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Lady Alexia Maccon est en pleine béatitude domestique. Une béatitude à peine troublée par la fréquentation de quelques loups-garous de la haute société ou le comportement d'un bambin précoce ayant des dispositions incontrôlables au surnaturel. Mais Alexia vient de recevoir un ordre qu'elle ne peut ignorer. Avec mari, enfant et famille Tunstell au complet, elle embarque à bord d'un bateau à vapeur pour traverser la Méditerranée.
Direction l'Egypte, une terre qui pourrait bien tenir en échec l'indomptable Alexia. Que lui veut la Reine vampire de la ruche d'Alexandrie ? Pourquoi un ancien fléau s'abat-il de nouveau sur le pays ? Madame Carriger réside dans les Colonies et exige que son thé soit importé directement de Londres. Empruntant aussi bien à Jane Austen qu'à Charlaine Harris, la série du Protectorat de l'ombrelle connaît outre-Atlantique un immense succès.
Sans âge
Que dire de plus sur ce tome que je n'aurais pas déjà dit dans les précédents ? Je ne sais pas. D'autant que pour clôturer sa série, l'auteur reprend tous les ingrédients qui ont fait son succès : des dialogues taillés parfaitement pour les personnages, savoureux ; une ré-écriture de l'histoire ancienne d’Égypte ; un récit bien pensé et construit ; des rebondissements quand il en faut.
On découvre également l'enfant d'Alexia et Conall, tout à fait digne de ses parents par sa singularité. Avec Lord Akeldama comme père adoptif, il faut dire que toutes les chances sont de son côté. Certains personnages sont amenés à disparaître ou évoluer. La lectrice que je suis était d'ailleurs très contente de voir que Biffy trouve enfin un rôle à sa mesure. On est un peu triste de voir tout ce petit monde que l'on aime tant être chamboulé. Mais c'est aussi cela qu'on aime quelque part : Alexia n'est pas délicate pour deux sous et sait mettre les pieds dans le plat !
On quitte donc ce monde steampunk, bourré d'humour et de thé anglais, créé par Gail Carriger avec regret. Mais je pense que l'auteur fait bien d'arrêter là car elle risquerait trop de lasser. Ici, ce n'est pas le cas, et c'est un plaisir de partir en apothéose.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2013/06/sans-age-gail-carriger.html