Coup de coeur

Le prieuré de l'oranger. Première partie

Par : Samantha Shannon
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Disponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages605
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.316 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 2,8 cm
  • ISBN978-2-290-25317-5
  • EAN9782290253175
  • Date de parution03/02/2021
  • CollectionImaginaire
  • ÉditeurJ'ai lu
  • TraducteurBenjamin Kuntzer
  • TraducteurJean-Baptiste Bernet

Résumé

Un monde divisé. Un reinaume sans héritière. Un ancien ennemi s'éveille. La maison Berethnet règne sur l'Inys depuis plus de mille ans. La reine Sabran IX doit impérativement donner naissance à une héritière, mais des assassins essaient de l'en empêcher. Quoique la monarque l'ignore, elle peut compter sur l'aide d'Ead Duryan, une jeune magicienne qui la protège en secret. De l'autre côté de l'Abysse, Tané s'est entraînée toute sa vie pour devenir dragonnière, mais le destin a d'autres plans pour elle.
Et pendant que l'Est et l'Ouest se divisent un peu plus chaque jour, les forces du chaos s'éveillent d'un long sommeil...
Un monde divisé. Un reinaume sans héritière. Un ancien ennemi s'éveille. La maison Berethnet règne sur l'Inys depuis plus de mille ans. La reine Sabran IX doit impérativement donner naissance à une héritière, mais des assassins essaient de l'en empêcher. Quoique la monarque l'ignore, elle peut compter sur l'aide d'Ead Duryan, une jeune magicienne qui la protège en secret. De l'autre côté de l'Abysse, Tané s'est entraînée toute sa vie pour devenir dragonnière, mais le destin a d'autres plans pour elle.
Et pendant que l'Est et l'Ouest se divisent un peu plus chaque jour, les forces du chaos s'éveillent d'un long sommeil...

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

5 Coups de cœur
de nos libraires
Gaëlle T.Decitre Levallois-Perret
5/5
Un futur classic de la Fantasy
Ce roman est : un pavé. L'univers y est riche, complexe mais pas compliqué, le système magique est imaginatif et intriguant, et les personnages sont souvent géniaux (à l'exception d'un, m'ait d'avis qu'on aurait pu le perdre en mer celui-là … mais c'est le seul promis!). Parce que c'est un pavé, j'ai mis beaucoup trop de temps à le lire et j'ai regretté parfois sa longueur mais je n'ai eu envie de couper aucune partie, et j'ai aimé chaque moment. Je vous encourage à lui donner sa chance !
Ce roman est : un pavé. L'univers y est riche, complexe mais pas compliqué, le système magique est imaginatif et intriguant, et les personnages sont souvent géniaux (à l'exception d'un, m'ait d'avis qu'on aurait pu le perdre en mer celui-là … mais c'est le seul promis!). Parce que c'est un pavé, j'ai mis beaucoup trop de temps à le lire et j'ai regretté parfois sa longueur mais je n'ai eu envie de couper aucune partie, et j'ai aimé chaque moment. Je vous encourage à lui donner sa chance !
  • magie
  • dragons
  • LGBT
  • destins
David - 1Decitre Levallois-Perret
5/5
L'un des plus formidables récits de fantasy qui m'ait été donné de découvrir.
Depuis des siècles, un redoutable et gigantesque dragon né des flammes de la terre – le Sans-Nom – dort, vaincu par le chevalier Galian. Mais un millénaire s'est écoulé depuis, et ses rejetons draconiques se réveillent les uns après les autres, précédant probablement leur maître... Et le monde, plus divisé que jamais, refuse de voir que sa fin approche. Ne vous fiez pas à l'évocation de Game of Throne sur la couverture (même si l'affirmation est vraie) ; de la fantasy et des dragons, la comparaison s'arrête là. Pas de litres de sang sur le parquet, pas d'inceste malsain ou de sacrifice humain. La fantasy y est plus douce, plus humaine (et moins misogyne), sans pour autant verser dans le mièvre, ni oublier une certaine finesse. Le style est clair et percutant, grâce à une intrigue parfaitement bien ficelée et des personnages justes, évoluant sans cesse, à l'instar des relations entre ceux-ci. Samantha Shannon livre ici un produit fini et lissé, d'une grande profondeur, auquel on a du mal à s'arracher.
Depuis des siècles, un redoutable et gigantesque dragon né des flammes de la terre – le Sans-Nom – dort, vaincu par le chevalier Galian. Mais un millénaire s'est écoulé depuis, et ses rejetons draconiques se réveillent les uns après les autres, précédant probablement leur maître... Et le monde, plus divisé que jamais, refuse de voir que sa fin approche. Ne vous fiez pas à l'évocation de Game of Throne sur la couverture (même si l'affirmation est vraie) ; de la fantasy et des dragons, la comparaison s'arrête là. Pas de litres de sang sur le parquet, pas d'inceste malsain ou de sacrifice humain. La fantasy y est plus douce, plus humaine (et moins misogyne), sans pour autant verser dans le mièvre, ni oublier une certaine finesse. Le style est clair et percutant, grâce à une intrigue parfaitement bien ficelée et des personnages justes, évoluant sans cesse, à l'instar des relations entre ceux-ci. Samantha Shannon livre ici un produit fini et lissé, d'une grande profondeur, auquel on a du mal à s'arracher.
  • dragon
  • magie
  • wyrm
Thomas R. - 1Decitre Ecully
5/5
Sous le pavé, la concision du style.
En lisant le résumé et en débutant ce bon gros pavé qu'est Le Prieuré on comprend très vite que le récit aborde de manière très classique les thèmes habituels, en brassant parmi moult légendes, contes et autres mythologies. On retrouve comme dans bon nombre d'œuvres du genre un ennemi éternel endormi sur le point de se réveiller, des dragons et autres créatures fantastiques, des rois/reines avec toutes les intrigues et autres conspirations de cour les accompagnant, de la magie, des termes inventés pour façonner un univers finalement proche du nôtre sur bien des points... La liste est longue et cela pourrait ressembler à un reproche mais il n'en est rien tant le roman de Susan Shannon évite bien des écueils pouvant polluer un bon roman de fantaisie et brasse ce classicisme avec un talent prodigieux. Un conte redoutable d'efficacité, malin dans ses choix quant au style et au développement de son intrigue, et qui fera passer de beaux moments au lecteur amateur du genre.
En lisant le résumé et en débutant ce bon gros pavé qu'est Le Prieuré on comprend très vite que le récit aborde de manière très classique les thèmes habituels, en brassant parmi moult légendes, contes et autres mythologies. On retrouve comme dans bon nombre d'œuvres du genre un ennemi éternel endormi sur le point de se réveiller, des dragons et autres créatures fantastiques, des rois/reines avec toutes les intrigues et autres conspirations de cour les accompagnant, de la magie, des termes inventés pour façonner un univers finalement proche du nôtre sur bien des points... La liste est longue et cela pourrait ressembler à un reproche mais il n'en est rien tant le roman de Susan Shannon évite bien des écueils pouvant polluer un bon roman de fantaisie et brasse ce classicisme avec un talent prodigieux. Un conte redoutable d'efficacité, malin dans ses choix quant au style et au développement de son intrigue, et qui fera passer de beaux moments au lecteur amateur du genre.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 5 notes dont 4 avis lecteurs
Le tout pour le tout
Dans ce roman, découvrez un monde à l'aube d'une nouvelle guerre contre un ancien ennemi, qui a divisé le pays lors du premier affrontement, plusieurs siècles auparavant. C'est dans le but d'éviter une nouvelle bataille qu'Ead, Sabran, Loth et tant d'autres personnages, tentent le tout pour le tout, quitte à y laisser la vie ! A travers ce récit, Samantha Shannon, nous offre une recette féministe, accrocheuse, rebelle, et un soupçon de dragons ; pour une fantasy à la hauteur d'un Game of Thrones !
Dans ce roman, découvrez un monde à l'aube d'une nouvelle guerre contre un ancien ennemi, qui a divisé le pays lors du premier affrontement, plusieurs siècles auparavant. C'est dans le but d'éviter une nouvelle bataille qu'Ead, Sabran, Loth et tant d'autres personnages, tentent le tout pour le tout, quitte à y laisser la vie ! A travers ce récit, Samantha Shannon, nous offre une recette féministe, accrocheuse, rebelle, et un soupçon de dragons ; pour une fantasy à la hauteur d'un Game of Thrones !
Abandon : l'impression d'avoir été trompée sur la marchandise.
J'ai quand même lu 400 pages, ce qui n'est pas rien, pourtant à ce stade, je ne savais toujours pas où j'allais et j'avais du mal à comprendre l'intérêt des événements qui se déroulaient. Le rythme est déséquilibré : le calme plat règne la plupart du temps, brusquement interrompu par des branle-bas de combat, des actions encore moins compréhensibles à mes yeux changent le cours de l'histoire avant qu'une tranquillité apparente ne reprenne sa place. La plus grosse déception concerne le Prieuré. A la moitié, j'ignorais toujours le but de son existence, la raison de la présence d'Ead au reinaume. Son organisation manquait de clarté, même si là j'imagine que l'explication vient plus tard, mais je me suis posé des questions sur les rôles des hommes et des femmes, qui m'ont paru compartimentés. L'intrigue n'est donc pas une réussite, d'autant que le récit me semblait tout juste effleurer l'important, comme si l'histoire la plus intéressante se déroulait ailleurs dans l'univers. J'ai apprécié l'idée du reinaume, mais où sont les femmes fortes qu'on m'a promises ? Je reconnais la diversité des personnages. Cependant, l'image que je garde de la reine Sabran est une femme qui passe son temps à flâner avec ses dames de compagnie, pendant que son maître espion tire les ficelles dans l'ombre. Tané prend des risques pour atteindre le but de sa vie, sans que j'aie vraiment saisi celui-ci. Elle glorifie les dragons, l'estime que j'ai ressentie pour ces créatures divinisées a misérablement chuté, sans preuve de défense de leur part. Enfin, les personnages sont au mieux insipides, au pire désagréables et hautains. En fait, ils manquent cruellement de profondeur et n'ont réveillé aucune émotion en moi. Seule Ead possède une personnalité à peu près construite et le sort de Loth était énigmatique. Une (toute) petite note positive pour clore ce billet vraiment pessimiste : la plume de l'autrice dont les mots s'enchaînent dans une belle fluidité. Ce qui n'empêche pas l'ennui et les longueurs.
J'ai quand même lu 400 pages, ce qui n'est pas rien, pourtant à ce stade, je ne savais toujours pas où j'allais et j'avais du mal à comprendre l'intérêt des événements qui se déroulaient. Le rythme est déséquilibré : le calme plat règne la plupart du temps, brusquement interrompu par des branle-bas de combat, des actions encore moins compréhensibles à mes yeux changent le cours de l'histoire avant qu'une tranquillité apparente ne reprenne sa place. La plus grosse déception concerne le Prieuré. A la moitié, j'ignorais toujours le but de son existence, la raison de la présence d'Ead au reinaume. Son organisation manquait de clarté, même si là j'imagine que l'explication vient plus tard, mais je me suis posé des questions sur les rôles des hommes et des femmes, qui m'ont paru compartimentés. L'intrigue n'est donc pas une réussite, d'autant que le récit me semblait tout juste effleurer l'important, comme si l'histoire la plus intéressante se déroulait ailleurs dans l'univers. J'ai apprécié l'idée du reinaume, mais où sont les femmes fortes qu'on m'a promises ? Je reconnais la diversité des personnages. Cependant, l'image que je garde de la reine Sabran est une femme qui passe son temps à flâner avec ses dames de compagnie, pendant que son maître espion tire les ficelles dans l'ombre. Tané prend des risques pour atteindre le but de sa vie, sans que j'aie vraiment saisi celui-ci. Elle glorifie les dragons, l'estime que j'ai ressentie pour ces créatures divinisées a misérablement chuté, sans preuve de défense de leur part. Enfin, les personnages sont au mieux insipides, au pire désagréables et hautains. En fait, ils manquent cruellement de profondeur et n'ont réveillé aucune émotion en moi. Seule Ead possède une personnalité à peu près construite et le sort de Loth était énigmatique. Une (toute) petite note positive pour clore ce billet vraiment pessimiste : la plume de l'autrice dont les mots s'enchaînent dans une belle fluidité. Ce qui n'empêche pas l'ennui et les longueurs.
Quelle aventure !
Quelle aventure ! Il y aurait tellement de choses à dire sur ce roman ! En même temps, vu son épaisseur il s’y passe forcément deux-trois petites choses... ^^ Le Prieuré de l’Oranger, c’est une fabuleuse épopée mêlant plusieurs destins, peuplée de dragons et autres bestioles plus ou moins mignonnes et qui se joue dans le théâtre d’un monde créé de toutes pièces mais avec une incroyable minutie. C’est plutôt long à se mettre en place, ça se lit avec patience, presque avec méthode, mais c’est si dense qu’il faut bien ça pour profiter pleinement de tous ces détails tissés avec tant de précision que c’en est presque effrayant. On peut dire sans exagérer que Samantha Shannon est une virtuose, et j’ai hâte de voir si on retrouve ce talent dans The Bone Season, sa série également traduite chez De Saxus dont le premier tome m’attend déjà sur mes étagères. Outre ce travail incroyable de construction de l’univers, des personnages et de l’intrigue, ce qui m’a le plus marqué c’est la façon dont les femmes sont mises à l’honneur, et en aucun cas rabaissées face aux hommes. Si des hommes ont une importance de premier ordre dans cette histoire, ce sont avant tout des femmes qui la portent. Les femmes y sont des guerrières, de puissantes magiciennes, des reines, mais aussi des amies, des amantes et des ennemies. J’ai vraiment aimé la façon dont elle en a fait des femmes fortes, sans pour autant tomber dans le travers assez courant d’en faire des femmes masculines, des femmes « à couilles ». Les femmes restent des femmes sans avoir besoin de jouer aux hommes et c’est pour ça qu’elles sont fortes, mais surtout magnifiques, chacune à leur manière. Un superbe roman, un peu déroutant parfois, plutôt complexe souvent, mais qui mérite amplement son succès et le temps considérable qu’il faut lui accorder quand on décide de s’y plonger…
Quelle aventure ! Il y aurait tellement de choses à dire sur ce roman ! En même temps, vu son épaisseur il s’y passe forcément deux-trois petites choses... ^^ Le Prieuré de l’Oranger, c’est une fabuleuse épopée mêlant plusieurs destins, peuplée de dragons et autres bestioles plus ou moins mignonnes et qui se joue dans le théâtre d’un monde créé de toutes pièces mais avec une incroyable minutie. C’est plutôt long à se mettre en place, ça se lit avec patience, presque avec méthode, mais c’est si dense qu’il faut bien ça pour profiter pleinement de tous ces détails tissés avec tant de précision que c’en est presque effrayant. On peut dire sans exagérer que Samantha Shannon est une virtuose, et j’ai hâte de voir si on retrouve ce talent dans The Bone Season, sa série également traduite chez De Saxus dont le premier tome m’attend déjà sur mes étagères. Outre ce travail incroyable de construction de l’univers, des personnages et de l’intrigue, ce qui m’a le plus marqué c’est la façon dont les femmes sont mises à l’honneur, et en aucun cas rabaissées face aux hommes. Si des hommes ont une importance de premier ordre dans cette histoire, ce sont avant tout des femmes qui la portent. Les femmes y sont des guerrières, de puissantes magiciennes, des reines, mais aussi des amies, des amantes et des ennemies. J’ai vraiment aimé la façon dont elle en a fait des femmes fortes, sans pour autant tomber dans le travers assez courant d’en faire des femmes masculines, des femmes « à couilles ». Les femmes restent des femmes sans avoir besoin de jouer aux hommes et c’est pour ça qu’elles sont fortes, mais surtout magnifiques, chacune à leur manière. Un superbe roman, un peu déroutant parfois, plutôt complexe souvent, mais qui mérite amplement son succès et le temps considérable qu’il faut lui accorder quand on décide de s’y plonger…
Le prieuré de l'oranger
4.8/5
2.3/5
Samantha Shannon
E-book
14,99 €
Un jour de nuit tombée
Samantha Shannon
E-book
14,99 €