Le patriotisme est-il un péché ?

Par : Michel de Jaeghere

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  • Nombre de pages390
  • PrésentationBroché
  • Poids0.468 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-916951-16-4
  • EAN9782916951164
  • Date de parution19/01/2017
  • ÉditeurContretemps

Résumé

L'Etat nation est aujourd'hui menacé par le démantèlement de sa souveraineté au profit d'institutions internationales, en même temps que par les déplacements de peuples suscités par les inégalités de développement. Peut-il et doit-il être défendu par les chrétiens ? Une partie de la hiérarchie catholique a développé, dès avant la Deuxième Guerre mondiale, un discours hostile au nationalisme qui a contribué au désarmement des nations face au mondialisme et à l'immigration.
Il aliène aujourd'hui à l'Eglise un grand nombre de patriotes qui voient dans le choix de considérer tous les hommes comme des enfants de Dieu, des u frères", la racine d'un universalisme négateur des appartenances nationales et destructeur des légitimes identités. Le conflit n'est pas nouveau. Depuis que le christianisme est apparu sur terre, les chrétiens se sont interrogés sur les contradictions auxquelles les vouait leur double nature d'animal social, dépositaire d'un héritage et membre d'une communauté, et de fils de Dieu appelé à servir un Royaume qui n'est pas de ce monde.
Une double allégeance les lie par la foi, à l'Evangile et à l'Eglise ; par leur nature, à la société à laquelle ils appartiennent et à laquelle la piété filiale, aussi bien que le souci de leurs descendants, leur commandent de prendre soin. Comment faire en sorte que cela ne débouche pas, pour eux, sur un conflit de devoirs ? Comment hiérarchiser leurs sentiments et leurs obligations ? C'est à ces questions que, revisitant l'histoire de la France et de l'Eglise, se sont efforcés de répondre les orateurs réunis par Renaissance Catholique pour sa seizième Université d'été.
L'Etat nation est aujourd'hui menacé par le démantèlement de sa souveraineté au profit d'institutions internationales, en même temps que par les déplacements de peuples suscités par les inégalités de développement. Peut-il et doit-il être défendu par les chrétiens ? Une partie de la hiérarchie catholique a développé, dès avant la Deuxième Guerre mondiale, un discours hostile au nationalisme qui a contribué au désarmement des nations face au mondialisme et à l'immigration.
Il aliène aujourd'hui à l'Eglise un grand nombre de patriotes qui voient dans le choix de considérer tous les hommes comme des enfants de Dieu, des u frères", la racine d'un universalisme négateur des appartenances nationales et destructeur des légitimes identités. Le conflit n'est pas nouveau. Depuis que le christianisme est apparu sur terre, les chrétiens se sont interrogés sur les contradictions auxquelles les vouait leur double nature d'animal social, dépositaire d'un héritage et membre d'une communauté, et de fils de Dieu appelé à servir un Royaume qui n'est pas de ce monde.
Une double allégeance les lie par la foi, à l'Evangile et à l'Eglise ; par leur nature, à la société à laquelle ils appartiennent et à laquelle la piété filiale, aussi bien que le souci de leurs descendants, leur commandent de prendre soin. Comment faire en sorte que cela ne débouche pas, pour eux, sur un conflit de devoirs ? Comment hiérarchiser leurs sentiments et leurs obligations ? C'est à ces questions que, revisitant l'histoire de la France et de l'Eglise, se sont efforcés de répondre les orateurs réunis par Renaissance Catholique pour sa seizième Université d'été.
La compagnie des ombres
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Michel de Jaeghere
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