Le patient malgré lui. Réflexions sur le certificat de bonne santé obligatoire

Par : Laurence de Chambrier

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  • Nombre de pages84
  • PrésentationBroché
  • Poids0.115 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,1 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-296-55606-5
  • EAN9782296556065
  • Date de parution01/11/2011
  • CollectionPratique et Ethique médicales
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

De tout temps, la médecine a voulu faire croire qu'il était possible de prévenir la maladie et même la mort. Cet abus permet au marché de la santé de proliférer à l'infini, puisque nous mourons toujours autant ! Mais au-delà de la marchandisation de la santé, la médecine, qui autrefois avait pour but de soulager, soigner et guérir, exerce maintenant un pouvoir sans limites à des fins de plus en plus obscures.
Alors qu'elle était au service de l'humain, elle en a pris possession. Désormais, elle le contrôle, le régule, le surveille. Personne n'y échappe. L'exemple du certificat de bonne santé illustre bien l'absurdité du système tentaculaire qui s'est développé : aujourd'hui, l'homme n'a plus le droit de dire je suis en bonne santé Le médecin doit en témoigner à sa place en produisant un certificat signé.
Cela veut dire que nous vivons dans une société où tout individu est considéré comme malade, jusqu'à preuve du contraire. Ainsi, s'il veut avoir le droit de vaquer à ses occupations quotidiennes - faire du sport, étudier et travailler - l'être humain doit prouver sa bonne santé et, pour cela, on l'oblige à se faire examiner par un médecin. C'est une atteinte manifeste à la liberté individuelle, une menace qui se révèle sous le couvert d'insidieuses bonnes intentions.
Il est temps de prendre conscience de cette inquiétante dérive.
De tout temps, la médecine a voulu faire croire qu'il était possible de prévenir la maladie et même la mort. Cet abus permet au marché de la santé de proliférer à l'infini, puisque nous mourons toujours autant ! Mais au-delà de la marchandisation de la santé, la médecine, qui autrefois avait pour but de soulager, soigner et guérir, exerce maintenant un pouvoir sans limites à des fins de plus en plus obscures.
Alors qu'elle était au service de l'humain, elle en a pris possession. Désormais, elle le contrôle, le régule, le surveille. Personne n'y échappe. L'exemple du certificat de bonne santé illustre bien l'absurdité du système tentaculaire qui s'est développé : aujourd'hui, l'homme n'a plus le droit de dire je suis en bonne santé Le médecin doit en témoigner à sa place en produisant un certificat signé.
Cela veut dire que nous vivons dans une société où tout individu est considéré comme malade, jusqu'à preuve du contraire. Ainsi, s'il veut avoir le droit de vaquer à ses occupations quotidiennes - faire du sport, étudier et travailler - l'être humain doit prouver sa bonne santé et, pour cela, on l'oblige à se faire examiner par un médecin. C'est une atteinte manifeste à la liberté individuelle, une menace qui se révèle sous le couvert d'insidieuses bonnes intentions.
Il est temps de prendre conscience de cette inquiétante dérive.