Le juge et l'historien. Considérations en marge du procès Sofri

Par : Carlo Ginzburg

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  • Nombre de pages186
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.105 kg
  • Dimensions10,5 cm × 17,5 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-86432-512-3
  • EAN9782864325123
  • Date de parution13/09/2007
  • CollectionVerdier Poche
  • ÉditeurVerdier éditions
  • TraducteurMyriem Bouzaher
  • TraducteurAdelin-Charles Fiorato
  • TraducteurMario Fusco
  • Traducteur Collectif

Résumé

Le 17 mai 1972, le commissaire Calabresi est assassiné à Milan. Ce policier avait été présenté comme responsable de la mort d'un anarchiste, Giuseppe Pinelli, dont on avait découvert le corps défenestré, en décembre 1969, dans le jardin de la préfecture de police... Seize ans plus tard, Leonardo Marino, ex-militant du groupe Lotta Continua, s'accuse d'avoir participé au meurtre et met en cause ses camarades Ovidio Bompressi, Giorgio Pietrostefani et Adriano Sofri. Au terme d'un périple judiciaire - sept procès en neuf ans - les trois hommes sont condamnés, sans preuve et sur la seule foi des " aveux " de ce " repenti ", à vingt-deux ans d'emprisonnement, tandis que leur accusateur bénéficie de la prescription. Dans cette affaire, l'auteur retrouve maints aspects des procès en sorcellerie de l'Inquisition qu'il a souvent étudiés. La réflexion méthodologique sur les indices et les preuves, et l'analyse des démarches comparées du juge et de l'historien, se mêlent ici à une étude minutieuse des documents et témoignages, qui révèle l'inconsistance des accusations portées. Comment une telle affaire fut-elle possible en démocratie ?
Le 17 mai 1972, le commissaire Calabresi est assassiné à Milan. Ce policier avait été présenté comme responsable de la mort d'un anarchiste, Giuseppe Pinelli, dont on avait découvert le corps défenestré, en décembre 1969, dans le jardin de la préfecture de police... Seize ans plus tard, Leonardo Marino, ex-militant du groupe Lotta Continua, s'accuse d'avoir participé au meurtre et met en cause ses camarades Ovidio Bompressi, Giorgio Pietrostefani et Adriano Sofri. Au terme d'un périple judiciaire - sept procès en neuf ans - les trois hommes sont condamnés, sans preuve et sur la seule foi des " aveux " de ce " repenti ", à vingt-deux ans d'emprisonnement, tandis que leur accusateur bénéficie de la prescription. Dans cette affaire, l'auteur retrouve maints aspects des procès en sorcellerie de l'Inquisition qu'il a souvent étudiés. La réflexion méthodologique sur les indices et les preuves, et l'analyse des démarches comparées du juge et de l'historien, se mêlent ici à une étude minutieuse des documents et témoignages, qui révèle l'inconsistance des accusations portées. Comment une telle affaire fut-elle possible en démocratie ?
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