Nathalie Sarraute connue aussi sous le nom de Natalie Tcherniak est née en juillet 1900 en Russie et est morte à Paris en octobre 1999. D’origine russe, cette écrivaine française est la mère de la photographe Dominique Sarraute, de la journaliste et romancière Claude Sarraute et de la rédactrice Anne Sarraute. Nathalie Sarraute a fait des études en anglais, en sociologie et en droit. Avocate au barreau de Paris dès l’âge de 25 ans, elle découvre la littérature en compagnie de Proust, Virginia Woolf et James Joyce.
Cet amour soudain pour la littérature va lui valoir la publication de nombreuses œuvres. Le livre « Enfance » est l’un de ses ouvrages les plus célèbres. Ce roman autobiographique raconte l’enfance de Nathalie Sarraute, ses rapports avec ses parents. Avec sincérité elle dévoile un période difficile de sa vie, partagée entre la Russie et la France. C’est un livre passionnant et émouvant que vous aimeriez lire.
« Le Planétarium » est l’une de ses toutes premières œuvres. Publié en 1959 aux éditions Gallimard, Nathalie, sur un ton ironique mordant et grinçant, dénonce dans cet ouvrage l’idolâtrie propre au clan de Sartre. Ne perdez plus un instant et lisez ce livre, un feuilleton sur notre histoire commune.
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- Nombre de pages256
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.157 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,5 cm × 1,6 cm
- ISBN2-07-036092-X
- EAN9782070360925
- Date de parution01/05/1972
- CollectionFolio
- ÉditeurGallimard
Résumé
"Voici les Guimier. Un couple charmant. Gisèle est assise auprès d'Alain. Son petit nez rose est ravissant. Ses jolis yeux couleur de pervenche brillent. Alain a un bras passé autour de ses épaules. Ses traits fins expriment la droiture, la bonté. Tante Berthe est assise près d'eux. Son visage, qui a dû être beau …
"Voici les Guimier. Un couple charmant. Gisèle est assise auprès d'Alain. Son petit nez rose est ravissant. Ses jolis yeux couleur de pervenche brillent. Alain a un bras passé autour de ses épaules. Ses traits fins expriment la droiture, la bonté. Tante Berthe est assise près d'eux. Son visage, qui a dû être beau autrefois, ses yeux jaunis par le temps sont tournés vers Alain. Elle lui sourit. Sa petite main ridée repose sur le bras d'Alain d'un air de confiance tendre.
Mais on éprouve en les voyant comme une gêne, un malaise. Qu'est-ce qu'ils ont ? On a envie de les examiner de plus près, d'étendre la main... Mais attention, un cordon les entoure. Tant pis, il faut voir. Il faut essayer de toucher... Oui, c'est bien cela, il fallait s'en douter. Ce sont des effigies. Ce ne sont pas les vrais Guimier".
Mais on éprouve en les voyant comme une gêne, un malaise. Qu'est-ce qu'ils ont ? On a envie de les examiner de plus près, d'étendre la main... Mais attention, un cordon les entoure. Tant pis, il faut voir. Il faut essayer de toucher... Oui, c'est bien cela, il fallait s'en douter. Ce sont des effigies. Ce ne sont pas les vrais Guimier".