Le sauvage et le civilisé au siècle des Lumières. Essai sur les origines de la culture matérielle
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- Nombre de pages86
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.125 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,5 cm
- ISBN978-2-296-04416-6
- EAN9782296044166
- Date de parution21/12/2007
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Cet ouvrage propose une lecture moderne de L'Histoire des deux Indes. Cette vaste encyclopédie des récits de voyages au XVIIIe siècle, fresque économique et sociale du Nouveau Monde, a été rédigée par l'Abbé G.T. Raynal. Conçue sous l'égide des "commerçants philosophes", elle inclut une contribution des physiocrates ainsi que de Diderot qui y a signé ses textes anti-colonialistes. Simultanément historien, ethnologue des récits de voyages, puis sociologue du monde moderne, l'auteur met en exergue la brûlante actualité du Siècle des Lumières.
Il explique comment la découverte des autres sociétés a constitué une nouvelle chance pour l'Europe qui, en s'appropriant "l'autre", a pu engendrer la nation américaine. Pour cela, elle a dû reconstruire son identité en regardant cet "autre" comme son miroir : le bon et sociable sauvage, l'indigène industrieux et travailleur. Elle a alors revendiqué l'humanité pour les opprimés au nom de son intérêt économique, la civilisation pour tous au nom de sa "confraternité universelle des cultures".
Au prisme de la rencontre du sauvage et du civilisé, cet essai va aux origines de notre culture matérielle. Vers un monde où la libre circulation des intérêts et l'organisation rationnelle du commerce, construisent les fondements d'une société autorégulée par les passions humaines, l'individualisme économique et l'esprit de domination de la nature par la culture.
Il explique comment la découverte des autres sociétés a constitué une nouvelle chance pour l'Europe qui, en s'appropriant "l'autre", a pu engendrer la nation américaine. Pour cela, elle a dû reconstruire son identité en regardant cet "autre" comme son miroir : le bon et sociable sauvage, l'indigène industrieux et travailleur. Elle a alors revendiqué l'humanité pour les opprimés au nom de son intérêt économique, la civilisation pour tous au nom de sa "confraternité universelle des cultures".
Au prisme de la rencontre du sauvage et du civilisé, cet essai va aux origines de notre culture matérielle. Vers un monde où la libre circulation des intérêts et l'organisation rationnelle du commerce, construisent les fondements d'une société autorégulée par les passions humaines, l'individualisme économique et l'esprit de domination de la nature par la culture.
Cet ouvrage propose une lecture moderne de L'Histoire des deux Indes. Cette vaste encyclopédie des récits de voyages au XVIIIe siècle, fresque économique et sociale du Nouveau Monde, a été rédigée par l'Abbé G.T. Raynal. Conçue sous l'égide des "commerçants philosophes", elle inclut une contribution des physiocrates ainsi que de Diderot qui y a signé ses textes anti-colonialistes. Simultanément historien, ethnologue des récits de voyages, puis sociologue du monde moderne, l'auteur met en exergue la brûlante actualité du Siècle des Lumières.
Il explique comment la découverte des autres sociétés a constitué une nouvelle chance pour l'Europe qui, en s'appropriant "l'autre", a pu engendrer la nation américaine. Pour cela, elle a dû reconstruire son identité en regardant cet "autre" comme son miroir : le bon et sociable sauvage, l'indigène industrieux et travailleur. Elle a alors revendiqué l'humanité pour les opprimés au nom de son intérêt économique, la civilisation pour tous au nom de sa "confraternité universelle des cultures".
Au prisme de la rencontre du sauvage et du civilisé, cet essai va aux origines de notre culture matérielle. Vers un monde où la libre circulation des intérêts et l'organisation rationnelle du commerce, construisent les fondements d'une société autorégulée par les passions humaines, l'individualisme économique et l'esprit de domination de la nature par la culture.
Il explique comment la découverte des autres sociétés a constitué une nouvelle chance pour l'Europe qui, en s'appropriant "l'autre", a pu engendrer la nation américaine. Pour cela, elle a dû reconstruire son identité en regardant cet "autre" comme son miroir : le bon et sociable sauvage, l'indigène industrieux et travailleur. Elle a alors revendiqué l'humanité pour les opprimés au nom de son intérêt économique, la civilisation pour tous au nom de sa "confraternité universelle des cultures".
Au prisme de la rencontre du sauvage et du civilisé, cet essai va aux origines de notre culture matérielle. Vers un monde où la libre circulation des intérêts et l'organisation rationnelle du commerce, construisent les fondements d'une société autorégulée par les passions humaines, l'individualisme économique et l'esprit de domination de la nature par la culture.