Texte au vitriol virtuose d'engagement façon pieds dans la soupière, parce qu'elle sait parler Sandra Lucbert, elle sait faire penser ses mots pesés, ici on nomme les accusés, les Gérald les Didier les Édouard, on les nomme ceux qui de la Dette font leur leitmotiv de résolument détruire les institutions publiques.
La charge est autant incisive que poétique - en ce sens du conte, du merveilleux, de l'abime et du coup de poing -, contre ceux du Haut qui n'en on rien à cirer de ceux du Bas.
Ce texte est une fable, un conte, un cauchemar, une péninsule, un cap. C'est surtout le rebours
de ce qu'on nous dit : c'est une arme de Désarchipélisation !
C'est tranchant comme la lame qui s'attaque au membre pourri. Affûté comme un mythe, et joli comme un théâtre. C'est infiltré, comme un Agent Anti-Rhétorique, car c'est de la langue dont il est beaucoup question aussi, dans ce court texte (qui devrait, d'ailleurs, n'avoir de cesse d'être relu, et sans doute pour bien faire : d'être lu à voix haute). De langue de bois, de langue d'expert, de ce langage qui ôté à trop la possibilité de débattre. De langue tarabiscotée pour faire comme ci, de langue intellectualisée pour faire comme ça.
Une lecture tellement utile : pour en finir avec l'hypocrisie des discours, des réunions, des mains droites tendues tandis que la gauche planque la lacrymo. Pour reprendre un peu de contrôle et se réarmer au débat.
Conclu :
Tu nous bassines avec tes discours présidentiables va plutôt lire Sandra Lucbert !
Le ministère des contes publics
Texte au vitriol virtuose d'engagement façon pieds dans la soupière, parce qu'elle sait parler Sandra Lucbert, elle sait faire penser ses mots pesés, ici on nomme les accusés, les Gérald les Didier les Édouard, on les nomme ceux qui de la Dette font leur leitmotiv de résolument détruire les institutions publiques.
La charge est autant incisive que poétique - en ce sens du conte, du merveilleux, de l'abime et du coup de poing -, contre ceux du Haut qui n'en on rien à cirer de ceux du Bas.
Ce texte est une fable, un conte, un cauchemar, une péninsule, un cap. C'est surtout le rebours de ce qu'on nous dit : c'est une arme de Désarchipélisation !
C'est tranchant comme la lame qui s'attaque au membre pourri. Affûté comme un mythe, et joli comme un théâtre. C'est infiltré, comme un Agent Anti-Rhétorique, car c'est de la langue dont il est beaucoup question aussi, dans ce court texte (qui devrait, d'ailleurs, n'avoir de cesse d'être relu, et sans doute pour bien faire : d'être lu à voix haute). De langue de bois, de langue d'expert, de ce langage qui ôté à trop la possibilité de débattre. De langue tarabiscotée pour faire comme ci, de langue intellectualisée pour faire comme ça.
Une lecture tellement utile : pour en finir avec l'hypocrisie des discours, des réunions, des mains droites tendues tandis que la gauche planque la lacrymo. Pour reprendre un peu de contrôle et se réarmer au débat.
Conclu :
Tu nous bassines avec tes discours présidentiables va plutôt lire Sandra Lucbert !