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Dans les limbes d'une fumerie d'opium, le jésuite Artus de Leys, déserté par la foi, recourt à un art antique - le palais de mémoire - pour faire revivre son amour perdu. Au fil des "pièces" qu'il ajoute à son édifice imaginaire, il se revoit en Chine, invité par l'empereur Kangxi pour former les jeunes lettrés de la Cité interdite. Il chevauche à travers la Mandchourie au côté de Jade, son élève bien-aimé, qu'il a initié à l'ars memoriae et à la foi chrétienne.
Mais Artus ne peut repousser le souvenir du tour funeste qu'a pris leur passion.
Ars Memoriæ
1720 à Pékin. Un Jésuite enseigne l’art de mémoire à un jeune prince mandchou, et s’éprend de son élève.
Grosse déception pour ce livre dont j'attendais une réflexion un peu plus fine. Il se lit comme une enfilade de clichés sur la Chine du XVIIIe siècle, à peine différents de ceux que l’on peut trouver dans la littérature de l’époque. Certaines scènes nauséeuses jouent sur de vieux préjugés racistes sans même avoir l’« excuse » du second degré ou de la critique.
Au vu des défauts précédents, les anachronismes ne sont que la cerise sur le gâteau, mais franchement, un Jésuite du début du XVIIIe qui cite Nerval, Beaumarchais et Marx ?!