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Adolphe Muzito est, depuis le 10 octobre 2008, Premier ministre et chef du gouvernement de la République du Congo (RDC). Il a succédé à ce poste au plus célèbre des nationalistes lumumbistes, Antoine Gizenga, dont il fut le ministre du Budget depuis le 5 février 2007. Le "patriarche" s'était particulièrement attelé à la refondation politique de l'Etat congolais, détruit pendant quatre dernières décennies.
Son dauphin et successeur, lui, continue l'oeuvre, notamment sue le plan économique. Car l'économie, elle aussi et surtout elle, fut également saccagée sous le régime dictatorial antérieur. Riche dans son sous-sol et dans son sol, le Congo est depuis longtemps, devenu un pays pauvre, un "désert économique", selon le mot saisissant du nouveau chef du gouvernement. On ne peut espérer (re)bâtir un "paradis social" congolais qu'en (re)construisant les piliers d'un développement économique.
C'est la tâche primordiale de Muzito. Une tâche exaltante, mais lourde et difficile. Déjà, avec lui, on perçoit une lueur d'espoir. Les chiffres le disent, qui indiquent l'évolution heureuse du cadre macroéconomique. Le Congo avait besoin d'un homme comme Adolphe Muzito : un économiste compétent, maîtrisant ses dossiers, un homme sérieux et discret aussi.