Le Kivu pour la paix !. Les actes de la conférence de Goma (janvier 2008)

Par : Jean Mpisi

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  • Nombre de pages492
  • PrésentationBroché
  • Poids0.87 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,7 cm
  • ISBN978-2-296-06057-9
  • EAN9782296060579
  • Date de parution01/06/2008
  • CollectionDossiers, études et documents
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le 20 décembre 2007, le président Joseph Kabila convoque une " Conférence sur la paix, la sécurité et le développement dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ". A l'issue des travaux de cette rencontre entre Kivutiens qui s'est déroulée du 6 au 23 janvier 2008, il dit : "Pendant plus de trois semaines, elle aura retenu l'attention de toute la Nation, l'ensemble des Congolais, autant que tous nos partenaires n'ayant qu'une et unique préoccupation, à savoir : le rétablissement rapide de la paix dans les deux provinces martyres du Nord et du Sud-Kivu. [.] Il est en effet inacceptable que [...] les populations du Kivu déploient leur génie et leurs efforts pour s'anéantir les unes les autres. En ma qualité de garant de la Nation, je ne pouvais laisser fleurir davantage une telle culture. Il était temps d'organiser cette Conférence et d'appeler chacun devant le tribunal de sa conscience. [...]. L'abondance des recommandations qui viennent d'être rendues publiques et les engagements souscrits par les uns et les autres sont de réconfortants signes d'espoir. De grâce, n'en faisons pas de simples vœux pieux. Sur les sceptiques, nous avons certes gagné une grande bataille car, il y a peu encore, beaucoup pariaient sur l'impossibilité d'un accord entre Kivutiens. Nous ne sommes pas pour autant au bout de nos peines. Un nouveau défi se dresse devant nous, un défi plus important et plus difficile que celui d'hier : le défi de la mise en œuvre. La construction de la paix est un processus généralement long et souvent semé d'embûches. Mais elle est une œuvre exaltante, car au bout d'éprouvants efforts se trouvent d'incommensurables dividendes : sécurité, investissements, emplois, revenus, scolarisation des enfants, santé des mères, bien-être de tous, bref : le développement. Après de nombreuses années de guerre, la paix ne peut naître sans dialogue ni pardon. La Conférence y a pourvu, et la Commission Vérité et Réconciliation viendra parfaire ce qui a été amorcé. Il nous faut maintenant penser à sécuriser cette paix naissante."
Le 20 décembre 2007, le président Joseph Kabila convoque une " Conférence sur la paix, la sécurité et le développement dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ". A l'issue des travaux de cette rencontre entre Kivutiens qui s'est déroulée du 6 au 23 janvier 2008, il dit : "Pendant plus de trois semaines, elle aura retenu l'attention de toute la Nation, l'ensemble des Congolais, autant que tous nos partenaires n'ayant qu'une et unique préoccupation, à savoir : le rétablissement rapide de la paix dans les deux provinces martyres du Nord et du Sud-Kivu. [.] Il est en effet inacceptable que [...] les populations du Kivu déploient leur génie et leurs efforts pour s'anéantir les unes les autres. En ma qualité de garant de la Nation, je ne pouvais laisser fleurir davantage une telle culture. Il était temps d'organiser cette Conférence et d'appeler chacun devant le tribunal de sa conscience. [...]. L'abondance des recommandations qui viennent d'être rendues publiques et les engagements souscrits par les uns et les autres sont de réconfortants signes d'espoir. De grâce, n'en faisons pas de simples vœux pieux. Sur les sceptiques, nous avons certes gagné une grande bataille car, il y a peu encore, beaucoup pariaient sur l'impossibilité d'un accord entre Kivutiens. Nous ne sommes pas pour autant au bout de nos peines. Un nouveau défi se dresse devant nous, un défi plus important et plus difficile que celui d'hier : le défi de la mise en œuvre. La construction de la paix est un processus généralement long et souvent semé d'embûches. Mais elle est une œuvre exaltante, car au bout d'éprouvants efforts se trouvent d'incommensurables dividendes : sécurité, investissements, emplois, revenus, scolarisation des enfants, santé des mères, bien-être de tous, bref : le développement. Après de nombreuses années de guerre, la paix ne peut naître sans dialogue ni pardon. La Conférence y a pourvu, et la Commission Vérité et Réconciliation viendra parfaire ce qui a été amorcé. Il nous faut maintenant penser à sécuriser cette paix naissante."