours dans la retenue. Sauf aujourd’hui, parce que Mathilde n’en a plus rien à foutre. Les cadavres s’empilent, les pistes permettant de remonter jusqu’à elle se multiplient. Mais si Mathilde est sur une pente glissante, voire descendante, elle n’en est pas moins une meurtrière redoutable. Alors à tous ceux qui veulent l’arrêter, pensant qu’elle n’est plus bonne à rien, méfiez-vous : elle a la gâchette facile (et un dalmatien).
Le grand Pierre Lemaitre nous offre en guise de cadeau d’adieu un polar de jeunesse qu’il publie pour la première fois. Ce texte écrit en 1985 sera sa dernière contribution au genre. Heureusement pour nous c’est un joli cadeau d’adieu : irrévérencieux, drôle, déjanté. Du Lemaitre comme on n’en avait jamais lu, et comme on en lira plus.