Alors que ma mère allait mourir, la guerre venait d'être déclarée. Elle s'est accrochée à la rampe de l'escalier, j'étais à ses pieds. Elle me fixa dans les yeux, son regard me pénétrait en s'inscrivant en moi pour toujours. Derrière nous, ma grand-mère prit une photo et ma mère écrivit au dos "Sois grand mon fils, ta maman" . Ne fallait-il pas que je comprenne combien la vie allait être dure, que je devais faire face, l'aimer comme "un grand" ? De guerre en conflit, ce regard m'a accompagné.
Le fils de Louise renvoie à un premier récit, Les yeux de Louise (L'Harmattan, 2017), paru dans la même collection.
Alors que ma mère allait mourir, la guerre venait d'être déclarée. Elle s'est accrochée à la rampe de l'escalier, j'étais à ses pieds. Elle me fixa dans les yeux, son regard me pénétrait en s'inscrivant en moi pour toujours. Derrière nous, ma grand-mère prit une photo et ma mère écrivit au dos "Sois grand mon fils, ta maman" . Ne fallait-il pas que je comprenne combien la vie allait être dure, que je devais faire face, l'aimer comme "un grand" ? De guerre en conflit, ce regard m'a accompagné.
Le fils de Louise renvoie à un premier récit, Les yeux de Louise (L'Harmattan, 2017), paru dans la même collection.