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"Pour y pénétrer, il faut s'acquitter d'une petite somme auprès d'une gardienne qui, ce jour-là, était plongée dans la lecture d'un livre très épais, en format de poche, dont je crus que c'était Guerre et paix avant de constater, avec regret, qu'il s'agissait d'un roman de Joël Dicker. En même temps que nous achetions nos billets, et que Celui-des-ours s'enquérait de la localisation de la tombe de Clément, le chien de Houellebecq, je remarquai un gros rat, quant à lui bien vivant, qui se tenait juste en dessous du guichet, sans se gêner, un peu comme s'il avait été préposé au contrôle des tickets".
Sur les berges de la Seine, les déambulations de l'écrivain prennent des allures de petite odyssée au coeur de friches ou de banlieues bousculées, mais aussi d'une nature sauvage dont jaillit un émerveillement inattendu.
Le pont de Bezons
Une balade merveilleuse sur les rives de la Seine où défilent les paysages de banlieues et l'histoire sociale qui s'y niche.
Jean Rolin arpente ces berges avec l’appétit d'un flâneur érudit, avec la douce ironie qui défie les strates du temps comme celui des bords de seine, le chant des oiseaux de passage.
Une errance mêlée d'intime et de géographie, de ruines abstraites qui se dévoilent.
Une errance délicieuse des digressions qu'elle habite, au fil des saisons, comme un mille-feuille impressionniste façonnés de souvenirs et d'histoire que l'on déguste langoureusement.