Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Issu de deux conférences, ce petit livre a une ambition apparemment modeste et purement érudite, rendre compte de l'image du monstre qui donne son titre...
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Issu de deux conférences, ce petit livre a une ambition apparemment modeste et purement érudite, rendre compte de l'image du monstre qui donne son titre au livre le plus célèbre de Hobbes, " Le Léviathan ". Mais le lecteur s'aperçoit vite que les enjeux, historiques et philosophiques, de cette image vont au-delà de la simple historiographie. Comme le montre Carl Schmitt, pour penser un tel symbole, la restauration problématique qu'en propose Hobbes et son échec historique, il faut remonter à ses origines vétéro-testamentaires et aux diverses interprétations chrétiennes et juives qu'il a suscitées. Ce livre n'est pas seulement sur un symbole, c'est en lui-même un symbole, au sens où Schmitt s'y dévoile à travers Hobbes. Livre sombre, écrit à l'ombre d'une des images bibliques les plus effrayantes, en un moment redoutable de l'histoire contemporaine. Par là même, essai décisif dans lequel s'entrecroisent le politique et le théologique et qui, bien que mystérieux et crypté, est indispensable pour comprendre Carl Schmitt - et ne rien lui céder en ce qui concerne ses positions antisémites.
Carl Schmitt (1888-1985) fut professeur de droit public sous la république de Weimar. Il soutint le régime nazi, antisémitisme compris, avant de prendre ses distances à partir de 1936.