Le Registre Des Informations Des Consuls De Foix (1401-1402)
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- Nombre de pages225
- PrésentationBroché
- Poids0.38 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
- ISBN2-84287-172-3
- EAN9782842871727
- Date de parution01/03/2001
- CollectionCahiers Institut anthropologie
- ÉditeurPULIM
Résumé
Dix ans après le règne du fastueux Gaston Fébus, les consuls de Foix ont fait rédiger ce livre d'informations. C'est l'un des rares témoins que nous aient laissés pour cette époque les nombreuses cours consulaires du Midi de la France. Dans les tavernes et dans la rue les injures, tournant vite en coups et blessures, et dans le secret des maisons quelques larcins, un adultère, deux drames domestiques... même exagérés par les rapports des victimes, ne forment au demeurant qu'une chronique d'ailleurs fragmentaire de ce que nous appelons aujourd'hui la petite délinquance. Mais au-delà des faits divers, c'est au fil des heures approximatives et des dates parfois oubliées, l'évocation de mentalités ; c'est aussi celle d'une société isolée dans une vallée des Pyrénées, mi-urbaine avec ses artisans de la laine et du fer, mi-rurale avec ses brassiers travaillant aux champs, vergers et vignes qui cernent les étroits remparts de la ville. On peut y entrevoir encore la place attribuée à la femme, ou bien celle qu'y tiennent hommes d'armes et clercs, à la fois familiers et privilégiés. Les coutumes, les règles de procédure, la justice consulaire, s'efforcent de mettre un peu d'ordre dans ce petit monde agité, celui qui tient ici le devant de la scène. L'abord austère du texte, en latin et en occitan, émaillé de fautes et surchargé de ratures, ne doit pas rebuter. Et d'ailleurs, comme les nombreuses corrections sont souvent restées incomplètes, elles gardent au document la présence et la vie d'une pensée qui n'a pas encore fini de s'exprimer.
Dix ans après le règne du fastueux Gaston Fébus, les consuls de Foix ont fait rédiger ce livre d'informations. C'est l'un des rares témoins que nous aient laissés pour cette époque les nombreuses cours consulaires du Midi de la France. Dans les tavernes et dans la rue les injures, tournant vite en coups et blessures, et dans le secret des maisons quelques larcins, un adultère, deux drames domestiques... même exagérés par les rapports des victimes, ne forment au demeurant qu'une chronique d'ailleurs fragmentaire de ce que nous appelons aujourd'hui la petite délinquance. Mais au-delà des faits divers, c'est au fil des heures approximatives et des dates parfois oubliées, l'évocation de mentalités ; c'est aussi celle d'une société isolée dans une vallée des Pyrénées, mi-urbaine avec ses artisans de la laine et du fer, mi-rurale avec ses brassiers travaillant aux champs, vergers et vignes qui cernent les étroits remparts de la ville. On peut y entrevoir encore la place attribuée à la femme, ou bien celle qu'y tiennent hommes d'armes et clercs, à la fois familiers et privilégiés. Les coutumes, les règles de procédure, la justice consulaire, s'efforcent de mettre un peu d'ordre dans ce petit monde agité, celui qui tient ici le devant de la scène. L'abord austère du texte, en latin et en occitan, émaillé de fautes et surchargé de ratures, ne doit pas rebuter. Et d'ailleurs, comme les nombreuses corrections sont souvent restées incomplètes, elles gardent au document la présence et la vie d'une pensée qui n'a pas encore fini de s'exprimer.