Le savoir des victimes. Comment on a écrit l'histoire de Vichy et du génocide des juifs de 1945 à nos jours

Par : Laurent Joly
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  • Nombre de pages444
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.463 kg
  • Dimensions14,2 cm × 20,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-246-82399-5
  • EAN9782246823995
  • Date de parution22/01/2025
  • ÉditeurGrasset

Résumé

En France, à l'été 1942, le gouvernement du maréchal Pétain collabore avec l'occupant nazi pour déporter des dizaines de milliers de juifs, parmi lesquels 4 000 enfants arrachés à leurs parents. Jugés en 1945, les dirigeants de Vichy tentent de justifier cette action criminelle en la présentant comme une politique de "moindre mal" destinée à sauver les juifs français. Jusqu'à la fin des années 1960, ce récit révisionniste et mensonger se répand largement.
Très tôt, pourtant, un savoir historique, fondé sur les archives, est élaboré par un petit groupe de chercheurs touchés dans leur chair par la traque et la déportation. Il a fallu des décennies pour que ce "savoir des victimes", peu à peu établi, enrichi, clarifié, soit consigné dans les livres d'histoire et, enfin, officiellement reconnu par la nation. Depuis les années 1970, l'implication du régime de Vichy dans la "solution finale" a nourri les conflits de mémoire et scandé l'actualité politique, le débat intellectuel, le temps judiciaire aussi, avec l'affaire Bousquet et le procès Papon.
C'est une plongée fascinante dans l'histoire de ces controverses que propose Laurent Joly. Une histoire incarnée, au plus près des individus qui l'ont écrite, historiens, journalistes, responsables politiques ou militants de la mémoire : Léon Poliakov, Georges Wellers, Joseph Billig et Serge Klarsfeld ; Henri Michel, Robert Paxton et Henry Rousso ; Robert Aron et Henri Amouroux ; Josée Laval, René de Chambrun et Alfred Fabre-Luce ; François Mitterrand et Jacques Chirac.
Un ouvrage majeur, fondé sur de nombreuses archives inédites, et qui est aussi une leçon d'histoire.
En France, à l'été 1942, le gouvernement du maréchal Pétain collabore avec l'occupant nazi pour déporter des dizaines de milliers de juifs, parmi lesquels 4 000 enfants arrachés à leurs parents. Jugés en 1945, les dirigeants de Vichy tentent de justifier cette action criminelle en la présentant comme une politique de "moindre mal" destinée à sauver les juifs français. Jusqu'à la fin des années 1960, ce récit révisionniste et mensonger se répand largement.
Très tôt, pourtant, un savoir historique, fondé sur les archives, est élaboré par un petit groupe de chercheurs touchés dans leur chair par la traque et la déportation. Il a fallu des décennies pour que ce "savoir des victimes", peu à peu établi, enrichi, clarifié, soit consigné dans les livres d'histoire et, enfin, officiellement reconnu par la nation. Depuis les années 1970, l'implication du régime de Vichy dans la "solution finale" a nourri les conflits de mémoire et scandé l'actualité politique, le débat intellectuel, le temps judiciaire aussi, avec l'affaire Bousquet et le procès Papon.
C'est une plongée fascinante dans l'histoire de ces controverses que propose Laurent Joly. Une histoire incarnée, au plus près des individus qui l'ont écrite, historiens, journalistes, responsables politiques ou militants de la mémoire : Léon Poliakov, Georges Wellers, Joseph Billig et Serge Klarsfeld ; Henri Michel, Robert Paxton et Henry Rousso ; Robert Aron et Henri Amouroux ; Josée Laval, René de Chambrun et Alfred Fabre-Luce ; François Mitterrand et Jacques Chirac.
Un ouvrage majeur, fondé sur de nombreuses archives inédites, et qui est aussi une leçon d'histoire.