Un énième roman post-apocalyptique, vous me direz, et vous vous tromperez. Oubliez "La route", "Le mur invisible", "Dans la forêt". (Ne les oubliez pas !) Il s'agit, ici, de quelque chose d'autre : la visée est la même, ou presque, mais la démarche et l'écriture radicalement autres.
Si McCarthy, et son écriture d'une noirceur exaspérante, nous montrait le retour à la barbarie ; Haushofer et sa froideur, la fragilité, la solitude de l'être humain ; Heagland et son impressionnisme lyrique, la force du vivant (notamment, des femmes) ; Alam dévoile, d'une écriture primesautière, la petitesse de l'être humain. Et l'importance du vivre-ensemble : d'aller vers l'autre et l'essentiel.
Dans ce roman qu'on lit dans l'urgence – les pages se tournent toutes seules – l'inquiétude née de ce qui est raconté se joint à l'ironie pour nous offrir un éventail de sensations : l'incertitude nourrit l'angoisse et la peur, le dévoilement de l'âme des personnages nous fait rire (rire jaune) – pour finalement nous bousculer.
Une magistrale et savoureuse mise en question de notre rapport au monde : en détruisant peu à peu toutes nos petites certitudes, ce roman est d'une actualité brûlante !
Un énième roman post-apocalyptique, vous me direz, et vous vous tromperez. Oubliez "La route", "Le mur invisible", "Dans la forêt". (Ne les oubliez pas !) Il s'agit, ici, de quelque chose d'autre : la visée est la même, ou presque, mais la démarche et l'écriture radicalement autres.
Si McCarthy, et son écriture d'une noirceur exaspérante, nous montrait le retour à la barbarie ; Haushofer et sa froideur, la fragilité, la solitude de l'être humain ; Heagland et son impressionnisme lyrique, la force du vivant (notamment, des femmes) ; Alam dévoile, d'une écriture primesautière, la petitesse de l'être humain. Et l'importance du vivre-ensemble : d'aller vers l'autre et l'essentiel.
Dans ce roman qu'on lit dans l'urgence – les pages se tournent toutes seules – l'inquiétude née de ce qui est raconté se joint à l'ironie pour nous offrir un éventail de sensations : l'incertitude nourrit l'angoisse et la peur, le dévoilement de l'âme des personnages nous fait rire (rire jaune) – pour finalement nous bousculer.
Une magistrale et savoureuse mise en question de notre rapport au monde : en détruisant peu à peu toutes nos petites certitudes, ce roman est d'une actualité brûlante !