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XXe siècle
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France
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campagne
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deux soeurs
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maison des grands parents
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premier amour
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première fois
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etienne daho
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grand-parents
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maison de campagne
Tout est sans doute contenu dans le titre, premier été, premier amour et c'est bien de cela dont il s'agit. Mais tout commence bien plus tard quand deux soeurs vident la maison des grands-parents, la maison des vacances et que le temps est venu d'enfin de dire à cette grande soeur ce qui arriva l'été où Etienne Daho chantait "tombé pour la France". Scénario classique me direz vous mais je n'ai pas sincèrement lu depuis longtemps un livre aussi homogène, cohérent et une évocation aussi forte de l'adolescence, de la perte de l'innocence. Il y a tant de choses à dire à cette grande
soeur qui à l'époque avait d'autres préoccupations et pourtant tirait sans le savoir la plus petite par un fil inisible vers l'âge adulte. Il y a tant de chose dans cet été là, les grand-parents d'abord, les enfants du village, ceux de la colo, plus libres que les autres, la piscine, les harricots et pépé qui disait : ah, c'est coton les filles ! Oui, coton parce qu'on choisit une musique et l'on se laisse aller à un sentiment et une sensation dont on ne connaît rien encore ni ses dangers, ni ses hontes. Le décor est universelle et singulier pour cette tragédie intimiste que le temps avait fini par recouvrir. Un petit livre qui est pour moi l'une des plus belles surprises de cette rentrée littéraire à peine l'été terminé, encore un qui en a vu d'autre sans doute et dont il faudra sans doute un jour trouver les mots pour en faire le récit complet.
Excellent !
Tout est sans doute contenu dans le titre, premier été, premier amour et c'est bien de cela dont il s'agit. Mais tout commence bien plus tard quand deux soeurs vident la maison des grands-parents, la maison des vacances et que le temps est venu d'enfin de dire à cette grande soeur ce qui arriva l'été où Etienne Daho chantait "tombé pour la France". Scénario classique me direz vous mais je n'ai pas sincèrement lu depuis longtemps un livre aussi homogène, cohérent et une évocation aussi forte de l'adolescence, de la perte de l'innocence. Il y a tant de choses à dire à cette grande soeur qui à l'époque avait d'autres préoccupations et pourtant tirait sans le savoir la plus petite par un fil inisible vers l'âge adulte. Il y a tant de chose dans cet été là, les grand-parents d'abord, les enfants du village, ceux de la colo, plus libres que les autres, la piscine, les harricots et pépé qui disait : ah, c'est coton les filles ! Oui, coton parce qu'on choisit une musique et l'on se laisse aller à un sentiment et une sensation dont on ne connaît rien encore ni ses dangers, ni ses hontes. Le décor est universelle et singulier pour cette tragédie intimiste que le temps avait fini par recouvrir. Un petit livre qui est pour moi l'une des plus belles surprises de cette rentrée littéraire à peine l'été terminé, encore un qui en a vu d'autre sans doute et dont il faudra sans doute un jour trouver les mots pour en faire le récit complet.